Rogers Sugar Inc. : Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2011


MONTREAL, QUEBEC--(Marketwire - 4 mai 2011) - Rogers Sugar Inc. (TSX:RSI)

Hausse du volume des ventes à la consommation et du volume des ventes industrielles par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent.

L'étendue des cultures ce printemps à Taber devrait atteindre une superficie totale de 34 000 acres.

Message à l'intention des actionnaires. Au nom du conseil d'administration, c'est avec plaisir que je vous présente les résultats financiers consolidés non vérifiés de Rogers Sugar Inc. (« Rogers » ou la « Société ») pour le trimestre et les six mois terminés le 2 avril 2011.

Le volume du deuxième trimestre s'est établi à 155 501 tonnes métriques, contre 153 103 tonnes métriques pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une hausse d'environ 2 400 tonnes métriques. Le volume de 315 197 tonnes métriques produit depuis le début de l'exercice est d'environ 5 700 tonnes métriques supérieur à celui de la période correspondante de l'exercice précédent. Le volume des ventes industrielles a augmenté de quelque 4 900 tonnes métriques au cours du trimestre et de près de 8 300 tonnes métriques au cours du semestre, du fait essentiellement de la croissance des activités des clients existants et du calendrier des livraisons de la Société. Le volume des ventes à la consommation s'est accru d'approximativement 4 600 tonnes métriques au cours du trimestre et d'environ 6 800 tonnes métriques au cours du semestre comparativement aux chiffres des périodes correspondantes de l'exercice 2010. Cet accroissement au cours du trimestre est attribuable aux campagnes de promotion dynamiques menées par certains détaillants et aux nouveaux contrats conclus au second semestre de l'exercice 2010, facteurs qui expliquent également les hausses enregistrées depuis le début de l'exercice à l'étude. Le volume des ventes à l'exportation s'est contracté de près de 500 tonnes métriques au cours du trimestre à l'étude, mais il a augmenté de 5 500 tonnes métriques au cours du semestre à l'étude. La contraction enregistrée au cours du trimestre tient principalement au calendrier des livraisons à l'égard des contingents canadiens de la Société, alors que les hausses enregistrées depuis le début de l'exercice s'expliquent surtout par l'exécution de promesses de vente signées en 2010 aux termes du programme relatif aux droits (palier II) sur le marché américain. Le volume des ventes de produits liquides s'est contracté de quelque 6 600 tonnes métriques au cours du trimestre et de 15 000 tonnes métriques au cours du semestre par suite du recul continu du volume des ventes dans ce secteur, facteur attribuable à la valeur du sucre brut supérieure à celle du sirop de maïs à haute teneur en fructose (le « SMHTF »).

Depuis l'adoption de nouvelles conventions comptables à l'égard des instruments financiers dérivés, les résultats d'exploitation de la Société pourraient désormais faire l'objet d'importantes fluctuations. Ces fluctuations découlent de l'évaluation à la valeur de marché de l'ensemble des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés à des instruments non financiers à la fin de la période considérée. Le bénéfice comptable ne traduit pas tous les facteurs et tendances qui influent sur l'entreprise. La direction a par conséquent établi une marge brute ajustée et un résultat ajusté pour refléter le rendement que la Société dégage au cours de la période considérée, comparativement au bénéfice présenté au cours des périodes antérieures. Tous ces ajustements non conformes aux PCGR sont expliqués en détail dans le rapport de gestion du trimestre terminé le 2 avril 2011. À la fin du deuxième trimestre, un ajustement de la perte nette de 1,8 million de dollars avant les impôts a été inscrit en raison de l'évaluation à la valeur de marché, réduisant ainsi du même montant le bénéfice avant les impôts. Pour le semestre à l'étude, un ajustement du gain net lié à l'évaluation à la valeur de marché de 12,7 millions de dollars avant les impôts a été inscrit. La majeure partie du gain inscrit au cours du semestre à l'étude est attribuable à la hausse du prix du sucre brut et du gaz naturel depuis le 30 septembre 2010. Ces charges liées à l'évaluation à la valeur de marché ont également donné lieu à un ajustement du calcul des flux de trésorerie disponibles.

Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée a régressé d'environ 1,7 million de dollars par rapport à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 89,26 $, contre 101,72 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le recul de la marge brute ajustée par tonne est essentiellement attribuable aux primes sur le sucre versées sur le sucre de canne brut acquis sur le marché au comptant, facteur en partie contrebalancé par l'accroissement des marges dégagées du fait d'une meilleure composition du chiffre d'affaires et des ventes de betteraves à sucre de Taber au Canada. La marge brute ajustée du semestre à l'étude a été inférieure de 1,7 million de dollars à celle de la période comparable de l'exercice précédent, alors que le ratio de la marge brute s'est établi à 127,85 $ comparativement à 135,85 $ en 2010. Encore une fois ici, le recul du ratio de la marge brute ajustée du semestre à l'étude tient surtout aux primes versées sur quelque 50 000 tonnes métriques de sucre de canne brut acquise depuis le début de l'exercice, facteur en partie contrebalancé par la hausse des marges dégagées du fait d'une meilleure composition du chiffre d'affaires et des ventes de betteraves à sucre de Taber au Canada.

Le BAII ajusté du trimestre à l'étude, établi à 6,5 millions de dollars, a été de 2,8 millions de dollars inférieur à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent, en raison principalement du recul de 1,7 million de dollars de la marge brute et de la hausse de 1,1 million de dollars des frais d'administration. La hausse des frais d'administration découle de coûts non récurrents de près de 0,3 million de dollars engagés dans le cadre de la conversion de la fiducie de revenu en une société par actions, de coûts de restructuration de 0,3 million de dollars et du calendrier des charges. Le BAII ajusté pour le semestre à l'étude, établi à 26,3 millions de dollars, a été de 2,8 millions de dollars inférieur à celui de l'exercice précédent, toujours en raison de la baisse de 1,7 million de dollars de la marge brute et de la hausse de 1,1 million de dollars des frais d'administration engagés pour les raisons susmentionnées.

