Le nouveau Plan national de protection des océans doit rétablir les effectifs scientifiques


OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 9 nov. 2016) - La mise à bien du Plan national de protection des océans du gouvernement passe par l'annulation des compressions dans les postes de scientifiques effectuées par le gouvernement précédent.

« Nous saluons l'annonce du Plan national de protection des océans par le gouvernement, affirme Debi Daviau, présidente de l'IPFPC. Nous croyons fermement qu'il est prioritaire de procéder à l'embauche d'au moins 150 scientifiques pour compenser l'élimination ces dernières années des postes de professionnels à la Garde côtière canadienne et au ministère des Pêches et des Océans. »

Dans le cadre de cette initiative, le gouvernement consacrera 1,5 milliard de dollars sur cinq ans à la Garde côtière canadienne (GCC) et au ministère des Pêches et des Océans (MPO). Le Plan, attendu depuis longtemps, est absolument nécessaire s'il doit y avoir plus de trafic maritime dans les années à venir.

Les nouvelles dépenses sont particulièrement les bienvenues compte tenu des postes supprimés par le dernier gouvernement. L'Institut a fait entendre haut et fort son opposition à la fermeture des installations de la Garde côtière, à la diminution des capacités de recherche des ministères à vocation scientifique, notamment au MPO, et à l'affaiblissement des unités de protection civile.

La protection de notre littoral et de nos voies navigables est d'une importance vitale, tant aujourd'hui que pour les générations futures. Ce faisant, il faut impérativement que la Garde côtière coordonne ses importantes fonctions d'intervention de première ligne et d'application de la loi avec les activités des chercheurs et des experts en réglementation scientifiques du MPO pour s'assurer que le processus décisionnel soit fondé sur des données probantes.

« L'œuvre d'une vie de ces professionnels de la fonction publique, c'est de faire en sorte que nos communautés côtières sont sécuritaires et que nos écosystèmes aquatiques sont protégés », d'ajouter Mme Daviau. « Advenant l'annulation de la suppression des postes professionnels au MPO et à la GCC, cet investissement améliorera nos capacités dans des domaines critiques, en plus d'aider ces professionnels à réaliser le mandat de l'organisation. »

L'IPFPC représente environ 55 000 professionnels de la fonction publique, dont 15 000 scientifiques du gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook et Twitter (@pipsc_ipfpc).

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