Déclaration du président de Pétrolia inc.


QUÉBEC, QUÉBEC--(Marketwired - 15 fév. 2016) - Pétrolia (TSX CROISSANCE:PEA) publie l'intégral de la déclaration prononcée aujourd'hui lors d'une conférence de presse par son président- directeur général, monsieur Alexandre Gagnon:

« Depuis le 28 mai 2014, j'occupe la fonction de président-directeur général de la société Pétrolia, une entreprise québécoise qui a vu le jour en 2002 et dont le siège social est situé dans la ville de Québec. Depuis notre fondation, nous nous sommes toujours enorgueillis d'employer une main-d'œuvre québécoise et de transiger le plus possible avec des fournisseurs québécois.

À titre de société publique inscrite à la Bourse de croissance, nous comptons plusieurs centaines de petits investisseurs québécois, lesquels ont cru opportun de supporter le potentiel d'une entreprise locale comme la nôtre. En fait, par le biais de Ressources Québec, tous les Québécois sont, en quelque sorte, actionnaires de Pétrolia puisque, pour une première fois en 2012, puis de nouveau en 2015, le gouvernement du Québec a souscrit à un total d'environ 16 % de notre capital-actions. Il est ainsi notre plus important actionnaire.

Bref, Pétrolia est fière d'être québécoise et elle assume pleinement son statut et les responsabilités qui en découlent. Elle est aussi fière de compter sur le gouvernement du Québec comme partenaire et comme actionnaire.

Depuis sa création, la mission de notre entreprise a toujours été la même : identifier le potentiel en hydrocarbures sur le territoire québécois et déterminer sa viabilité économique.

Nous avons toujours cru qu'il valait mieux exploiter nos ressources selon les plus hauts standards environnementaux et les meilleures pratiques d'acceptabilité sociale que de consommer, les yeux fermés, les ressources de l'Algérie, du Kazakhstan ou du Liberia, là où les encadrements réglementaires et les principes environnementaux sont quasi inexistants. À cet égard, nous nous inspirons de pays modèles, que ce soit la Norvège et le Danemark.

De plus, développer la filière des hydrocarbures correctement et rigoureusement, c'est aussi permettre au Québec d'améliorer sa balance commerciale, nous qui voyons, bon an mal an, entre 11 et 15 G$ de dollars s'envoler vers l'étranger.

Depuis quelques mois, on parle abondamment d'Anticosti et de Pétrolia. Permettez-moi de rappeler certains éléments factuels.

L'historique de notre partenariat avec le gouvernement du Québec remonte au premier semestre de 2012 alors que des discussions ont été entreprises avec le gouvernement dirigé par le premier ministre Jean Charest. Ces discussions et négociations se sont poursuivies sur une période de plusieurs mois sous le gouvernement de Pauline Marois pour finalement culminer avec la conclusion d'une série d'accords contractuels en date du 31 mars 2014.

Ces contrats ont permis la création de la société en commandite Hydrocarbures Anticosti SEC dont l'object principal réside dans la mise en œuvre d'un programme d'exploration destiné à démontrer la viabilité commerciale des ressources en hydrocarbures de l'île d'Anticosti ainsi que d'évaluer sa rentabilité, advenant une exploitation.

Pétrolia détient 21,7 % des droits dans la société en commandite Hydrocarbures Anticosti SEC alors que le gouvernement du Québec, par l'entremise de Ressources Québec, en détient 35 %.

Le programme d'exploration, qui est l'objet même des contrats, prévoit la réalisation d'une campagne de sondages stratigraphiques et de trois forages pétroliers avec fracturation.

Dans le cadre des contrats, Pétrolia Anticosti, filiale de Pétrolia, est désignée et mandatée comme opérateur et responsable des services administratifs de la société en commandite. Il lui revient donc, à ce titre, de voir à la saine exécution des contrats et à la réalisation des objectifs qui y sont identifiés.

À cet égard, les sondages stratigraphiques réalisés en 2014 et 2015, conformément aux contrats, ont permis de confirmer le potentiel substantiel en hydrocarbures découvert lors de travaux antérieurs et d'envisager la poursuite du programme avec un haut niveau d'optimisme.