Pour le trimestre à l'étude, les flux de trésorerie disponibles se sont chiffrés à 3,6 millions de dollars, comparativement à 7,1 millions de dollars au cours de l'exercice 2010. Les flux de trésorerie du semestre à l'étude se sont établis à 21,9 millions de dollars, soit 4,0 millions de dollars de moins qu'au cours de la période correspondante de l'exercice précédent. La baisse des flux de trésorerie disponibles au deuxième trimestre et au premier semestre de l'exercice est principalement attribuable à la nouvelle structure juridique aux termes de laquelle Rogers doit payer des impôts sur son bénéfice net. La charge d'impôts exigible du deuxième trimestre comprend un montant de 2,3 millions de dollars au titre des impôts exigibles de la société mère, et elle constitue une grande partie de l'écart défavorable des flux de trésorerie disponibles par rapport au montant inscrit au cours de la période correspondante de l'exercice précédent. Le reste de l'écart défavorable, soit 1,2 million de dollars, est essentiellement attribuable à la baisse du bénéfice d'exploitation. La Société, dans sa nouvelle forme juridique, a déclaré son premier dividende trimestriel de 8,5 cents par action, soit un dividende total de 7,5 millions de dollars.

Comme il est indiqué dans le rapport trimestriel précédent de la Société, les réserves de sucre brut étaient très basses au début de l'exercice, et leur niveau demeure encore bas pour répondre à des expéditions rapides. Des primes importantes relatives aux prix du sucre brut (cours n° 11) sont imputées à l'égard des livraisons de sucre brut à échéance rapprochée. En décembre 2010, la Société a conclu des contrats visant environ 25 % de ses besoins restants en sucre brut pour l'exercice 2011, l'autre tranche de 75 % de ses besoins ayant fait plutôt l'objet de contrats à long terme. Ces nouveaux contrats stipulaient des primes importantes par rapport aux prix du marché, lesquelles ont eu une incidence négative sur le taux de la marge brute ajustée depuis le début de l'exercice, et elles continueront à nuire au taux de la marge brute de la Société d'ici à la fin de l'exercice.

En décembre 2010, la Société a également négocié de nouveaux contrats à long terme avec les fournisseurs de sucre brut qui couvrent près de 75 % de ses besoins estimatifs en sucre brut jusqu'en juin 2014. Ces contrats protégeront la Société contre les primes élevées qui pourraient lui être imposées si les réserves du marché mondial du sucre brut demeuraient telles qu'elles sont actuellement.

L'étendue des cultures ce printemps à Taber devrait atteindre une superficie totale de 34 000 acres, ce qui devrait assurer, pour l'exercice 2012, une production de 110 000 tonnes métriques de sucre de betterave si les conditions de culture et de récolte demeurent normales. Sous réserve des conditions météorologiques, la campagne de coupe en tranche de betteraves devrait commencer au début septembre, ce qui devrait atténuer les coûts de distribution engagés à l'égard des expéditions de sucre en vrac de Vancouver à Taber et possiblement améliorer le taux de rendement des betteraves à sucre pour l'exercice à venir.

Le 1er décembre 2010, l'Institut canadien du sucre (l'« ICS ») a déposé, auprès de la Cour d'appel fédérale, une demande de révision judiciaire de la décision rendue par le Tribunal canadien du commerce extérieur (le « TCCE »), en vue de l'annulation de l'ordonnance rendue par ce dernier à l'égard du dumping de sucre raffiné subventionné par l'Union européenne (l'« UE »). La demande avance que la question devrait être soumise à nouveau au TCCE pour que ce dernier réexamine la preuve à la lumière des instructions de la Cour. L'ICS a également demandé à la Cour fédérale d'émettre un ordre au TCCE à l'effet qu'advenant que l'ordonnance envers l'UE soit rétablie, des droits antidumping et des droits compensateurs soient versés sur toutes les exportations de sucre de l'UE vers le Canada, à compter du 1er novembre 2010, comme si l'ordonnance envers le UE n'avait pas été annulée. Le 12 janvier 2011, le TCCE a fait parvenir une lettre à la Cour indiquant qu'il n'interviendrait pas dans cette procédure. Le 11 mars 2011, la Cour a accordé au Procureur général du Canada la permission de se retirer de la procédure. La demande de l'ICS poursuit son cours sans opposition de la part du TCCE ni du gouvernement du Canada. Une décision est attendue plus tard cette année.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,

(signé) Stuart Belkin

Stuart Belkin, président du conseil d'administration

Vancouver (Colombie-Britannique), le 4 mai 2011

RAPPORT DE GESTION

Le 1er janvier 2011, Rogers Sugar Inc. a réalisé la conversion de sa structure, passant d'une fiducie de revenu à une société par actions conformément à un plan d'arrangement en vertu de l'article 192 de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. Aux termes de l'arrangement, les porteurs de parts ont échangé leurs parts de fiducie de Rogers Sugar Income Fund (le « Fonds ») contre des actions de Rogers à raison d'une part contre une action. Rogers est considérée comme étant la continuité du Fonds et, de ce fait, les résultats depuis le début de l'exercice et les résultats financiers comparatifs comprennent les résultats financiers du Fonds jusqu'au 31 décembre 2010. Toute référence à des actions, à des dividendes et à des actionnaires dans le présent rapport de gestion a trait aux actions ordinaires et aux porteurs des actions ordinaires de la période ayant suivi la conversion tandis que toute référence à des parts, à des distributions et à des porteurs de parts a trait à la période ayant précédé la conversion.

Le présent rapport de gestion doit être lu à la lumière des états financiers non vérifiés et des notes y afférentes contenus dans le présent rapport trimestriel. Les états financiers consolidés trimestriels ainsi que l'ensemble des montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont pas été examinés ni vérifiés par les vérificateurs externes de la Société.

Dans le cadre de l'analyse des résultats de la Société, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux principes comptables généralement reconnus (les « PCGR »), la Société recourt également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par « mesure financière non conforme aux PCGR », on entend une mesure quantitative du rendement historique, de la situation financière ou des flux de trésorerie d'une entreprise qui exclut (ou inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (ou d'inclure) des montants, qui sont pris en compte dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux PCGR (ou qui en sont exclus). Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant l'objet d'aucune définition normalisée, il pourrait s'avérer impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres entreprises exerçant les mêmes activités, ou des activités similaires. L'investisseur est prié de lire intégralement les états financiers consolidés ainsi que les rapports de la Société mis à la disposition du public, et de ne pas se fier qu'à une seule mesure financière.

La Société utilise ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de ses résultats présentés selon les PCGR. Ces mesures permettent de présenter les activités de la Société sous un angle différent. Conjuguées aux résultats de la Société établis selon les PCGR et aux rapprochements entre ces mesures financières non conformes aux PCGR et les mesures financières correspondantes conformes aux PCGR, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant la Société.

