Le Conseil canadien du Syndicat uni du transport demande au fédéral de durcir les peines prévues au Code criminel pour les agressions contre des conducteurs de véhicules de transport public


OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 7 mai 2013) - Trente-et-un dirigeants du Conseil canadien du Syndicat uni du transport (SUT) sont à Ottawa pour convaincre le gouvernement du Canada que leurs membres - plus de 30 000 travailleurs - ont besoin d'une meilleure protection, compte tenu de l'augmentation du nombre des agressions dont ils sont victimes dans l'exercice de leurs fonctions.

« Il devient de plus en plus dangereux pour nos membres de faire leur travail, déclare Mike Mahar, directeur du Conseil canadien. La fréquence et la gravité des attaques contre les conducteurs de véhicules de transport public ne cessent d'augmenter. Au Canada, 40 % des chauffeurs d'autobus ont été victimes de voies de fait pendant leur service au cours de leur carrière. »

Le SUT veut que le gouvernement fédéral modifie le Code criminel pour renforcer les moyens de dissuasion et fasse en sorte que les voies de fait contre des conducteurs de véhicule de transport public en devoir constituent obligatoirement un facteur aggravant dans la détermination de la peine.

Les représentants du SUT discuteront aujourd'hui de cette question avec les députés et les sénateurs.

L'Association canadienne du transport urbain, la Fédération canadienne des municipalités, des associations de policiers et de nombreux députés et sénateurs appuient le SUT dans sa démarche.

« Pour le moment, les lois ne nous protègent pas suffisamment, dit M. Mahar. Il y a eu des cas où l'un de nos membres s'est fait agresser le matin. La police a arrêté l'agresseur qui a ensuite été relâché et qui est revenu l'après-midi s'en prendre de nouveau au même conducteur. »

M. Mahar croit que « ces individus devraient être poursuivis dans toute la mesure prévue par la loi. La modification que nous demandons au Code criminel garantira qu'ils le seront effectivement. »

M. Mahar fait observer que les conducteurs de véhicule de transport public travaillent souvent seuls et à toute heure du jour et de la nuit. Ils travaillent dans un compartiment d'où ils ne peuvent s'échapper et très souvent, ils sont complètement isolés ou presque. Tous ces facteurs les rendent plus vulnérables que les travailleurs ordinaires.

Malgré des années d'efforts décuplés de l'industrie du transport public pour réduire le nombre de voies de fait par la formation, le soutien en temps réel et l'installation de caméras, les attaques continuent d'augmenter. Les actes de violence vont de crachats aux attaques au couteau et aux agressions sexuelles, en passant par les coups de poing à la tête. Un grand nombre de ces actes peuvent causer la mort et mettre fin à une carrière.

Tous ces actes sont dégradants et criminels.

« Les actes de violence contre nos membres sont intolérables, ajoute M. Mahar. À une époque où le transport public doit prendre de l'expansion pour soutenir le commerce dans des régions comme Toronto et Hamilton, de nombreux employés quittent la profession et de nombreux autres choisissent de ne pas s'y engager en raison de ces menaces. »

Renseignements:

Sussex Strategy Group
Wendy Noble
Chargée des Affaires gouvernementales fédérales
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