La part de propriétaires étrangers demeure faible sur le marché canadien de l'habitation, selon la SCHL


OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 30 nov. 2016) - La proportion d'appartements en copropriété détenus par des étrangers reste faible dans les grandes régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada. Cette analyse est le résultat d'observations tirées de deux rapports Le marché sous la loupe diffusés aujourd'hui par la Société canadienne d'hypothèques et de logement - le premier rapport porte un regard national sur la propriété étrangère et le second examine plus à fond la situation sur le marché de Montréal.

Faits saillants - Canada

  • Les proportions les plus élevées d'appartements en copropriété achetés par des étrangers, soit 2,2 % et 2,3 %, ont été enregistrées respectivement à Vancouver et à Toronto. Toutefois, les pourcentages ont diminué par rapport à 2015 dans ces deux marchés.
  • Les proportions de 2016 pour Vancouver et Toronto sont davantage alignées avec celles de 2014. Les taux relativement plus élevés enregistrés en 2015 étaient attribuables à une proportion inhabituellement élevée de propriété étrangère dans les immeubles nouvellement construits cette année-là comparativement à 2014 et 2016.
  • À Montréal, le pourcentage de propriétés détenues par des étrangers est demeuré relativement stable, à 1,1 %. Il reste plus élevé au centre-ville de Montréal et dans L'Île-des-Sœurs, à 4,3 %.
  • Dans les autres RMR, la proportion de propriétaires étrangers oscillait entre 0,2 %, à Saskatoon et à Regina, et 1,2 %, à Halifax.
  • La propriété étrangère continue d'être plus fréquente dans les immeubles relativement grands et récents situés dans les secteurs centraux de Toronto et de Vancouver. À Toronto, 3,9 % des copropriétés situées dans des immeubles construits depuis 2010 appartenaient à des étrangers et 5,5 % des copropriétés dans les immeubles de plus de 500 unités étaient détenues par des propriétaires étrangers. À Vancouver, 5,0 % des copropriétés situées dans des immeubles de construction récente appartenaient à des étrangers et 3,2 % des copropriétés dans les immeubles de plus de 100 unités avaient été achetées par des étrangers.

Faits saillants - Montréal

  • En 2015, entre 4 et 8 % des copropriétés détenues par des étrangers avaient été laissées inoccupées dans la ville de Montréal.
  • Toujours en 2015, 40 % des étrangers qui ont acheté une copropriété dans la RMR de Montréal n'ont pas contracté de prêt hypothécaire. Pour l'ensemble des acheteurs (Canadiens et étrangers), cette proportion était de 15 %.
  • La valeur des copropriétés détenues par des étrangers dans les secteurs centraux de Montréal était généralement plus élevée que celle des copropriétés appartenant à des Canadiens.
  • Depuis le début de 2016, le nombre d'acheteurs étrangers, tout en demeurant limité, a augmenté dans la région de Montréal par rapport à la même période en 2015. La plus forte croissance a été enregistrée parmi les investisseurs provenant de la Chine, toutefois il demeure important de noter que ceci ne représente qu'une trentaine d'acheteurs de plus.

Ce communiqué inclut une capsule vidéo.

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CITATION

« Les propriétaires étrangers ne constituent qu'un des facteurs influant sur les marchés de l'habitation au Canada, mais ce facteur à lui seul revêt une grande importance et suscite de plus en plus d'attention. Selon nos études, la part de propriétaires étrangers demeure faible, et ceux-ci sont surtout présents dans les grands immeubles neufs situés dans les grands centres comme Vancouver, Toronto et Montréal. Nous continuons de travailler avec nos partenaires afin de trouver des moyens de jeter de la lumière sur ce dossier de première importance. »

Bob Dugan

Économiste en chef

Société canadienne d'hypothèques et de logement

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