Le présent rapport de gestion traite des mesures financières non conformes aux PCGR, et précise notamment les raisons pour lesquelles la direction estime que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur la situation financière, sur les résultats d'exploitation et sur les flux de trésorerie de la Société, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Il fournit par ailleurs les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux PCGR les plus directement comparables.

Le présent rapport comporte des énoncés prospectifs qui reflètent les prévisions actuelles de Rogers et de Lantic Inc. (collectivement la « Société ») à l'égard du rendement et d'événements futurs. L'utilisation du temps futur et de termes tels que «pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « prévoir », « planifier », « croire » et d'autres expressions semblables vise à signaler des énoncés prospectifs. Les présents états financiers comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs en conséquence desquels les résultats ou les événements réels pourraient différer sensiblement de ceux qui sont prévus dans les énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient l'investisseur que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions sur la production de betteraves, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses distributions futures et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et de l'évolution prévue de la situation, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugé pertinents et raisonnables dans les circonstances, mais rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses se concrétisent. Ces énoncés prospectifs pourraient faire en sorte que le rendement et les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux qui sont indiqués dans les énoncés prospectifs, les résultats passés ou les prévisions courantes.

Des renseignements supplémentaires sur Rogers et Lantic Inc., y compris la notice annuelle, les rapports trimestriels et annuels ainsi que des informations supplémentaires, peuvent être obtenus dans le site Web de SEDAR, à l'adresse www.sedar.com.

Le présent rapport de gestion est daté du 4 mai 2011.

Contrôles internes de communication de l'information

Conformément au Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et le chef des finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, des contrôles et procédures de communication de l'information.

En outre, le chef de la direction et le chef des finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers à des fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et le chef des finances ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre terminé le 2 avril 2011 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient vraisemblablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Ils n'ont décelé aucun changement de ce genre lors de leur évaluation.

Résultats d'exploitation

Résultats consolidésPour les trimestres
terminés les
Pour les semestres
terminés les
(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume et par action)2 avril 2011
(non vérifié)
31 mars 2010
(non vérifié)
2 avril 2011
(non vérifié)
31 mars 2010
(non vérifié)
Volume (tonnes métriques)155 501153 103315 197309 516
Revenues149 418$143 851 $300 856$287 307 $
Marge brute (perte)11 559(11 396)51 45117 067
Frais de vente et d'administration5 4894 42810 2589 174
Distribution1 7231 6723 3783 539
Amortissement187142375285
Bénéfice (perte) avant les intérêts et la charge d'impôts (« BAII »)4 160 $(17 638)$37 440$4 069 $
Intérêts, déduction faite des intérêts créditeurs et autres charges2 5953 4234 6986 202
Charge (recouvrement) d'impôts748(8 925)5 906(6 549)
Bénéfice net (perte)817$(12 136)$26 836$4 416 $
Bénéfice net (perte) par action – de base0,01$(0,14)$0,31$0,05 $

Dans le cours normal des activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. La société exploitante de la Société vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Ces contrats de vente sont considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'est pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération, c'est-à-dire le dollar américain. Les instruments financiers dérivés et les dérivés incorporés sont évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture, le montant des gains ou des pertes non réalisés étant imputé à l'état consolidé des résultats et un montant correspondant étant porté au bilan.

La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des gains ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés, puisque les résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette mesure n'est pas conforme aux PCGR.

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la Société exploitante pour mesurer et évaluer le rendement de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté, de son bénéfice net ajusté et de son bénéfice net ajusté par action. En outre, la direction estime que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et parties qui évaluent le rendement de la Société à la lumière de ses résultats antérieurs. Elle recourt par ailleurs à la marge brute ajustée, au BAII ajusté, au bénéfice net ajusté et au bénéfice ajusté par action lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées.

Les résultats d'exploitation devront donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

Gain (perte)Pour les trimestres
terminés les
Pour les semestres
terminés les
(en milliers)2 avril 2011
(non vérifié)
31 mars 2010
(non vérifié)
2 avril 2011
(non vérifié)
31 mars 2010
(non vérifié)
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché (sauf le swap de taux d'intérêt)(10 889)$(31 423)$7 293$(26 076
)$
Cumul des écarts temporaires8 5684 4543 8601 096
Total de l'ajustement du coût des ventes(2 321)$(26 969)$11 153$(24 980)$

Une part importante de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché ci-dessus se rapporte aux fluctuations du prix du sucre brut au cours du trimestre et du semestre à l'étude. Le prix mondial du sucre brut on reculé au cours du trimestre à l'étude et, par conséquent, une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 10,7 millions de dollars a été inscrite sur les contrats à terme sur le sucre brut du trimestre à l'étude, alors qu'un gain de 5,0 millions de dollars a été inscrit sur ceux du semestre à l'étude. Pour les périodes correspondantes de 2010, une perte de 25,1 millions de dollars et de 20,1 millions de dollars avait été inscrite respectivement. Depuis de début de l'exercice, le coût du gaz naturel a légèrement augmenté et, par conséquent, un gain lié à l'évaluation à la valeur de marché de 1,5 million de dollars a été inscrit au cours du trimestre, tandis qu'un gain de 4,8 millions de dollars a été inscrit au cours du semestre, comparativement à une perte de 3,5 millions de dollars inscrite respectivement au cours du trimestre et du semestre de l'exercice 2010. Les contrats de change à terme et les dérivés incorporés touchés par les fluctuations des taux de change se sont traduits par la comptabilisation d'une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 1,7 million de dollars et de 2,4 millions de dollars respectivement pour le trimestre et le semestre à l'étude. Pour les périodes comparables de l'exercice précédent, les ajustements liés à la valeur de marché combinés sur les contrats de change et les dérivés incorporés s'étaient traduits par une perte de 2,8 millions de dollars pour le trimestre et une perte de 2,4 millions de dollars pour le semestre. L'ajustement net du coût des ventes s'est traduit par une perte de 2,3 millions de dollars pour le trimestre à l'étude et par un gain de 11,2 millions de dollars pour le semestre à l'étude, comparativement à une perte de 27,0 millions de dollars et de 25,0 millions de dollars respectivement pour le trimestre et le semestre correspondants de l'exercice précédent.

