Hausse du taux d'inoccupation des logements locatifs au Canada


OTTAWA, ONTARIO--(Marketwire - 13 déc. 2012) - Dans les 35 grands centres urbains1 du Canada, le taux d'inoccupation moyen des appartements locatifs a augmenté en octobre 2012 par rapport à un an plus tôt : il est passé de 2,2 à 2,6 %. C'est ce que révèlent les résultats de l'Enquête sur les logements locatifs2 de l'automne diffusés aujourd'hui par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

« Le repli de la formation de ménages chez les jeunes adultes a réduit la demande sur le marché locatif, a déclaré Mathieu Laberge, économiste en chef adjoint au Centre d'analyse de marché de la SCHL. Ce facteur, conjugué à la hausse de l'offre d'appartements construits récemment et destinés à la location, a entraîné une augmentation du taux d'inoccupation national. Par ailleurs, la demande d'appartements en copropriété à louer est restée forte, puisque le taux d'inoccupation est demeuré stable dans la plupart des grands centres urbains du Canada, y compris à Toronto, Montréal et Vancouver. »

En octobre 2012, toujours selon les résultats de l'Enquête réalisée à l'automne par la SCHL, les plus bas taux d'inoccupation des appartements locatifs traditionnels, à l'échelle des grands centres urbains, ont été enregistrés à Regina (1,0 %), Thunder Bay (1,1 %) et Calgary (1,3 %), et les plus élevés, à Saint John (9,7 %), Windsor (7,3 %) et Moncton (6,7 %).

Dans les 35 grands centres urbains réunis, le loyer moyen des appartements de deux chambres dans les immeubles existants s'est accru de 2,2 % d'octobre 2011 à octobre 2012, soit au même rythme que d'octobre 2010 à octobre 2011. Au Canada, le loyer moyen des appartements de deux chambres, immeubles neufs et existants confondus, s'est chiffré à 901 $ en octobre 20123. Parmi les grands centres urbains du pays, les loyers mensuels moyens les plus élevés dans la catégorie des appartements de deux chambres (immeubles neufs et existants confondus) ont été enregistrés à Vancouver (1 261 $), Toronto (1 183 $) et Calgary (1 150 $), et les plus bas, à Saguenay (549 $), Trois-Rivières (550 $) et Sherbrooke (578 $).

L'Enquête sur les logements locatifs que la SCHL a menée en octobre 2012 englobe aussi les appartements en copropriété offerts en location dans 11 grands centres urbains, dont Vancouver, Toronto et Montréal. Les taux d'inoccupation de ce type de logements variaient entre 3,2 %, à Ottawa, et 0,9 %, à Saskatoon. Ils étaient restés stables par rapport à octobre 2011 dans la plupart des centres. C'est à Vancouver (1 662 $) que les appartements en copropriété de deux chambres se louaient le plus cher en moyenne, et à Québec (1 022 $) qu'ils étaient les plus abordables.

Mettant à contribution plus de 65 ans d'expérience à titre d'organisme national responsable de l'habitation au Canada, la SCHL aide les Canadiens à accéder à un éventail de logements durables, abordables et de qualité. Elle offre également des données, des analyses et des rapports fiables, impartiaux et actuels sur le marché de l'habitation pour aider les consommateurs et le secteur de l'habitation à prendre des décisions éclairées.

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1 Les principaux centres urbains correspondent aux régions métropolitaines de recensement (RMR) définies par Statistique Canada. Font exception la RMR d'Ottawa-Gatineau, qui est considérée comme deux centres distincts pour les besoins de l'Enquête sur les logements locatifs, et Charlottetown, qui est une agglomération de recensement (AR).

2 La SCHL mène l'Enquête sur les logements locatifs deux fois l'an, en avril et en octobre, afin de connaître les taux d'inoccupation, les taux de disponibilité et les loyers des logements locatifs d'initiative privée dans tous les centres urbains de 10 000 habitants ou plus au Canada. Des rapports sont publiés en juin et en décembre.

L'Enquête de l'automne porte sur les immeubles d'appartements et de maisons en rangée comptant au moins trois unités locatives. Contrairement à celle du printemps, elle fournit des données sur : a) les zones géographiques dont sont constitués les centres urbains; b) le marché locatif secondaire (appartements en copropriété, maisons individuelles, jumelés, duplex et appartements accessoires offerts en location).

3 Comparer, d'année en année, les loyers moyens des logements neufs et existants confondus peut mener à des conclusions légèrement trompeuses, car les unités neuves ont tendance à se louer plus cher que celles de construction moins récente. En excluant les immeubles neufs pour ne garder que les immeubles existants qu'ont en commun les univers d'enquête d'octobre 2011 et d'octobre 2012, il est possible de se faire une meilleure idée de l'augmentation réelle qu'ont subie les locataires.

Le présent communiqué est publié intégralement dans Internet, au www.cmhc-schl.gc.ca.

Pour consulter l'édition 2012 des rapports sur le marché locatif produits par la SCHL, veuillez cliquer sur les liens suivants :

Nota : des tableaux présentant des données sur les taux d'inoccupation, les taux de disponibilité et les loyers sont disponibles à l'adresse suivante : http://media3.marketwire.com/docs/schl1213_TAB.pdf.

(Also available in English)

Renseignements:

Charles Sauriol
Relations avec les médias, SCHL
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csauriol@cmhc-schl.gc.ca