Ces sondages ont également permis de positionner, avec précision, les sites des trois forages pétroliers prévus au contrat, lesquels doivent être réalisés au cours de l'été 2016.

Toujours dans le respect des contrats, Pétrolia Anticosti, au nom d'Hydrocarbures Anticosti, a procédé le 8 février dernier, après avoir rempli toutes les conditions, au dépôt d'une demande de certificat d'autorisation pour la réalisation des trois forages pétroliers avec fracturation. Cette demande est actuellement à l'étude par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les Changements climatiques en fonction de critères objectifs et précis établis dans un cadre réglementaire adopté par le gouvernement entre 2013 et 2015. Ce cadre réglementaire est strict, voilà pourquoi nous avons enrichi notre dossier des mesures de protection environnementales les plus modernes et les plus raffinées; une approche confirmée à ce jour par plus de 700 inspections réalisées sur le terrain par deux différents ministères. Le respect de l'environnement et des communautés font parties intégrantes de la démarche de Pétrolia et de Pétrolia Anticosti. Dans bien des cas, nous allons même au-delà des lignes directrices gouvernementales déjà contraignantes.

Aussi, à titre d'opérateur, Pétrolia Anticosti est fière de confirmer qu'elle a, à ce jour, respecté intégralement l'ensemble des obligations contractuelles qui la lient avec ses associés, et plus particulièrement envers le gouvernement du Québec.

Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que, par décret adopté le 12 février 2014, le gouvernement du Québec a confirmé qu'il était dans son intérêt (et donc dans l'intérêt des Québécois en général) de confirmer le potentiel pétrolier de l'île d'Anticosti. Ce décret est toujours en vigueur. D'ailleurs, c'est notamment en raison de l'intérêt public associé à ces activités que les partenaires de la société en commandite se sont engagés spécifiquement à ne rien faire qui soit susceptible de nuire à ses opérations ou à l'atteinte de ses objectifs.

Dans une série de déclarations constamment amplifiées et formulées sans aucun préavis, le premier ministre Philippe Couillard semble remettre en question le respect des contrats.

Plus encore, alors que tous les titulaires qui ont occupé le poste de ministre de l'Environnement ont toujours plaidé qu'aucune ingérence politique ne survenait dans la délivrance des certificats d'autorisation, le premier ministre a laissé sous-entendre que, dans le cas de la réalisation des trois forages pétroliers avec fracturation, les fonctionnaires « feront ce qu'on leur dira », portant gravement atteinte à l'autonomie et à l'indépendance devant gouverner ce processus.

Cette déclaration est d'autant plus surprenante que l'étude hydrogéologique, sur laquelle le gouvernement semble maintenant vouloir s'appuyer, n'est pas encore complétée. Rappelons ici qu'il nous aura fallu insister à tous les paliers du gouvernement, jusqu'au secrétaire général, pour que finalement l'État décide de nous autoriser à mener une telle étude que nous jugeons essentielle. À l'époque, le gouvernement n'en voyait pas la pertinence.

Dans le cadre de ces nombreuses déclarations, le premier ministre a utilisé les termes « délabrement », « saccage », « destruction », comme si nous étions à l'aube d'une exploitation massive et désordonnée des ressources pétrolières d'Anticosti.

Or, il y a lieu de remettre les pendules à l'heure.

En ce qui a trait à la phase exploratoire instituée par décret et encadrée par des contrats dûment signés par des partenaires de bonne foi, nous soumettons qu'elle relève de la sphère contractuelle et du devoir de toute personne d'agir en conformité avec ses engagements et dans le respect de la confiance que ses associés lui ont manifestée.

Toute éventuelle exploitation des ressources relève de décisions subséquentes qui soulèveront certainement des enjeux politiques et qui permettront à la société québécoise de débattre sereinement, dans une atmosphère démocratique.

Les trois forages pétroliers avec fracturation prévus dans les ententes ne justifient en rien le recours à des termes catastrophiques, d'autant plus que l'aménagement des trois sites de forage totalise 0.06 km2 sur un territoire qui en compte 8 000. On est loin ici du délabrement annoncé par le premier ministre.

