Avis aux médias-Conférence de presse de la FTO : Des travailleuses et travailleurs vulnérables dénoncent l'intimidation, les représailles et le licenciement en milieu de travail


TORONTO, ONTARIO--(Marketwire - 6 mars 2012) - Les travailleuses et travailleurs de l'Ontario qui veulent améliorer leurs conditions de travail en formant un syndicat font l'objet d'intimidation, de représailles et de licenciement par les employeurs qui veulent à tout prix s'assurer qu'ils ne forment pas de syndicat, selon la Fédération du travail de l'Ontario. Les travailleuses et travailleuses de l'hôtellerie, les nettoyeuses et nettoyeurs des immeubles publics et privés, les travailleuses et travailleurs du secteur tertiaire et de nombreux autres comptent parmi les dernières victimes des lois du travail qui empêchent les travailleuses et travailleurs vulnérables de contester des salaires dérisoires et des conditions de travail déplorables.

Pendant une campagne de trois années en vue de syndiquer trois hôtels Novotel à Toronto et à Ottawa, plusieurs travailleuses et travailleurs ont fait face aux sanctions, à la suspension, voire au licenciement, après avoir déclaré leur appui pour le syndicat. Un travailleur, Hossein Matubber, et une travailleuse, Esperance Umwizaninde, relateront leur histoire personnelle à propos de l'intimidation et des représailles en milieu de travail, et démontreront comment l'Ontario manque à son devoir de protéger ses travailleuses et travailleurs les plus vulnérables. Le président de la FTO, Sid Ryan, revendiquera des modifications aux lois du travail en Ontario qui empêcheront les employeurs de s'ingérer dans le droit de leurs employées et employés de former un syndicat ou d'éliminer les protections syndicales en impartissant les emplois.

Le président de la FTO, Sid Ryan, a déclaré que puisque les lois du travail de l'Ontario favorisent les employeurs, bon nombre de travailleuses et travailleurs vulnérables n'ont aucune chance dans l'économie d'aujourd'hui. Un nombre croissant de travailleuses et travailleurs est coincé dans des emplois mal rémunérés, sans avantages sociaux ni protection. Ce sont en grande majorité des femmes, des personnes racialisées et de nouvelles immigrantes ou nouveaux immigrants qui tentent d'offrir une vie meilleure à leur famille. Il a ajouté que l'adhésion à un syndicat est le meilleur moyen de sortir ces personnes de la pauvreté et de les protéger contre un traitement inéquitable. L'Ontario a besoin de nouvelles lois du travail afin d'empêcher les employeurs sans scrupules de refuser leurs droits à leurs employées et employés ou de les congédier simplement pour les rembaucher par le biais de sous-traitants privés qui versent des salaires dérisoires.

QUOI : Conférence de presse pour revendiquer des lois qui protègent les travailleuses et travailleurs contre l'intimidation
QUAND : 10 h, le mardi 6 mars 2012
OÙ : Salle de presse de Queen's Park
QUI : Sid Ryan, président, FTO
Hossein Matubber, aide de cuisine, Novotel Mississauga
Esperance Umwizaninde, ancienne préposée aux chambres, Novotel Ottawa

La Fédération du travail de l'Ontario (FTO) représente 54 syndicats et un million de travailleuses et travailleurs en Ontario.

BIOGRAPHIES D'UNE TRAVAILLEUSE ET D'UN TRAVAILLEUR

Hossein Matubber

Aide de cuisine, Novotel Mississauga

Hossein travaille au Novotel Mississauga depuis environ sept ans. Il travaille pour Accor depuis plus de dix ans, faisant ses débuts de carrière auprès d'Accor Hotels en Australie, à un hôtel syndiqué.

Hossein s'est fait ouvertement le champion du syndicat au sein de l'hôtel, et ses quarts de travail hebdomadaires ont été réduits d'approximativement quarante à dix ou quinze heures. En raison de ces réductions, Hossein a perdu certains de ses avantages sociaux, juste avant l'arrivée de sa femme et de sa fille de l'étranger. Hossein occupe maintenant deux emplois puisqu'il ne peut plus compter sur les heures de travail au Novotel Mississauga pour soutenir sa famille.

Esperance Umwizaninde

Ancienne préposée aux chambres, Novotel Ottawa

Esperance a grandi au Rwanda et a déménagé au Canada en 1998. Elle a survécu au génocide rwandais.

Lorsqu'elle est arrivée au Canada, elle est restée au foyer pour s'occuper de ses enfants.

Elle est préposée aux chambres depuis huit ans, d'abord à un autre hôtel d'Ottawa pendant quatre ans, puis au Novotel Ottawa pendant les quatre dernières années.

Son enfant le plus jeune, son seul fils, au eu la leucémie quand il était jeune, et il requiert des soins médicaux réguliers.

Esperance a reçu un avertissement verbal pendant les deux années qui ont précédé son appui ouvert pour une campagne de syndicalisation à son hôtel. Depuis, elle a fait l'objet de multiples avertissements et sanctions et a finalement été congédiée le mercredi 19 octobre 2011. Lors d'un échange avec un gérant, Esperance s'est fait dire qu'elle n'avait pas le droit de parler sa langue au travail, le français, parce que d'autres pourraient ne pas comprendre.

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Renseignements:

Sid Ryan
Président, FTO
416-209-0066 (cellulaire)

Joel Duff
Directeur des communications, FTO
416-707-0349 (cellulaire) (ANGLAIS/FRANÇAIS)