De plus, la Société a inscrit dans les intérêts débiteurs à court terme un gain de 0,6 million de dollars pour le trimestre et de 1,5 million de dollars pour le semestre sur l'évaluation à la valeur de marché d'un swap de taux d'intérêt, en regard d'un gain de 0,5 million de dollars et de 0,9 million de dollars respectivement pour le trimestre et le semestre correspondants de l'exercice 2010.

Le tableau qui suit présent les résultats consolidés ajustés (non conforme aux PCGR) compte non tenu de l'ajustement lié à la valeur de marché indiqué précédemment :

Résultats consolidésPour les trimestres
terminés les
Pour les semestres
terminés les
(en milliers, sauf les données par action)2 avril 2011
(non vérifié)
31 mars 2010
(non vérifié)
2 avril 2011
(non vérifié)
31 mars 2010
(non vérifié)
Marge brute (perte) selon les états financiers11 559$(11 396)$51 451$17 067 $
Ajustement selon le tableau précédent2 32126 969(11 153)24 980
Marge brute ajustée13 88015 57340 29842 047
BAII (perte) selon les états financiers4 160(17 638)37 4404 069
Ajustement selon le tableau précédent2 32126 969(11 153)24 980
BAII ajusté6 4819 33126 28729 049
Bénéfice net (perte) selon les états financiers817(12 136)26 8364 416
Ajustement selon le tableau précédent2 32126 969(11 153)24 980
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché du swap de taux d'intérêt(557)(518)(1 518)(915)
Charge (recouvrement) d'impôts futurs liée aux éléments ci-dessus(461)(7 767)3 251(7 057)
Bénéfice net ajusté2 120$6 548 $17 416$21 424 $
Bénéfice net (perte) par part de fiducie — de base, selon les états financiers0,01$(0,14)$0,31$0,05 $
Ajustement lié aux éléments ci-dessus0,010,22(0,11)0,20
Bénéfice net ajusté par action, de base0,02$0,08 $0,20 $0,25 $

Le volume du deuxième trimestre a augmenté d'environ 2 400 tonnes métriques par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice 2010. Cette augmentation est attribuable surtout à une hausse du volume des ventes industrielles et du volume des ventes à la consommation, en partie contrebalancée par une baisse du volume des ventes à l'exportation et du volume des ventes de produits liquides. Le volume des ventes industrielles s'est accru de quelque 4 900 tonnes métriques essentiellement en raison de la croissance du nombre de clients existants et du calendrier des livraisons de la Société. Le volume des clients a progressé d'approximativement 4 600 tonnes métriques au cours du trimestre du fait essentiellement des campagnes de promotion dynamiques menées par certains détaillants et des nouveaux contrats conclus en 2010. Le volume des ventes à l'exportation a reculé de près de 500 tonnes métriques en raison du calendrier des livraisons aux États-Unis des contingents spéciaux attribués au Canada. Le volume des ventes de produits liquides a diminué d'environ 6 600 tonnes métriques en raison de la perte de certains comptes de succédanés à base de SMHTF, du fait du prix élevé du sucre brut en regard des prix plus faibles du SMHTF.

Le volume depuis le début de l'exercice a augmenté d'environ 5 700 tonnes métriques en raison principalement de l'accroissement de 8 300 tonnes métriques du volume des ventes industrielles, de 6 800 tonnes métriques du volume des ventes à la consommation et de 5 500 tonnes métriques du volume des ventes à l'exportation, en partie contrebalancée par la baisse de 15 000 tonnes métriques des ventes de produits liquides. Pour ce qui est du semestre à l'étude, la hausse du volume des ventes industrielles et du volume des ventes à la consommation ainsi que la baisse du volume des ventes de produits liquides s'expliquent pour les mêmes raisons que celles qui sont mentionnées ci-dessus. La hausse depuis le début de l'exercice du volume des ventes à l'exportation est attribuable à la réalisation, au premier trimestre, de mesures liées aux ventes afférentes à l'exercice 2010 dans le cadre du programme relatif aux droits (palier II) sur le marché américain.

Les produits du trimestre et du semestre à l'étude ont été respectivement de 5,6 millions de dollars et de 13,5 millions de dollars supérieurs à ceux des périodes correspondantes de l'exercice précédent, cette progression étant attribuable à la hausse du prix mondial du sucre brut au cours de l'exercice 2011 par rapport à celui de la période correspondante du l'exercice 2010 et à la légère hausse du volume. Le prix mondial du sucre brut s'est négocié selon une fourchette allant de 25 cents à 36 cents la livre au cours du trimestre, ayant atteint un sommet de 36,08 cents la livre en février 2011, ce qui est supérieur aux valeurs enregistrées au cours de la période correspondante de l'exercice précédent.

Comme il a déjà été mentionné, la marge brute de 11,6 millions de dollars du trimestre ne reflète pas la marge de la Société d'un point de vue économique, car elle inclut une perte de 2,3 millions de dollars liée à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, attribuable principalement à la baisse des prix mondiaux du sucre brut en mars 2011. Par conséquent, le présent rapport traite des résultats de la marge brute ajustée.

Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée a régressé de 1,7 million de dollars par rapport à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 89,26 $, contre 101,72 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. La régression du taux de la marge brute s'explique essentiellement par le versement de primes élevées à l'égard des stocks de sucre brut achetés au cours du trimestre précédent. La majeure partie du sucre de canne brut est achetée d'avance en vertu de contrats à long terme, mais une partie du volume n'est pas visée par l'engagement compte tenu du fait que le volume de ventes total et les récoltes de betteraves de Taber sont incertains. Au cours du trimestre à l'étude, la Société a engagé des coûts d'environ 2,4 millions de dollars à l'égard de ces primes en sus du prix normal du sucre brut (cours n° 11), facteur en partie contrebalancé par la hausse de la marge brute découlant d'une meilleure composition du chiffre d'affaires et du prix supérieur du sucre relativement aux ventes de betteraves à sucre au Canada de Taber. Le niveau de la marge brute par tonne métrique a été de 127,85 $ pour le semestre à l'étude, contre 135,85 $ pour la période correspondante de l'exercice 2010. Depuis le début de l'exercice, près de 4,4 millions de dollars ont été engagés à l'égard de primes sur les stocks de sucre brut, facteur qui, encore une fois, a été en partie contrebalancé par les avantages qui ont découlé d'une meilleure composition du chiffre d'affaires et du prix supérieur du sucre relativement aux ventes de betteraves à sucre au Canada de Taber.

