Déclaration du SUT


TORONTO, ONTARIO--(Marketwired - 31 oct. 2013) - Un appel renouvelé au Parlement pour l'adoption d'une loi visant à contrer les agressions dont sont victimes les conducteurs d'autobus retentit à l'avant-scène une fois de plus aujourd'hui. À la suite d'une autre attaque brutale, le député libéral Ralph Goodale a tenu une conférence de presse et le Conseil canadien du Syndicat uni du transport (SUT) s'est joint à lui pour insister encore sur la nécessité d'une meilleure protection des travailleurs des transports en commun dans le Code criminel du Canada.

Le projet de loi d'initiative parlementaire, déposé par M. Goodale en mai dernier, réclame qu'il soit tenu compte du facteur aggravant des agressions commises contre des employés vulnérables des transports en commun dans la détermination d'une peine.

Le SUT est satisfait de la reconnaissance et de l'attention qu'ont reçu ce projet de loi et d'autres, tant au Parlement qu'à l'extérieur de ce dernier. Nous croyons que cette mesure législative est à la fois nécessaire et urgente, car pas de jour ne se passe sans que des conducteurs ne soient victimes d'agressions.

Plus de 2 000 opérateurs de véhicules de transport en commun sont victimes annuellement d'agressions qui vont des incidents mineurs comme se faire cracher au visage ou se faire frapper à coups de poing, à des attaques au couteau et à des agressions sexuelles.

Le SUT demande actuellement au ministre fédéral de la Justice des modifications au Code criminel qui reconnaîtraient le nombre accru des agressions contre nos membres, la vulnérabilité de ces travailleurs et les dangers auxquels ils sont exposés.

Nous sommes confiants de voir les députés reconnaître l'importance de ce projet de loi et appuyer une loi plus sévère qui accroîtra la possibilité de poursuivre les auteurs des infractions et prévenir d'autres agressions à l'avenir.

Renseignements:

Mike Mahar
Directeur canadien
Syndicat uni du transport, Canada
416-476-8350