Les travailleurs en éducation représentés par le SCFP intensifient les moyens de pression


TORONTO, ONTARIO--(Marketwired - 29 sept. 2015) - Aujourd'hui, partout en Ontario, les moyens de pression des travailleurs en éducation représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ont dégénéré, après que la dernière ronde de négociation ait échoué à intervenir une entente.

« Rien n'a bougé en ce qui a trait aux enjeux que les membres du SCFP nous ont mandaté de discuter à la table » a déclaré Terri Preston, présidente du Comité de coordination des conseils scolaires ontariens (CCCSO), alors que les réunions avec la Couronne et le Conseil des associations de conseillers scolaires (CACS) se terminaient sans avoir réalisé suffisamment de progrès, hier.

Bon nombre de revendications du SCFP portent moins sur la question monétaire que sur la volonté de reconnaître l'importance du travail de nos membres, a expliqué Mme Preston. Elle a ajouté que les niveaux de dotation en personnel constituent l'un des principaux enjeux. Le personnel d'entretien, les aides-enseignants et d'autres voient leur effectif réduit tandis que certains de leurs quarts de travail sont coupés de moitié.

« Dans quelques cas, nous semblons avoir affaire à un effort délibéré pour ignorer les réalités de nos emplois. Par exemple, la formule de financement des écoles ne paie pas pour le balayage des couloirs de l'école. Pouvez-vous imaginer s'attendre à ce qu'un établissement scolaire soit nettoyé sans pour autant prévoir le ménage des couloirs? »

Mme Preston a poursuivi : « Nous travaillons dur pour assurer des niveaux de dotation en personnel d'entretien adéquats afin de pouvoir dispenser des programmes d'entretien préventif efficaces et de maintenir un environnement d'apprentissage propre et sûr ».

Elle a exprimé la crainte que, faute de progrès au chapitre des négociations, les élèves ayant des besoins spéciaux n'obtiendront pas l'aide supplémentaire dont ils ont besoin.

« Nous prenons notre travail et notre position au sein de la communauté scolaire très au sérieux. Pourtant, trop souvent, nous ne sommes pas rémunérés lorsque nous participons aux réunions du personnel, aux soirées et aux événements spéciaux organisés par l'école » a ajouté Mme Preston. « Nous demandons tout simplement que les travailleurs en éducation soient autorisés à jouer un rôle officiel lors des réunions et des événements qui sont si importants pour la réussite des élèves ».

La première phase de la grève du zèle, qui a débuté la première semaine de la rentrée scolaire, a été mise à exécution par les 55 000 travailleurs en éducation représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique. Elle limite le temps de travail non rémunéré, instruisant les employés d'éviter d'exercer leurs fonctions pendant les pauses et les pauses-repas non rémunérées, ainsi qu'avant ou après leur quart de travail.

En ce qui concerne la deuxième phase, de nouvelles instructions se sont rajoutées à celles de la phase un, comme ne pas manipuler de matières dangereuses si le matériel approprié pour ce faire n'est pas disponible ou compléter des rapports qui ne sont pas obligatoires. Tout comme au premier stade, à aucun moment les actions des membres du SCFP ne compromettront la sécurité des élèves.

Les étapes subséquentes comprendront des grèves tournantes et une grève à l'échelle de la province si la prochaine ronde de négociation n'aboutit pas à un accord, a affirmé Mme Preston.

Les travailleurs en éducation, qui sont sans contrat de travail depuis plus d'un an, regroupent les aides-enseignants, les employés de bureau, les préposés à l'entretien, les gens de métier, les instructeurs, le personnel des bibliothèques, les éducateurs de la petite enfance, les techniciens de réseau informatique, les orthophonistes et plusieurs autres.

Renseignements:

Mary Unan
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