Les frais de vente et d'administration ont dépassé de 1,1 million de dollars ceux du trimestre et du semestre correspondants de l'exercice précédent en raison principalement des charges d'approximativement 0,3 million de dollars engagées dans le cadre de la conversion du fonds de revenu en société par actions, des charges de restructuration de quelque 0,3 million de dollars et du calendrier des charges. Les frais de distribution ont légèrement augmenté au cours du trimestre à l'étude et ils ont diminué d'environ 0,2 million de dollars au cours du semestre à l'étude en raison du calendrier des livraisons entre Vancouver et Taber.

Les intérêts débiteurs du trimestre et du semestre à l'étude comprennent respectivement un gain lié à l'évaluation à la valeur de marché de 0,6 million de dollars et de 1,5 million de dollars respectivement, relativement au swap de taux d'intérêt de 70,0 millions de dollars, de cinq ans, conclu en juillet 2008, contre un gain de 0,5 million de dollars et de 0,9 million de dollars respectivement pour le trimestre et le semestre de l'exercice 2010. Si ce n'était de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché ci-dessus, les intérêts débiteurs du trimestre et du semestre à l'étude auraient été respectivement de 0,8 million de dollars et de 0,9 million de dollars inférieurs à ceux du trimestre et du semestre correspondant de l'exercice précédent. Au cours du deuxième trimestre de l'exercice 2010, un montant de 0,6 million de dollars au titre des frais de financement reportés a été passé en charges en raison du rachat anticipé des débentures convertibles subordonnées non garanties à 6,0 % de deuxième série (les « débentures de deuxième série »), ce qui explique la majeure partie de l'écart favorable de 2011.

Résultats trimestriels

Le tableau qui suit présente les principales informations financières tirées des états financiers consolidés et les mesures non conformes aux PCGR du Fonds pour les huit derniers trimestres.

TRIMESTRES
2011
(non vérifié)
2010
(non vérifié)
2009
(non vérifié)
(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume, sur le ratio de la marge et sur les données par action)T2T1T4T3T2T1T4T3
Volume (en tonnes métriques)155 501159 697192 171180 462153 103156 413187 538167 612
Produits149 418151 438163 264156 302143 851143 456154 596128 478
Marge (perte) brute11 55939 89253 23717 335(11 396)28 46340 55928 236
BAII (perte)4 16033 28044 77310 362(17 638)21 70732 43420 447
Bénéfice net (perte)81726 01933 7107 088(12 136)16 55224 00416 952
Ratio de la marge brute par tonne métrique74,33249,80277,0396,06(74,43)181,97216,27168,46
Par action
Bénéfice net (perte)
De base0,010,300,390,08(0,14)0,190,270,19
Dilué(e)0,010,250,320,08(0,14)0,170,230,17
Mesures non conformes aux PCGR
Marge brute ajustée13 88026 41823 09821 21515 57326 47433 20824 230
BAII ajusté6 48119 80614 63414 2429 33119 71825 08316 531
Bénéfice net ajusté2 12015 29612 13611 1516 54814 87618 63812 578
Ratio de la marge brute ajustée par tonne métrique89,26165,43120,20117,56101,72169,26177,07145,10
Bénéfice net ajusté par action
De base0,020,170,140,130,080,170,210,14
Dilué0,020,160,130,120,080,150,180,13

Habituellement, le premier trimestre (soit la période allant d'octobre à décembre) de l'exercice est le meilleur trimestre en ce qui a trait aux marges brutes ajustées et au bénéfice net ajusté en raison de la combinaison favorable des produits vendus. Cela est attribuable à la hausse des ventes de produits de boulangerie et de pâtisserie au cours de cette période de l'année. En même temps, le deuxième trimestre (soit la période allant de janvier à mars) est habituellement celui où le volume est le plus bas, ce qui donne lieu à des baisses des marges brutes ajustées, du niveau de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté.

Situation de trésorerie

Les flux de trésorerie générés par la société exploitante, Lantic, sont distribués à Rogers sous forme de dividendes et de remboursements de capital sur les actions ordinaires de Lantic, et de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic qui sont détenus par Rogers, et ce, après la constitution de provisions suffisantes pour les dépenses en immobilisations et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour verser des dividendes à ses actionnaires.

Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation se sont établis, au deuxième trimestre de 2011, à un montant négatif de 24,6 millions de dollars, contre un montant négatif de 21,9 millions de dollars au cours du trimestre correspondant de l'exercice 2010. Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation du semestre à l'étude se sont établis à un montant négatif de 32,8 millions de dollars, contre un montant négatif de 21,2 millions de dollars au cours de la période correspondante de l'exercice 2010. La raison principale expliquant la baisse du solde des flux de trésorerie au cours du trimestre et du semestre à l'étude est la nette hausse du niveau des stocks et du prix du sucre brut au cours de l'exercice 2011 par rapport aux chiffres inscrits au cours des périodes correspondantes de l'exercice précédent. Les livraisons de sucre brut avaient été retardées au cours de l'exercice précédent en raison d'un engorgement aux ports du Brésil et de ce fait, la Société a manqué de sucre brut à deux reprises. Afin d'éviter qu'une telle situation ne se reproduise, la Société a haussé d'environ 20 000 tonnes métriques le niveau de ses stocks de sucre brut. Ces stocks devraient être ramenés à un niveau plus normal d'ici la fin de l'exercice. La hausse globale de la valeur des stocks à la fin de la période, jumelée aux volumes supplémentaires, explique une tranche de 19,9 millions de dollars du montant négatif des flux de trésorerie pour le trimestre à l'étude.

Dans l'ensemble, les dépenses en immobilisations ont été inférieures à celles de l'exercice précédent, en raison principalement du calendrier des projets comparativement à celui de l'exercice 2010.

Les besoins supplémentaires en flux de trésorerie pour le trimestre et le semestre à l'étude ont été financés par les réserves de trésorerie et des emprunts à court terme supplémentaires de 20,0 millions de dollars sur la facilité de crédit bancaire au cours du trimestre à l'étude.

Afin de procurer des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de mesurer les flux de trésorerie disponibles générés par les activités de la Société, lesquels peuvent être comparés au niveau de dividendes versés par Rogers. Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, exclusion faite de la variation des éléments hors caisse du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés ainsi que des montants hors caisse au titre des instruments financiers et des dépenses en immobilisations. Les flux de trésorerie disponibles constituent une nouvelle mesure non conforme aux PCGR instituée au deuxième trimestre de l'exercice 2011 dans le cadre de la conversion en une entité par actions. Les flux de trésorerie disponibles des périodes antérieures ont été présentés de manière uniforme.

