Budget 2016 : Selon l'IPFPC, le gouvernement du Nouveau-Brunswick aurait dû être plus avisé


OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 2 fév. 2016) - Le budget 2016 du gouvernement du Nouveau-Brunswick met en lumière une occasion manquée de tirer des leçons de l'expérience fédérale de la dernière décennie, selon l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC).

« Ces 10 dernières années, les Canadiens ont appris à leurs dépens ce qu'il leur en coûte quand les gouvernements réduisent les dépenses et suppriment les emplois en fonction d'une cible financière arbitraire, explique la présidente de l'IPFPC, Debi Daviau. Les conséquences socioéconomiques sont terribles, non seulement pour les travailleurs touchés et leur famille, mais aussi pour les collectivités locales qui perdent les programmes et services essentiels dont elles ont besoin ».

La province dispose de plusieurs moyens efficaces d'atteindre ses objectifs financiers sans faire de compressions. Un élément clé de la stratégie budgétaire du gouvernement aurait dû être la réduction de sa dépendance à la sous-traitance des services par le secteur privé, qui coûte des millions de dollars par année aux contribuables néobrunswickois, alors que les employés du gouvernement peuvent faire la plus grande partie de ce travail à moindre coût. Laisser tomber l'idée de transformer le régime de retraite de plus d'employés provinciaux en régime de retraite à risques partagés est un autre moyen d'y arriver. En juin 2015, l'IPFPC a envoyé au premier ministre Brian Gallant un plan détaillé expliquant comment la province pourrait économiser 50 M$ tout en rétablissant le régime à prestations de retraite déterminées de ses membres, mais la province a ignoré ses recommandations.

« Nous encourageons fortement le gouvernement à tirer des leçons du passé. Les gens du Nouveau-Brunswick doivent connaître les détails de ces compressions et de leurs conséquences réelles sur les services de première ligne. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick doit tenir de vraies consultations avec tous les intervenants pour trouver des solutions de rechange et des façons d'atténuer les effets négatifs de ce budget. Nous sommes toujours prêts à travailler avec le gouvernement pour trouver des solutions économiques qui contribueront à améliorer la situation financière de la province sans nuire aux services à la population », conclut Mme Daviau.

L'Institut professionnel de la fonction publique du Canada représente près de 55 000 professionnels du secteur public canadien, dont des centaines d'employés professionnels hautement qualifiés du gouvernement du Nouveau-Brunswick, tels que des agrologues, des agronomes, des architectes, des avocats et des procureurs de la Couronne, des ingénieurs, des arpenteurs, des avocats de l'aide juridique et des vétérinaires.

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