Pour une raison qui demeure inconnue, le gouvernement a coupé tout canal de communication depuis la Conférence de Paris sur le climat. Jamais il n'a cru bon de convoquer ses partenaires et/ou son opérateur pour partager son orientation ou adresser quelconque inquiétude. Jour après jour, il commente le dossier par l'entremise des médias, mais jamais avec ses partenaires.

Il est vrai que nous devons tous agir de façon à assurer la préservation de l'environnement et de nos milieux naturels dans une approche de développement durable, comme nous l'avons toujours fait. Mais il est également vrai que nous devons tout faire afin de maintenir la crédibilité des engagements souscrits par l'État et l'intégrité des processus administratifs associés à l'émission des permis et des autorisations.

Nous soumettons que le débat lancé à la conférence de Paris fait tout simplement abstraction des contrats et de leur caractère obligatoire. Nous réitérons à cet effet que l'objectif fondamental de ces contrats est d'identifier avec précision, une fois pour toutes, et dans l'intérêt supérieur des Québécois, le potentiel énergétique de l'île d'Anticosti afin qu'ultérieurement, dans un cadre démocratique, les décisions quant à son exploitation puissent être prises en toute connaissance de cause.

Enfin, j'entends depuis quelques jours le premier ministre encenser nos projets en Gaspésie, une façon de démontrer que son gouvernement n'est pas fermé à la mise en valeur des hydrocarbures et que sa prise de position dans Anticosti n'est pas idéologique. Or, en nous attaquant avec constance et virulence, quel message envoie-t-il?

Dans cette optique, parce que nous sommes animés du désir de bâtir quelque chose de grand, selon les plus hauts standards et avec l'adhésion des communautés, nous sollicitons à nouveau le premier ministre du Québec pour qu'il accepte, enfin, de nous rencontrer et de nous informer directement des orientations gouvernementales relatives à la phase d'exploration et aux contrats en vigueur. Nous lui rappelons à cet effet que nous sommes son partenaire et c'est à ce titre que nous désirons clarifier les incompréhensions qui semblent se multiplier et endiguer les préjudices qui en découlent.

Nous méritons d'être traités avec respect. Nous sommes des partenaires après tout. »

À propos de Pétrolia

Pétrolia est une société d'exploration pétrolière et gazière junior qui possède des intérêts sur un territoire de plus de 16 000 km² [4 millions d'acres], soit près de 23 % du territoire québécois sous permis. La signature d'un partenariat sur l'île d'Anticosti a mené à la création de la société en commandite Hydrocarbures Anticosti S.E.C., dont 21,7 % des intérêts sont détenus par Pétrolia. Afin de mener à bien l'ensemble des opérations du projet, Pétrolia Anticosti inc., filiale de Pétrolia, en a été désigné l'opérateur. Pétrolia est une compagnie québécoise qui a comme objectif de développer le pétrole d'ici, par des gens d'ici, pour ici. Pétrolia a 80 345 195 d'actions émises et en circulation.

Énoncés prospectifs

Certaines déclarations faites aux présentes peuvent constituer des énoncés prospectifs. Ces déclarations se rapportent à des événements futurs ou à des résultats économiques futurs de Pétrolia et comportent des risques, incertitudes et autres facteurs connus et inconnus, qui pourraient modifier de manière appréciable leurs résultats, rendements ou réalisations par rapport à ce qu'expriment ou laissent entendre les déclarations de Pétrolia. Les événements ou résultats réels pourraient être très différents. Conséquemment, la décision d'investir dans les titres de Pétrolia ne devrait en aucun temps être basée sur ces énoncés. Pétrolia décline toute intention ainsi que toute obligation de mettre à jour ces déclarations prospectives.

La Bourse de croissance TSX et son fournisseur de services de réglementation [au sens attribué à ce terme dans les politiques de la Bourse de croissance TSX] n'assument aucune responsabilité quant à la pertinence ou à l'exactitude du présent communiqué.

Renseignements:

Alexandre Gagnon
Président-directeur général
418-657-1966
agagnon@petrolia-inc.com

Pour entrevues :
Jean-François Belleau
Directeur des affaires publiques et gouvernementales
418-657-1966
jfbelleau@petrolia-inc.com