Les flux de trésorerie disponibles se présentent comme suit :

Pour les trimestres
terminés les
Pour les semestres
terminés les
(en milliers de dollars)2 avril 2011
(non vérifié)
31 mars 2010
(non vérifié)
2 avril 2011
(non vérifié)
31 mars 2010
(non vérifié)
Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation(24 567)$(21 859)$(32 791)$(21 200)$
Ajustements
Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement26 69110 23965 34931 437
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés1 76426 451(12 671)24 065
Montant hors caisse au titre des instruments financiers443(5 833)4 115(5 177)
Dépenses en immobilisations(990)(1 900)(2 435)(3 212)
Dépenses d'investissement en capital45
Émission d'actions275275
Flux de trésorerie disponibles3 616$7 098$21 887$25 913$
Dividendes déclarés7 545$10 042$17 611$20 084$

Les flux de trésorerie disponibles ont été inférieurs de 3,5 millions de dollars à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2010 et de 4,0 millions de dollars à ceux du semestre correspondant de l'exercice précédent. Depuis le changement de structure, Rogers est dorénavant entièrement imposée et une charge d'impôts exigibles 2,3 millions de dollars été comptabilisée au cours du trimestre à l'étude pour Rogers, alors qu'aucune provision n'avait été comptabilisée au cours du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le montant restant de l'écart défavorable, soit 1,2 million de dollars, est principalement attribuable à une baisse de la rentabilité des activités d'exploitation. Il est à noter que le premier trimestre de l'année civile (qui correspond au deuxième trimestre de l'exercice) est généralement celui au cours duquel les volumes et la rentabilité sont les moins élevés. L'écart défavorable de 4,0 millions de dollars au chapitre des flux de trésorerie disponibles pour le semestre à l'étude s'explique de façon similaire par la charge d'impôts exigibles supplémentaire de 2,3 millions de dollars et par la baisse de la rentabilité des activités l'exploitation.

La variation des éléments hors caisse du fonds de roulement lié à l'exploitation représente la variation d'un trimestre à l'autre des actifs à court terme tels que les débiteurs et les stocks et des passifs à court terme tels que les créditeurs. Les variations de ces éléments s'expliquent principalement par le calendrier de recouvrement des débiteurs, de la réception du sucre brut et du règlement des passifs. Les variations à la hausse ou à la baisse de ces comptes ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution. Ces augmentations et diminutions sont financées à même les liquidités disponibles et la facilité de crédit d'un montant de 200 millions de dollars dont dispose la Société. Les augmentations et les diminutions de la dette bancaire à court terme sont également attribuables au moment où surviennent les événements susmentionnés et, par conséquent, ne constituent pas des flux de trésorerie disponibles.

Les ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et aux instruments financiers tiennent surtout des gains et des pertes non réalisés sur les instruments financiers dérivés, et ils constituent donc des montants hors trésorerie, sauf en ce qui a trait aux appels de marges relatifs aux positions nettes sur le sucre.

Des dépenses d'investissement en capital sont rajoutées aux flux de trésorerie disponibles, car ces projets d'immobilisations n'interviennent pas nécessairement dans l'exploitation des usines, mais sont entrepris en raison des économies d'exploitation substantielles qu'ils permettront de réaliser une fois qu'ils seront achevés.

Au cours de l'exercice 2011, 70 000 actions ont été émises aux termes du régime d'options d'achat d'actions pour un produit total de 275 000 $.

La Société, dans sa nouvelle forme juridique, a déclaré son premier dividende trimestriel de 8,5 cents par action, soit un dividende total de 7,5 millions de dollars. Sur une année, ce montant équivaut, après impôts dans le cas des actionnaires canadiens imposables, aux distributions qui étaient versées pas le Fonds.

Obligations contractuelles

Il n'y a eu aucun changement important par rapport au tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion figurant dans le rapport annuel du 30 septembre 2010.

Au 2 avril 2011, la société exploitante avait des engagements visant l'acquisition d'un total de 1 535 000 tonnes métriques de sucre brut sur lesquelles le prix de seulement 31 300 tonnes métriques avait été fixé, pour un engagement total de 21,8 millions de dollars.

Sources de financement

Lantic dispose d'une marge de crédit autorisée de 200,0 millions de dollars pour financer son exploitation. À la fin du trimestre, une tranche de 90,0 millions de dollars avait été prélevée sur la facilité de crédit liée au fonds de roulement, pour répondre aux besoins du fonds de roulement. La hausse comparativement à septembre 2010 est principalement attribuable au rehaussement du niveau des stocks et aux coûts supplémentaires liés à ces stocks du fait de l'augmentation des prix mondiaux du sucre brut en mars 2011.

Les besoins en liquidités pour financer le fonds de roulement et les dépenses en immobilisations devraient être comblés par des sources de crédit disponibles et des rentrées de fonds liées à l'exploitation.

Titres en circulation

Depuis le début de l'exercice, 1 169 597 actions ont été émises à la suite de la conversion d'une tranche de 5,965 millions de dollars des débentures convertibles subordonnées non garanties de troisième série, au prix de conversion de 5,10 $ l'action. Par ailleurs, depuis le début de l'exercice, 70 000 actions ont été émises aux termes du régime d'options d'achat d'actions. Au 4 mai 2011, 88 773 710 actions étaient en circulation.

Dans le cadre de la conversion du Fonds en Rogers le 1er janvier 2011, le capital déclaré de Rogers a été réduit du montant du déficit accumulé au 31 décembre 2010, soit 276,5 millions de dollars, et ramené à 284,1 millions de dollars. Par ailleurs, par suite d'une résolution adoptée par les actionnaires lors d'une assemblée tenue le 1er février 2011, le capital déclaré a été réduit d'un montant supplémentaire de 200,0 millions de dollars et ramené à 84,1 millions de dollars.

Modifications de conventions comptables et principales estimations comptables

Nos conventions comptables et principales estimations comptables sont demeurées essentiellement les mêmes que celles qui ont été présentées dans le rapport de gestion figurant dans le rapport annuel du 30 septembre 2010.

