Collections en ligne : Le Musée canadien de la nature lance un nouveau site riche de 710 000 entrées d'histoire naturelle


OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 26 mars 2014) - Le Musée canadien de la nature, qui est le musée national d'histoire naturelle du Canada, donne libre accès à sa banque de données scientifiques qui comprend plus de 710 000 entrées sur les plantes, les animaux, les fossiles et les minéraux qui font partie des collections nationales du Musée. Un outil de recherche est mis en ligne sur le site Web du Musée à nature.ca/collections-en-ligne.

Les objets numérisés représentent environ le quart (22 %) des quelque 3,2 millions « d'unités catalogables » de matériel biologique et minéral du Musée. Au total, le Musée conserverait plus de 10,5 millions de spécimens individuels dont l'acquisition s'est échelonnée sur plus de 150 ans. Les collections, qui représentent le territoire canadien et d'autres régions du monde, sont entreposées et conservées au Campus du patrimoine naturel du Musée situé à Gatineau, au Québec.

« Cet accès en ligne ouvre d'énormes possibilités, car on diffuse dans l'Internet les données associées à une vaste collection et on permet ainsi à toutes sortes de gens de poser des questions sur le monde naturel, explique Mark Graham, Ph.D., vice-président à la recherche et aux collections du Musée. Grâce à cet outil, le chercheur est en mesure de choisir les données qu'il veut, de les utiliser librement et de les appliquer aux questions scientifiques qu'il se pose. » Cet accès en ligne pourra également réduire les prêts de spécimens précieux, les communications directes avec les conservateurs ou les visites dans les réserves.

Les données des collections d'histoire naturelle et les images associées peuvent avoir diverses applications. Elles peuvent servir à suivre les progrès des espèces envahissantes, à mieux comprendre la concurrence dans un écosystème, à cartographier les changements d'un habitat ou l'aire de distribution d'une espèce au fil du temps, à délimiter les zones peu étudiées en vue d'y faire des collectes, ou encore à la modélisation par ordinateur dans des questions comme les changements climatiques.

Pour les musées d'histoire naturelle, numériser signifie diffuser en ligne les données concernant un spécimen ou un objet, lesquelles se trouvent en général sur l'étiquette ou encore sous forme de notes de terrain. Parmi ces données figurent le nom scientifique du spécimen, la date et le lieu de collecte, le nom du collecteur et d'autres renseignements pertinents comme le type d'habitat.

« Bref, on note tout ce qui peut nous renseigner sur ce qu'est le spécimen, sur ce qu'il faisait dans son environnement naturel et sur le lieu où on l'a trouvé », explique Jeff Saarela, Ph.D. Ce chercheur et botaniste du Musée a dirigé l'équipe qui a élaboré la banque de données en collaboration avec l'entreprise de création de logiciels eSolutionsGroup. « Le personnel du Musée numérise les données sur les spécimens depuis plus de 20 ans, mais c'est la première fois qu'elles sont réunies en un portail unique et facilement accessibles dans le monde entier. »

La base de données a été enrichie d'environ 16 000 enregistrements dotés d'images de haute résolution (en majorité des spécimens de plantes de l'Herbier national du Canada conservé au Musée). Il est facile de numériser des plantes, car elles ont été pressées, séchées et conservées à plat sur des feuilles à des fins d'étude. De plus, des cartes faisant appel aux coordonnées du système GPS indiquent, d'un simple coup d'oeil, la provenance du spécimen.

On peut effectuer la recherche selon cinq grandes catégories : la discipline (minéralogie, paléobiologie, botanique et zoologie), la classification taxonomique (convention des noms scientifiques), le lieu (latitude/longitude ou localité géographique), les données relatives au spécimen comme son numéro au catalogue, ou la date à laquelle l'enregistrement a été mis à jour.

On a également normalisé les champs dans le but d'intégrer nos données à des projets internationaux comme la Global Biodiversity Information Facility, dont le siège se trouve au Danemark. Ce réseau donne libre accès aux données scientifiques des organisations participantes, musées, universités, agences gouvernementales, ONG et laboratoires représentant plus de 50 pays.

Le Musée continuera d'enrichir son portail Collections en ligne de quelque 16 000 enregistrements chaque année. Jusqu'à présent, on a donné la priorité aux enregistrements existant dans des bases de données internes du Musée, aux spécimens types (ceux dont on se sert pour décrire une nouvelle espèce), aux nouveaux spécimens collectés à des fins d'étude par les chercheurs du Musée et aux domaines dans lesquels excelle le Musée comme les spécimens de l'Arctique.

« Ce projet permet au Musée canadien de la nature d'ouvrir ses réserves au monde entier et il permet à tous de consulter en ligne les données sur les spécimens qui les intéressent », déclare Jeff Saarela.

Un mot sur le Musée canadien de la nature

Le Musée canadien de la nature est le musée national de sciences et d'histoire naturelles du Canada. Il procure des recherches fondées sur les faits, des expériences inspirantes et un engagement constructif à l'égard de la nature d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Il parvient à son but grâce à ses recherches scientifiques, à sa collection de 10,5 millions de spécimens, à ses programmes éducatifs, à ses expositions permanentes et itinérantes et à son dynamique site Web, nature.ca. Le Musée détient des collections qui figurent parmi les plus belles du monde, notamment celles des plantes et des poissons de l'Arctique, des dinosaures à cornes, des lichens et des coléoptères tropicaux.

Renseignements:

Renseignements pour les médias :
Dan Smythe
Agent principal de relations avec les médias
Musée canadien de la nature
613.566.4781; 613.698.9253 (cell.)
dsmythe@mus-nature.ca