Les travailleurs canadiens étendent leurs horizons alors que la recherche d'emploi se mondialise, selon l'Indice Kelly sur la main-d'œuvre mondiale (MC)


TORONTO--(Marketwire - March 15, 2011) - Presque trois répondants canadiens sur quatre seraient prêts à déménager pour l'emploi idéal, même si cela signifie changer de pays ou même de continent pour décrocher un poste de choix, selon la plus récente enquête menée par Les Services Kelly (MD), chef de file en matière de solutions de main-d'œuvre.

De loin, les travailleurs les plus mobiles sont ceux de la Génération Y (18 à 29 ans) qui sont plus disposés à déménager que ceux de la Génération X (30-47 ans) et les bébé-boumeurs (48-65 ans), notamment pour partir à l'autre bout du monde pour l'emploi idéal.

Ces conclusions font partie de l'Indice Kelly sur la main-d'œuvre mondiale qui a recensé l'opinion d'environ 97 000 personnes dans 30 pays, dont environ 4 500 au Canada.

L'étude, menée entre octobre 2010 et janvier 2011, révèle aussi qu'un nombre important de personnes occupent un emploi aux conditions non conventionnelles, comme de longues heures ou des heures inhabituelles, des emplois multiples, des déplacements excessifs ou loin de leur résidence.

« Dans plusieurs secteurs, bon nombre de travailleurs sont prêts à déménager ailleurs dans leur pays ou à l'étranger pour un emploi », affirme Karin French, vice-présidente et directrice générale des opérations canadiennes chez Les Services Kelly. « Dans un environnement où le marché pour les talents s'internationalise, beaucoup de personnes sont prêtes à déménager pour un emploi au lieu d'attendre que le travail vienne à eux. »

Un total de 70 pour cent des répondants sont prêts à déménager pour l'emploi idéal dont 48 pour cent se disent prêts à déménager ailleurs au pays et 22 pour cent à l'étranger.

La destination la plus recherchée pour les candidats canadiens est l'Europe, sélectionnée par 31 pour cent des répondants, suivie de près par l'Amérique du Nord (30 pour cent), puis par l'Asie-Pacifique (7 pour cent), l'Amérique du Sud et le Moyen-Orient (4 pour cent chacun), et l'Afrique (2 pour cent).

Les résultats de l'étude au Canada révèlent que :

  • 30 pour cent des membres de la Génération Y sont prêts à voyager à l'étranger pour l'emploi idéal, comparativement à 21 pour cent de ceux de la Génération X et 15 pour cent des bébé-boumeurs. Les hommes sont aussi plus enclins à déménager que les femmes.
  • Les personnes qui travaillent en science et en ingénierie sont plus disposées à changer de pays pour le travail (33 pour cent et 29 pour cent respectivement) que celles d'autres secteurs.
  • Le facteur principal empêchant les gens à déménager à l'étranger pour le travail est la famille et les amis, cité par 57 pour cent des répondants, suivi par les coûts de déménagement (22 pour cent), les barrières linguistiques (10 pour cent) et les différences culturelles (3 pour cent).
  • Le désir de déménager vers un nouveau continent provient davantage du goût de vivre une nouvelle expérience que d'y établir une résidence permanente, avec 63 pour cent se disant prêts à rester pendant trois ans ou moins.
  • Environ le tiers (30 pour cent) des répondants occupent un emploi aux conditions qu'ils considèrent non conventionnelles. Relativement à ces dernières, les plaintes les plus courantes ont souvent trait aux heures inhabituelles (28 pour cent), aux longues heures (25 pour cent), aux emplois multiples (21 pour cent), au fait de travailler loin de son domicile (10 pour cent) et aux déplacements excessifs (8 pour cent).
  • 45 pour cent de ceux qui occupent un emploi aux conditions non conventionnelles croient pouvoir seulement continuer à le faire pendant une autre année tout au plus. Toutefois, plus du quart (28 pour cent) croient pouvoir poursuivre ainsi pour une période indéterminée.

« Plusieurs compétences autrefois spécifiques à une région ou à un pays peuvent maintenant être exportées dans diverses parties du monde, ce qui signifie que la mobilité du travail peut devenir un facteur important dans l'avancement professionnel. Dans les secteurs à croissance rapide comme l'ingénierie, la science, les finances et les soins de santé, il existe diverses demandes à l'échelle mondiale pouvant être très avantageuses tant sur le plan personnel que professionnel pour les personnes prêtes à se déplacer », conclut madame French.

À propos de l'Indice Kelly sur la main-d'œuvre mondiale
L'Indice Kelly sur la main-d'œuvre mondiale est une étude d'opinions annuelle portant sur le travail et le milieu de travail d'un point de vue générationnel. Les conclusions de ces études menées auprès de 97 000 personnes en Amérique du Nord, en Europe et en Asie-Pacifique seront publiées chaque trimestre au cours de l'année 2011. L'analyse des données de l'enquête 2011 a été effectuée par Echo Research. En 2010, Les Services Kelly a remporté un prix MarCom Platine et en 2009 un prix MarCom Or pour l'Indice Kelly sur la main-d'œuvre mondiale dans la catégorie recherche / étude.

À propos de Kelly Services
Kelly Services, Inc. (NASDAQ: KELYA) (NASDAQ: KELYB) est un chef de file mondial en matière de solutions de main-d'œuvre qui offre un éventail complet de services d'impartition des effectifs, de services-conseils en ressources humaine et de dotation de personnel sur une base temporaire, temporaire à permanente et permanente. Kelly dessert des clients à l'échelle mondiale et emploie plus de 530 000 personnes chaque année. Les revenus de l'entreprise en 2010 étaient de 5 milliards de dollars. Consultez notre site au www.kellyservices.com.

Renseignements: Contacts médias : Kate Samson (416) 646-4249 kate.samson@kellyservices.com Kathy Fisher (248) 244-4909 fisheka@kellyservices.com