Le gouvernement annonce un financement pour améliorer le Centre de justice pour les enfants de Saskatoon


SASKATOON, SASKATCHEWAN--(Marketwire - 10 nov. 2011) - Maurice Vellacott, député fédéral de Saskatoon-Wanuskewin, a annoncé aujourd'hui, au nom de l'honorable Rob Nicholson, C.P., c.r., député fédéral de Niagara Falls, ministre de la Justice et procureur général du Canada, l'octroi d'un financement fédéral destiné à améliorer le Centre de justice pour les enfants de Saskatoon (Saskatoon Centre for Children's Justice). Ce projet met à contribution le service de police, le bureau du procureur de la Couronne, les autorités sanitaires et les organismes de protection de l'enfance dans le but d'aider les jeunes victimes d'actes criminels.

« Le gouvernement s'est engagé à protéger les victimes d'actes criminels et à leur permettre de se faire entendre dans le système de justice pénale, a déclaré le ministre Nicholson. Aujourd'hui, nous sommes fiers d'aller de l'avant avec cette importante initiative en nous associant avec divers organismes de Saskatoon dans le but d'améliorer un établissement consacré aux enfants qui défend les jeunes victimes d'actes criminels. »

Le but du Centre de justice pour les enfants de Saskatoon est comparable à celui des centres d'appui aux enfants qui se créent un peu partout au Canada et dans le monde, c'est-à-dire réduire au minimum le traumatisme vécu par un enfant victime d'un acte criminel ou par un jeune qui a été témoin d'un crime grave. Un centre d'appui aux enfants regroupe des spécialistes qui travaillent dans un cadre adapté aux enfants afin d'aider les enfants et les jeunes victimes ou témoins d'actes criminels à s'y retrouver dans le système de justice pénale.

« Le Centre de justice pour les enfants de Saskatoon est un partenariat auquel participent de nombreux organismes communautaires locaux qui aident les jeunes victimes d'actes criminels et les enfants témoins d'un crime grave, a déclaré le député Maurice Vellacott. Le gouvernement met tout en œuvre pour défendre les personnes les plus vulnérables de notre collectivité. »

« La région sanitaire de Saskatoon est heureuse d'offrir un soutien en santé mentale aux enfants qui vivent un traumatisme en raison d'actes criminels commis par autrui », a indiqué Tracy Muggli, directrice des services de santé mentale et de lutte contre les dépendances de la région sanitaire de Saskatoon. « Nous nous réjouissons à l'idée de travailler avec des partenaires communautaires afin d'offrir à ces enfants et à leur famille un meilleur accès aux services de soutien en santé mentale. »

Le financement fédéral de 108 590 $ sur deux ans provient des 5,25 millions de dollars, étalés sur cinq ans, qui ont été annoncés le 7 octobre 2010 et qui sont accessibles grâce au Fonds d'aide aux victimes du ministère de la Justice. En 2007, le gouvernement a annoncé la Stratégie fédérale d'aide aux victimes et a affecté 52 millions de dollars sur quatre ans pour répondre aux besoins des victimes d'actes criminels. Dans le Budget de 2011, le gouvernement a annoncé un nouveau financement de 26 millions de dollars, réparti sur les deux prochaines années, afin de poursuivre la Stratégie fédérale d'aide aux victimes.

FICHE D'INFORMATION :

LES CENTRES D'APPUI AUX ENFANTS

Un centre d'appui aux enfants (CAE) adopte une approche continue, concertée et collaborative dans le but de répondre aux besoins des enfants et des jeunes victimes d'actes criminels. Il cherche à réduire au minimum les traumatismes causés par le système de justice pénale en offrant un milieu soucieux du bien-être des enfants et des jeunes qui ont été victimes ou témoins d'actes criminels ainsi que de leur famille.

Les services professionnels offerts par un CAE comprennent des entrevues coordonnées menées par des organismes d'application de la loi et par des procureurs de la Couronne, un examen de l'enfant par un spécialiste de la santé et du counseling traumatologique. L'un des objectifs d'un CAE est de réduire au minimum le nombre d'entrevues et de questions auxquelles l'enfant est soumis afin de lui éviter, dans la mesure du possible, tout traumatisme supplémentaire causé par le système de justice pénale.

Un CAE aide de diverses manières les enfants et leur famille à se retrouver dans le système de justice. Il offre, par exemple, un environnement sécuritaire et confortable tout au long des entrevues menées par les professionnels de la justice pénale pour réduire au minimum le nombre d'entrevues auxquelles l'enfant est soumis et, en fin de compte, améliorer la communication entre les organismes de soutien aux jeunes victimes. Un CAE peut également offrir de l'information et de la formation aux professionnels de la justice sur la façon efficace d'interroger les enfants qui ont été victimes ou témoins d'actes criminels. Par exemple, l'enregistrement des entrevues en format vidéo permet de recueillir de l'information utile susceptible d'aider à la fois les enfants et le système de justice.

Il a également été démontré que les enquêtes menées par un CAE sont rentables et permettent d'accélérer la prise de décision des procureurs de la Couronne concernant le dépôt d'accusations au pénal. Les parents dont les enfants reçoivent les services d'un CAE se disent plus satisfaits du processus d'enquête et des procédures d'entrevue, tandis que les enfants qui bénéficient de ces services sont généralement satisfaits de l'enquête et sont davantage portés à dire qu'ils n'ont pas eu peur pendant le processus médico-legal.

Un CAE vise à favoriser la guérison de l'enfant et à l'aider à se remettre du stress intense et des traumatismes qui découlent des mauvais traitements subis. Il permet également d'accroître la collaboration entre les organismes responsables de la protection des enfants et des jeunes et les organismes d'application de la loi chargés d'enquêter sur les activités criminelles.

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