Normes internationales d'information financière (« IFRS »)

En février 2008, le Conseil des normes comptables (le « CNC ») du Canada a confirmé que les entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes seront tenues d'adopter les IFRS aux fins de communication de l'information financière intermédiaire et annuelle pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. La Société sera tenue de commencer à présenter son information financière selon les IFRS pour le trimestre se terminant le 31 décembre 2011, et elle devra dresser un bilan d'ouverture et fournir de l'information conformément aux IFRS pour les périodes correspondantes présentées.

La Société a commencé à planifier le passage des PCGR du Canada en vigueur aux IFRS en dressant un plan d'exécution de projet et en mettant sur pied une équipe de projet. Cette équipe est chapeautée par des cadres dirigeants des services financiers du Fonds, lesquels dirigeants assurent la gouvernance, la gestion et le soutien du projet dans son ensemble. Elle informe, chaque trimestre, le comité de vérification sur l'avancement du projet et elle analyse les principales constatations ainsi que les exigences comptables futures.

Le plan d'exécution du projet comporte trois phases : l'évaluation initiale, l'évaluation et la conception détaillées et la mise en œuvre. La Société a terminé la phase d'évaluation initiale, qui comprenait un examen général des principales différences entre les PCGR du Canada en vigueur et les IFRS. L'évaluation initiale comportait également des séances de formation à l'intention des membres de l'équipe du projet ainsi que des discussions avec les vérificateurs externes et les conseillers de la Société.

La Société en est maintenant à la phase d'évaluation et de conception détaillées. Cette phase comporte une étude exhaustive de l'incidence des différences entre les PCGR du Canada et les IFRS qui ont été signalées durant la phase d'évaluation initiale. Les solutions élaborées pour résoudre les difficultés soulevées par ces différences progressent selon le plan établi. Certaines des différences importantes entre les PCGR du Canada et les IFRS qui ont été relevées jusqu'à maintenant et qui font actuellement l'objet d'une évaluation sont présentées ci-après:

  • Norme comptable internationale (« IAS ») 16, Immobilisations corporelles. Aux termes des IFRS, les composantes des immobilisations corporelles dont les durées d'utilité diffèrent doivent être relevées aux fins du calcul de l'amortissement. La Société est bien avancée en ce qui a trait au processus d'examen des composantes des immobilisations. À ce jour, elle a achevé l'examen d'une usine et elle est sur le point d'achever l'examen des deux usines restantes. L'incidence de la dépréciation conformément aux IFRS sera mesurée dès la conclusion du processus.
  • IAS 23, Coûts d'emprunt. Aux termes des IFRS, les coûts d'emprunt engagés durant la période au cours de laquelle une immobilisation admissible est en construction doivent être incorporés comme composante du coût de l'actif. Conformément aux conventions comptables de la Société actuellement en vigueur, tous les coûts d'emprunt sont imputés aux résultats et inclus dans les intérêts débiteurs. La Société compte utiliser une exemption facultative afin de n'incorporer dans le coût de l'actif que les coûts d'emprunt des actifs dont la date de commencement pour l'incorporation dans le coût d'un actif est postérieure ou égale à la date de transition. Par conséquent, la Société ne prévoit pas apporter d'ajustement au bilan d'ouverture établi selon les IFRS pour les coûts d'emprunt engagés avant la date de transition.
  • IAS 36, Dépréciation d'actifs. Conformément aux IFRS, les actifs doivent être regroupés en unités génératrices de trésorerie (« UGT ») sur la base d'entrées de trésorerie indépendantes aux fins des tests de dépréciation, lesquels sont effectués en une seule étape. La Société a établi son regroupement d'unités génératrices de trésorerie devant être utilisées aux fins des tests de dépréciation du goodwill. Elle a déterminé qu'il n'y aura aucune perte de valeur à l'égard du goodwill à la date de transition aux IFRS.
  • IAS 17, Contrats de location. La Société a conclu divers contrats de location qui sont comptabilisés à titre de contrats de location-exploitation conformément aux PCGR du Canada. Elle est sur le point d'évaluer si ces contrats devront ou non être reclassés comme contrats de location-financement selon les IFRS.
  • IAS 19, Avantages du personnel. Selon les IFRS, les coûts des services passés acquis aux termes d'un régime à prestations déterminées sont immédiatement comptabilisés en résultat net. La Société est censée comptabiliser, à la date de transition, le solde de l'ensemble des coûts des services passés acquis aux résultats non distribués. En outre, comme le permettent les IFRS, la Société est censée comptabiliser dans les autres éléments du résultat global les gains actuariels et les pertes actuarielles à mesure qu'ils surviendront, sans qu'il n'y ait d'incidence sur le résultat net.
  • IAS 27, États financiers consolidés et individuels et Standing Interpretation Committee (« SIC ») 12, Consolidation - Entités ad hoc. Le modèle de consolidation des entités à détenteurs de droits variables n'est pas reconnu aux termes des IFRS. Au cours du trimestre à l'étude, la Société a mené une évaluation de l'incidence de l'IAS 27 et de la SIC 12 et elle a établi que la filiale en propriété exclusive de Rogers, Lantic Inc., devrait être consolidée. Par conséquent, la Société ne prévoit aucun changement aux termes des IFRS à la date de transition.
  • IAS 32 et 39, Instruments financiers. De la date de transition du 1er octobre 2010 jusqu'au jour ayant précédé la date de conversion du Fonds en une société par actions, le 1er janvier 2011, les parts de fiducie étaient classées dans les capitaux propres, conformément aux PCGR du Canada, en raison des modifications apportées à la déclaration de fiducie le 29 septembre 2010. Toutefois, pendant cette période, les options de conversion rattachées aux débentures convertibles étaient considérées comme des dérivés incorporés et le régime d'options d'achat de parts était considéré comme un régime donnant lieu à des attributions à base d'actions classées comme passif. À partir du 1er janvier 2011, date de la conversion en une société pas actions, les options de conversion et les attributions à base d'actions ont été classées dans les capitaux propres. La Société évalue actuellement l'incidence de ce changement, laquelle ne devrait pas être importante.
  • IFRS 1, Première adoption des IFRS. La Société a l'intention de se prévaloir de l'exemption relative aux regroupements d'entreprises et de ne pas retraiter la comptabilisation des acquisitions d'entreprises antérieures. Par ailleurs, elle n'a pas l'intention de se prévaloir de l'exemption permettant d'utiliser la juste valeur comme coût présumé, et compte plutôt continuer de présenter les immobilisations corporelles à leur coût initial.

