Le Nouveau-Brunswick enregistrera une croissance à l'export dans les deux chiffres à la faveur de la reprise du secteur américain du logement


MONCTON, NB--(Marketwired - 4 novembre 2014) - La robuste performance du secteur de la foresterie aidera le Nouveau-Brunswick à faire passer la croissance de ses exportations de marchandises d'un modeste taux de 3 % en 2014 à un solide taux de 7 % l'an prochain, selon les dernières prévisions mondiales d'Exportation et développement Canada (EDC).

L'industrie forestière devrait afficher les améliorations les plus notables en 2014 et en 2015 grâce à un essor de 13 % et de 10 % respectivement, et s'imposer parmi les grands secteurs à l'exportation de la province.

D'après Peter Hall, l'économiste en chef d'EDC, l'élan imprimé à l'industrie américaine de la construction résidentielle -- qui a été plongée pendant plusieurs années dans un état de contraction et de stagnation -- soutiendra les exportations de bois d'œuvre partout au Canada, et notamment au Nouveau-Brunswick.

" Les forestières de la région de l'Est du Canada attendent depuis longtemps la relance des mises en chantier aux États-Unis, et il semble bien que l'attente soit enfin terminée ", a déclaré M. Hall. " Cette relance ne sera pas un feu de paille en raison de l'important retard accusé par l'activité de la construction au Sud de la frontière depuis la récession. Les possibilités de croissance sont donc considérables. "

Par ailleurs, les producteurs du secteur forestier du Nouveau-Brunswick devraient bénéficier du relèvement de 20 % des coupes autorisées. Cette mesure devrait commencer à produire des dividendes dès l'an prochain, a expliqué M. Hall.

Le secteur a droit à une autre bonne nouvelle. Au cours des deux prochaines années, J. D. Irving investira 513 millions de dollars pour mettre à niveau ses usines de pâtes et papier. Cet investissement aura par la suite des retombées positives. " À l'heure actuelle, " estime M. Hall, " le tassement de la demande adressée aux industries des pâtes et du papier journal continuera de peser sur le dynamisme du secteur. "

Le sous-secteur du bois d'œuvre offrira la croissance à l'export la plus remarquable cette année et l'an prochain, mais les exportations énergétiques continueront d'être les plus lucratives au Nouveau-Brunswick, et ce, pendant encore un bon moment. La filière énergétique contribue à environ 70 % des ventes totales à l'étranger. Si le pipeline Est-Ouest ou le projet de conversion du terminal GNL de Canaport dans des installations d'exportations se concrétise, cette filière pourrait devenir un acteur encore plus important.

Les exportations d'énergie devraient dégager des gains substantiels de 4 % cette année et de 6 % l'an prochain puisque la raffinerie d'Irving à Saint-Jean tournera de nouveau à plein régime.

L'industrie agroalimentaire de la province devrait aussi recevoir un coup de pouce l'an prochain, car cette industrie devrait se départir de sa modeste performance de l'an dernier pour inscrire une dynamique hausse de 9 % de ses ventes à l'étranger. Les exportations de poissons et de produits de la mer profiteront tout particulièrement du raffermissement de la demande et du renchérissement des prix.

À plus long terme, le secteur est promis à un bel avenir si, comme prévu, la mise en place des accords commerciaux avec la Corée du Sud et l'Europe aide les producteurs à dénicher de nouveaux marchés.

Toutefois, le tableau des exportations provinciales sera assombri par la tenue moins vigoureuse du secteur des métaux et des mines. L'incidence de la fermeture de la mine Brunswick et la perte subséquente de 90 % de la production de zinc entraîneront une contraction de 16 % des expéditions à l'étranger du secteur en 2014. " La croissance sera de nouveau au rendez-vous en 2015, mais elle sera plus modérée ", a confié M. Hall.

À propos d'EDC

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Renseignements:

Porte-parole
Phil Taylor
Exportation et développement Canada
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