La réforme du Régime de pensions du Canada préoccupe les employeurs, mais ils sont nombreux à tarder à se préparer au changement

Un sondage d'Aon indique que moins de la moitié des employeurs se prépareront à la réforme du RPC en 2017


TORONTO, ON--(Marketwired - 16 janvier 2017) - Alors que le gouvernement s'est engagé à aller de l'avant avec sa réforme du Régime de pensions du Canada (RPC), il existe un besoin pressant pour les employeurs canadiens d'évaluer la rémunération, les régimes de retraite et les avantages sociaux des employés, et de se préparer à intégrer le nouveau RPC dans leurs stratégies de rémunération globale. Or, selon un sondage mené par Aon Hewitt, l'entreprise mondiale de solutions en matière de talent, de retraite et de santé d'Aon plc (NYSE: AON), la plupart des employeurs canadiens n'ont toujours pas entrepris cette tâche importante. En fait, moins de la moitié des employeurs canadiens sondés disent qu'ils planifieront en vue de la bonification du RPC cette année, et environ la même proportion ignorent à quel moment ils entreprendront ce processus de planification.

Le sondage, réalisé au début d'octobre, a permis de compiler les réponses de près de 250 organisations canadiennes des secteurs privé et public concernant leurs attitudes et leur niveau de préparation à l'égard de l'expansion du RPC; 95 % des entreprises sondées offrent une forme de régime de retraite (prestations déterminées, cotisation déterminée ou hybride PD/CD).

Au moment de son entrée en vigueur en 2019, la bonification du RPC pourrait avoir une incidence considérable sur la rémunération des employés, les formules de financement des prestations de retraite, les stratégies de rémunération globale et d'autres facteurs. Pour les employeurs canadiens, les défis et occasions résultant du RPC bonifié consistent à intégrer les changements à leurs stratégies de rémunération et de retraite. " La bonification du RPC est suffisamment importante pour comporter des avantages significatifs, et néanmoins suffisamment modeste pour ne pas entraîner l'élimination de régimes de retraite d'employeur, déclare Allan Shapira, directeur général et associé exécutif, Aon Hewitt. Le défi pour les employeurs est maintenant de déterminer la meilleure façon d'intégrer un RPC bonifié dans leurs stratégies de rémunération globale. "

Selon le sondage d'Aon, seulement 13 % des employeurs ont commencé à planifier en vue de la réforme du RPC, et 35 % le feront d'ici octobre 2017. Pendant ce temps, 46 % des répondants disent ne pas savoir quand ils commenceront à se préparer à cette réforme.

Les employeurs sondés partagent certaines préoccupations. Nombre d'entre eux (36 %) s'inquiètent de la complexité administrative accrue; d'autres (22 %) sont préoccupés par les réactions potentiellement négatives des employés. La principale préoccupation, mentionnée par 65 % des répondants, est l'augmentation des coûts, bien qu'il n'y ait pas de consensus sur la meilleure façon d'aborder cet enjeu. Les deux tiers des répondants disent qu'ils ne savent tout simplement pas comment ils vont gérer ces coûts supplémentaires. Parmi ceux qui le savent, environ le quart (27 %) disent prévoir absorber toute augmentation des coûts; 8 % disent qu'ils apporteront des changements à leurs régimes de retraite actuels, et 6 % prévoient modifier d'autres régimes d'avantages sociaux. Seulement 3 % des répondants disent prévoir examiner leurs régimes de soins médicaux pour trouver du financement, bien que les changements apportés au RPC donnent aux employeurs une occasion de regarder l'ensemble de leur budget de prestations de retraite, de rémunération et d'assurance santé (avant et après le départ à la retraite) afin d'en maximiser la valeur.

Selon Aon, il est vital pour les employeurs de disposer d'une stratégie exhaustive visant à intégrer le nouveau RPC à leurs stratégies de rémunération globale. La plupart des régimes de retraite d'employeurs sont conçus pour cibler un niveau de prestation global pour les employés, lequel comprend les prestations existantes du RPC. Dans leur planification en vue de la bonification du régime public, évaluer si les prestations de retraite demeurent adéquates à la lumière d'un RPC bonifié devrait être la priorité des employeurs. Pourtant, selon le sondage d'Aon, 7 % seulement des répondants disent profiter de la bonification du RPC pour réévaluer l'ensemble de leur stratégie de rémunération globale, et 18 % ont l'intention de le faire. Plus de la moitié (57 %) n'ont pas encore de plan.

" Plusieurs bonnes raisons justifient la longue période d'implantation du RPC bonifié, mais les promoteurs de régimes de retraite ne devraient pas la considérer comme un sursis, ajoute William da Silva, associé exécutif et directeur de la pratique nationale Retraite, chez Aon Hewitt. Le travail pour concevoir, mettre en œuvre, communiquer et administrer les changements est important et ne devrait pas être sous-estimé par les employeurs. "

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