Echouages de jeunes phoques sur les berges : Urgences Mammifères Marins demande la collaboration du public


TADOUSSAC, QUÉBEC--(Marketwire - 16 avril 2012) - Au printemps, les jeunes phoques du Groenland et à capuchon nés pendant l'hiver sont habituellement sevrés. En l'absence de glace, il n'est pas étonnant de les retrouver un peu partout sur les berges. C'est le moment de se rappeler quoi faire pour les aider.

Voici ce que le Réseau québécois d'urgences pour les mammifères marins demande au public :

  1. Restez à plus de 50 m (150 pieds).

  2. Limitez le bruit et l'achalandage.

  3. Gardez vos chiens en laisse.

  4. Évitez de toucher, nourrir, arroser ou déplacer le phoque.

  5. Si l'animal se trouve dans un secteur achalandé et qu'il est à risque de harcèlement, merci de nous le signaler au 1-877-722-5346.

On rapporte ces jours-ci une dizaine de cas de jeunes phoques échoués sur les plages du Québec Maritime, des situations où les animaux sont vulnérables au dérangement par les humains. D'autres cas pourraient survenir dans les prochaines semaines. Déjà, des bénévoles ont installé des affiches sur certains sites, notamment près de Sept-Îles, dans la baie des Chaleurs et dans le Bas-Saint-Laurent, près de Rimouski.

Les jeunes phoques se reposent pendant quelques semaines après le sevrage, vivant des réserves de graisse accumulées pendant l'allaitement, avant d'apprendre à chasser par eux-mêmes. Il est normal qu'un certain pourcentage de ces jeunes meure, et ces populations ne sont pas en péril. C'est pourquoi les experts recommandent de laisser faire la nature : rien ne sera entrepris pour soigner des jeunes phoques qui pourraient paraître mal en point. La consigne est d'éviter que les actions des humains n'aggravent la situation.

Le Réseau québécois d'urgences pour les mammifères marins existe grâce à l'implication de 15 organisations privées et gouvernementales. Il a pour mandat d'organiser, de coordonner et de mettre en œuvre des mesures visant à réduire les mortalités accidentelles de mammifères marins, à secourir des mammifères marins en difficulté et à favoriser l'acquisition de connaissances auprès des animaux morts dans les eaux du Saint-Laurent limitrophes du Québec.

Le Réseau compte aussi sur les riverains et les utilisateurs du Saint-Laurent pour rapporter rapidement tout cas de mammifères marins (baleines et phoques) en difficulté ou mort. Merci de votre précieuse collaboration!

Renseignements:

Véronik de la Chenelière
Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins
(418) 780-3210

Pour en savoir plus sur le Réseau et ses partenaires :
http://bed2.gremm.org/fra/pag.php?PagRef=2-4-11