Ralentissement du marché immobilier résidentiel dans la région de Sherbrooke en 2012


SHERBROOKE, QUÉBEC--(Marketwire - 22 jan. 2013) - Selon la base de données provinciale des courtiers immobiliers, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) indique que 1 674 transactions résidentielles ont été conclues en 2012 dans la région métropolitaine de Sherbrooke, une baisse de 5 % par rapport à 2011.

Par catégorie, la copropriété a affiché le recul le plus prononcé des ventes, de l'ordre de 9 %, alors que 220 copropriétés ont changé de mains en 2012 comparativement à 242 en 2011. « Après deux années consécutives de fortes hausses, le marché de la copropriété a ralenti dans la région de Sherbrooke en 2012 », explique Lucien Choquette, président de la Chambre immobilière de l'Estrie et porte-parole de la FCIQ pour la région de Sherbrooke. « La baisse de ventes a été accompagnée d'une forte hausse de l'offre de copropriétés, ce qui a entraîné une détente du marché. La région de Sherbrooke est l'un des centres urbains de la province où les conditions de marché favorisent les acheteurs de copropriétés », ajoute-t-il.

L'unifamiliale a, quant à elle, enregistré une baisse de 6 % des ventes, alors que les plex ont connu une croissance de 7 %, ce qui représente une première augmentation annuelle des ventes pour cette catégorie depuis 2007.

Sur le plan géographique, seul le secteur Mont-Bellevue/Lennoxville a échappé à la tendance baissière en 2012, puisque le nombre de transactions résidentielles y est demeuré stable par rapport à 2011. Le secteur de la périphérie a connu la plus forte baisse (- 9 %), alors que les secteurs de Rock Forest/St-Élie/Deauville, Magog, Jacques-Cartier et Fleurimont/Brompton ont enregistré des reculs de 7 %, 6 %, 4 % et 1 % respectivement.

Au chapitre des prix, la maison unifamiliale a enregistré une hausse de 3 % du prix médian dans l'ensemble de la région de Sherbrooke en 2012 pour atteindre 189 000 $. La copropriété a, quant à elle, vu son prix médian augmenté de 4 %, la moitié d'entre elles ayant été vendus à un prix supérieur à 153 500 $.

Le quatrième trimestre de 2012 a marqué la plus faible performance de l'année

Les 312 ventes enregistrées au quatrième trimestre de 2012, représentent un recul de 21 % par rapport à la même période en 2011 et le plus faible résultat pour un quatrième trimestre depuis 2000. Quant aux prix, l'unifamiliale a affiché un prix médian de 190 000 $, ce qui représente une progression de 1 % par rapport au quatrième trimestre de 2011.

Marché immobilier au Québec : légère augmentation des ventes en 2012

Selon la base de données provinciale des courtiers immobiliers, la FCIQ indique qu'au Québec, 77 463 ventes de propriétés résidentielles ont été enregistrées en 2012, soit 292 transactions de plus qu'en 2011. Pour la première fois depuis 2009, l'unifamiliale a été la plus dynamique. En effet, elle a été la seule catégorie à connaître une croissance des ventes, alors que 54 079 maisons ont changé de main, soit une augmentation de 1 % relativement à 2011. Le marché de la copropriété a plutôt connu un ralentissement de 2 %, avec 16 358 ventes conclues tandis que les plex ont affiché une diminution de 3 %, avec 6 607 transactions.

Géographiquement, les meilleures performances en 2012 ont été observées dans des agglomérations dont l'économie repose principalement sur l'exploitation de ressources minières et énergétiques telles que les agglomérations d'Amos, Thetford Mines, Val-d'Or, Sorel-Tracy, Baie-Comeau et Matane qui sont parmi celles ayant affiché les plus fortes croissances des ventes résidentielles, toutes supérieures à 14 %. Ailleurs dans la province, soulignons les résultats de Sainte-Agathe-des-Monts, Mont-Tremblant, Saint-Lin-Laurentides, Victoriaville, Sainte-Marie, Montmagny et Cowansville, où la croissance des ventes a été d'au moins 10 % en 2012.

Le nombre d'inscriptions en vigueur a fortement augmenté au Québec en 2012, où en moyenne près de 65 000 propriétés résidentielles étaient à vendre par l'intermédiaire d'un courtier immobilier, soit une hausse de 9 % par rapport à 2011. « Avec l'augmentation du nombre de propriétés offertes, les conditions de marché se sont détendues dans plusieurs régions de la province, surtout pour la catégorie de la copropriété, dont les acheteurs étaient avantagés lors des négociations dans plusieurs régions de la province », explique Paul Cardinal, directeur du service Analyse du marché de la FCIQ.

Le prix médian des unifamiliales a poursuivi sa progression en 2012 au Québec. La moitié des propriétés de cette catégorie se sont vendues à un prix supérieur à 224 372 $, soit une hausse de 3 % en comparaison du prix médian de 2011. Il s'agissait du rythme de croissance le plus faible depuis le début des années 2000. Les six régions métropolitaines de recensement (RMR) ont affiché des hausses de leurs prix médians, et ce, pour chacune des trois catégories de propriété.

Le marché immobilier québécois a connu une année 2012 en deux temps : les deux premiers trimestres de l'année ont connu une augmentation des ventes alors que les troisième et quatrième trimestres ont affiché des diminutions. « L'année 2012 a été marquée par un resserrement des règles de l'assurance prêt hypothécaire réduisant la période maximale d'amortissement pour les nouveaux prêts hypothécaires assurés à 25 ans. La qualification au financement est devenue plus difficile pour certains premiers acheteurs en deuxième moitié d'année », justifie M. Cardinal.

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Renseignements:

Johanne Beaudoin
Chambre immobilière de l'Estrie
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