Le ministre Paradis réintroduit un projet de loi en vue d'éliminer les obstacles au commerce intérieur


OTTAWA, ONTARIO--(Marketwire - 6 oct. 2011) - L'honorable Christian Paradis, ministre de l'industrie, a réintroduit aujourd'hui un projet de loi intitulé Loi sur l'amélioration du commerce intérieur canadien en vue de mettre en œuvre des améliorations au processus de règlement des différends entre gouvernements en vertu de l'Accord sur le commerce intérieur (ACI).

"Le renforcement de l'union économique canadienne est une priorité pour le gouvernement puisque cela est essential pour atteindre notre plein potentiel national" a dit le Ministre Paradis. "A travers ce projet de loi, nous allons assurer la responsabilité de conformité à l'Accord sur le commerce intérieur."

La Loi sur l'amélioration du commerce intérieur canadien proposée va dans le sens des priorités du gouvernement du Canada en matière de commerce intérieur et reflète les modifications apportées à l'ACI en octobre 2009 par le Comité du commerce intérieur, un comité composé de représentants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Des sanctions pécuniaires pouvant aller jusqu'à 5 millions de dollars pourraient être imposées au gouvernement et aux provinces de grande taille en cas de non-respect des obligations en vertu de l'ACI. Les ministres des provinces et des territoires ont entamé des démarches en vue d'instaurer des mesures similaires pour assurer une conformité dans l'ensemble du pays.

"Les canadiens ont donné un mandat fort à notre gouvernement pour viser ce qui importe : créer les emplois et la croissance économique," a dit le Ministre Paradis. "En éliminant les obstacles au commerce intérieur et en promouvant un marché domestique puissant, nous nous tenons à cet engagement."

L'ACI est un accord national selon lequel les gouvernements s'engagent à réduire les obstacles à la libre circulation des personnes, des biens, des services et des investissements à l'intérieur du Canada. L'Accord a été signé par les premiers ministres canadiens en 1994.

Le gouvernement continue de travailler en collaboration avec les provinces et les territoires afin d'éliminer les obstacles à la mobilité de la main-d'œuvre, à l'investissement et au commerce en renforçant l'ACI. En effet, des améliorations importantes y ont été apportées au cours des dernières années, notamment en ce qui a trait à la pleine mobilité de la main-d'œuvre dans les professions réglementées, à une plus libre circulation des produits agricoles, à une transparence accrue des pratiques d'acquisition et à une réduction des obstacles liés au transport.

FICHE D'INFORMATION

Réintroduction de la Loi sur l'amélioration du commerce intérieur canadien

La Loi sur l'amélioration du commerce intérieur canadien démontre l'engagement du gouvernement du Canada à travailler en collaboration avec les gouvernements des provinces et des territoires dans le but de modifier l'Accord sur le commerce intérieur (ACI) et d'accroître la conformité à ses exigences.

En octobre 2009, les ministres représentant les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux au Comité du commerce intérieur ont modifié le mécanisme de conformité pour le règlement des différends entre les gouvernements en vertu de l'ACI dans la cadre de leur engagement à améliorer l'ACI. Ces modifications touchent les sanctions pécuniaires qui pourront désormais être imposées aux administrations qui ne se conforment pas aux dispositions de l'ACI. Les modifications confèrent aussi aux groupes spéciaux chargés de trancher dans les différends les pouvoirs nécessaires pour imposer des sanctions pécuniaires. Le nouveau processus établit également une liste de critères pour la sélection des membres de ces groupes spéciaux et la Loi sur l'amélioration du commerce intérieur canadien vise à mettre en œuvre ces améliorations.

Avec l'adoption de la Loi sur l'amélioration du commerce intérieur canadien, les sanctions pécuniaires imposées au gouvernement du Canada seraient exécutoires au même titre qu'une ordonnance de la Cour fédérale, et elles seraient versées à partir du Trésor. L'importance de la sanction pécuniaire est proportionnelle à la population de l'administration visée. Pour les gouvernements des provinces et des territoires de petite taille, le maximum prévu est de 250,000 $, alors que pour le gouvernement fédéral et les gouvernements de plus grande taille, le maximum est établi à 5 millions de dollars. La Loi sur l'amélioration du commerce intérieur canadien fait aussi en sorte que la nomination de membres des groupes spéciaux par le gouverneur en conseil soit conforme aux nouvelles normes en matière de sélection.

La Loi sur l'amélioration du commerce intérieur canadien comprend d'autres modifications d'ordre technique de moindre importance, comme l'élimination d'un paragraphe redondant dans la Loi sur la responsabilité civile de l'État et le contentieux administratif, et des améliorations aux définitions et aux titres de la Loi de mise en œuvre de l'Accord sur le commerce intérieur afin de refléter les modifications apportées à l'ACI. Comme la Loi sur l'amélioration du commerce intérieur canadien ne s'applique qu'au gouvernement du Canada, les provinces et les territoires prennent actuellement les mesures nécessaires pour adopter des modifications similaires.

Les efforts actuels en vue de renforcer l'application de l'ACI et d'accroître la responsabilité des gouvernements découlent des recommandations formulées par les intervenants du secteur privé, les organismes internationaux et les groupes de réflexion. Ces groupes ont insisté sur le peu de pouvoir que possédaient les groupes spéciaux chargés de trancher dans les différends en vertu de l'ACI. De façon plus globale, ils ont aussi exprimé leur souhait de voir un leadership fédéral accru en ce qui a trait à l'élimination des obstacles au commerce intérieur. Ces efforts sont compatibles avec les priorités du gouvernement fédéral de créer une union économique plus forte et de travailler avec les provinces et les territoires dans le but à éliminer les barrières internes au commerce et à la mobilité de la main d'oeuvre.

L'Accord sur le commerce intérieur a été signé en 1994 par 13 gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux dans le but de réduire les obstacles à la libre circulation des personnes, des biens, des services et des investissements. Depuis 2007, le gouvernement du Canada travaille avec les provinces et les territoires afin d'assurer une plus grande mobilité de la main-d'œuvre, d'introduire dans l'ACI un chapitre portant sur l'agriculture, et de renforcer les dispositions contenues dans les chapitres touchant l'investissement et l'acquisition. Les efforts visant à harmoniser la réglementation, à améliorer les pratiques d'acquisition et à renforcer l'efficacité de l'ACI au moyen de son processus de conformité font partie des travaux menés de façon continue.

Renseignements:

Richard Walker
Directeur des communications
Cabinet de l'honorable Christian Paradis
Ministre de l'industrie
613-995-9001

Relations avec les médias
Industrie Canada
613-943-2502