Baisse du taux d'inoccupation des logements locatifs en Ontario au printemps 2015


TORONTO, ONTARIO--(Marketwired - 15 juin 2015) - Le taux d'inoccupation moyen des appartements locatifs(1) dans les centres urbains(2) de l'Ontario se situait à 2,5 % en avril 2015, en baisse par rapport à celui de 2,8 % enregistré en avril 2014. C'est ce que révèlent les résultats de l'Enquête sur les logements locatifs (ELL) du printemps diffusés aujourd'hui par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

L'amélioration de l'emploi chez les jeunes - groupe d'âge où la proportion de ménages locataires est généralement forte - ainsi que le repli de l'accession à la propriété chez les locataires ont soutenu la demande sur le marché locatif de l'Ontario au printemps. Par ailleurs, le recul du nombre de migrants s'installant dans la province et la hausse du nombre de copropriétés nouvellement achevées et données en location n'ont pas été aussi favorables qu'auparavant à la demande de logements locatifs traditionnels. Ces facteurs ont eu pour résultat d'exercer des pressions à la baisse sur le taux d'inoccupation des logements locatifs en Ontario au printemps », a déclaré Ted Tsiakopoulos, économiste régional à la SCHL pour l'Ontario.

Les taux d'inoccupation ont régressé dans près de la moitié des centres urbains de la province; ailleurs, ils ont augmenté ou sont demeurés sensiblement les mêmes. Les baisses les plus marquées ont été enregistrées à Brantford (1,8 %), Hamilton (1,8 %) et Guelph (0,6 %). Les taux d'inoccupation les plus bas ont été relevés à Guelph (0,6 %), à Barrie (1,7 %) et à Toronto (1,8 %) et les plus hauts, à Windsor (4,9 %), à Thunder Bay (4,7 %) et dans le Grand Sudbury (4,6 %).

Dans les immeubles faisant partie de l'univers qu'ont en commun l'Enquête(3) du printemps 2014 et celle du printemps 2015, le loyer moyen des appartements de deux chambres a augmenté de 2,1 % dans la province, alors qu'il avait progressé de 2,7 % un an plus tôt. Les plus fortes hausses de loyer pour les appartements de deux chambres faisant partie de l'échantillon fixe ont été observées à Hamilton (3,5 %), London (3,2 %) et Guelph (2,9 %), et les plus faibles, à Kitchener (1,5 %), Peterborough (1,6 %) et Ottawa (1,7 %). La progression modérée du revenu et la concurrence plus vive qu'auparavant livrée par les copropriétés données en location ont eu pour effet de réduire la croissance des loyers de l'échantillon fixe dans la province, en particulier pour les logements se louant plus cher que la moyenne.

Pour consulter les données sur le marché locatif, en français ou en anglais, veuillez cliquer sur le lien suivant : Rapports sur le marché locatif - Printemps.

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(1) L'Enquête sur les logements locatifs porte sur les immeubles d'initiative privée comptant au moins trois logements locatifs.

(2) Un centre urbain compte au moins 10 000 habitants.

(3) Comparer, d'année en année, les loyers moyens des logements neufs et existants confondus peut mener à des conclusions légèrement trompeuses, car les unités neuves ont tendance à se louer plus cher que celles de construction moins récente. En excluant les immeubles neufs pour ne garder que les immeubles existants qu'ont en commun les univers des enquêtes d'avril 2014 et d'avril 2015, il est possible de se faire une meilleure idée de l'augmentation réelle qu'ont subie les locataires.

Données supplémentaires disponibles sur demande

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