Les travaux entrepris dans le cadre du plan de transition se poursuivent comme prévu, et la Société est d'avis qu'elle est en bonne voie de réaliser la transition vers les IFRS conformément au calendrier établi par le CNC. Les travaux achevés jusqu'ici laissent entrevoir que les répercussions sur les processus administratifs, les systèmes informatiques, les contrôles et procédures de communication de l'information financière et les contrôles internes à l'égard de l'information financière de la Société devraient être mineures. Ces conclusions provisoires peuvent toutefois changer à mesure que la Société progresse dans la réalisation de son plan de transition et qu'elle examine tout fait nouveau concernant les IFRS et devant conduire à la date du basculement aux IFRS de la Société.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque ayant une incidence sur les affaires et les activités de la Société sont décrits dans le rapport de gestion figurant dans le rapport annuel de cette dernière pour l'exercice terminé le 30 septembre 2010. Ce document peut être consulté dans le site Web de SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, ou dans le site Web de la Société, à l'adresse www.rogerssugar.com.

PERSPECTIVES

Les réserves mondiales de sucre brut étaient très basses au début de l'exercice et, par conséquent, des primes importantes en sus du prix du sucre brut (cours no 11) ont été imputées aux livraisons à échéance rapprochée. La Société avait conclu des contrats visant environ 75 % de ses besoins en sucre brut pour l'exercice 2011, mais le reste des besoins a fait, en décembre 2010, l'objet de contrats assortis de primes importantes. Ces primes ont une incidence défavorable sur les résultats du premier semestre et continueront de nuire aux résultats financiers pour les deux prochains trimestres.

De nouveaux contrats à long terme ont été conclus avec de fournisseurs de sucre brut à la fin du trimestre précédent, lesquels couvrent près de 75 % des besoins estimatifs en sucre brut de la Société jusqu'en juin 2014. Ces contrats protégeront la Société contre les primes élevées qui pourraient lui être imposées si les réserves du marché mondial du sucre brut demeuraient basses.

Près de la moitié du volume de sucre de betterave du Canada restant destiné à la vente a fait l'objet d'une précouverture d'une valeur avoisinant les 20 cents la livre. La direction continuera de surveiller l'état des réserves de sucre brut afin de nous assurer que le prix de ventes de la betterave à sucre canadienne soit optimal.

L'étendue des cultures ce printemps à Taber devrait atteindre une superficie totale de 34 000 acres, ce qui devrait assurer, pour l'exercice 2012, une production de 110 000 tonnes métriques de sucre de betterave si les conditions de culture et de récolte demeurent normales. Sous réserve des conditions météorologiques, la campagne de coupe en tranche de betteraves devrait commencer au début septembre, ce qui devrait atténuer les coûts de distribution engagés pour à l'égard des expéditions de sucre en vrac de Vancouver à Taber et possiblement améliorer le taux d'extraction pour les betteraves à sucre qui seront traitées l'an prochain.

Une partie importante des besoins en gaz naturel pour l'exercice 2011 a fait l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux de l'exercice 2010. Les volumes restants, le cas échéant, ne faisant pas l'objet d'opérations de couverture devraient bénéficier de la baisse actuelle des prix du gaz naturel, ce qui devrait hausser le ratio de marge brute ajustée. En outre, la Société a pris d'autres positions sur le marché à terme pour les exercices 2012 à 2014, dont certaines seraient à des prix supérieurs à ceux actuellement en vigueur sur le marché, mais à des prix identiques à ceux de l'exercice 2010 ou encore plus avantageux que ceux-ci. La direction continuera de surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel en ayant comme objectif de réduire ses coûts de gaz naturel.

Dans le contexte financier instable actuel, le rendement des actifs des régimes de retraite peut varier par rapport à leur rendement historique. Jumelé au taux d'actualisation utilisé pour évaluer les obligations des régimes, ce rendement peut avoir des répercussions sur les charges au titre des régimes de retraite au cours des exercices à venir. L'évaluation actuarielle d'un des régimes a été effectuée lors de l'exercice précédent, et elle a entraîné une hausse d'environ 1,0 million de dollars des cotisations au régime. L'évaluation actuarielle des trois autres régimes devrait être réalisée sous peu et il est prévu que les cotisations à ces régimes augmenteront plus tard au cours de l'exercice.

Le 1er décembre 2010, l'Institut canadien du sucre (« ICS ») a déposé auprès de la Cour d'appel fédérale une demande de révision judiciaire de la décision rendue par le Tribunal canadien du commerce extérieur (« TCCE ») en vue de l'annulation de l'ordonnance rendue par ce dernier à l'égard du dumping de sucre raffiné subventionné par l'Union européenne (« UE »). La demande avance que la question devrait être soumise à nouveau au TCCE pour que ce dernier réexamine la preuve à la lumière des directives de la Cour. L'ICS a également demandé à la Cour fédérale d'émettre un ordre au TCCE à l'effet qu'advenant que l'ordonnance envers l'UE soit rétablie, des droits antidumping et des droits compensateurs soient versés sur toutes les exportations de sucre de l'UE vers le Canada, à compter du 1er novembre 2010, comme si l'ordonnance envers le UE n'avait pas été annulée. Le 12 janvier 2011, le TCCE a fait parvenir une lettre à la Cour indiquant qu'il n'interviendrait pas dans cette procédure. Le 11 mars 2011, la Cour a accordé au Procureur général du Canada la permission de se retirer de la procédure. La demande de l'ICS poursuit son cours sans opposition de la part du TCCE ni du gouvernement du Canada. Une décision est attendue plus tard cette année.

Rogers Sugar Inc.
Bilans consolidés non vérifiés
Aux 2 avril 2011 et 31 mars 2010
(en milliers de dollars)
2 avril
2011
30 septembre
2010
31 mars
2010
ACTIF
Actif à court terme
Trésorerie et équivalents de trésorerie6 219$38 781$270 $
Débiteurs56 94158 23152 979
Stocks120 88551 358100 185
Charges payées d'avance3 1721 8852 442
Impôts futurs2 9851 03010 830
Instruments financiers dérivés (note 3)232241 237
190 434151 309167 943
Immobilisations178 670183 361185 189
Actifs des régimes de retraite à prestations déterminées19 12519 67217 489
Instruments financiers dérivés (note 3)54162
Autres actifs599510602
Écart d'acquisition229 952229 952229 952
618 834$584 805$601 237 $
PASSIF ET CAPITAUX PROPRES
Passif à court terme
Emprunts à court terme90 000$70 000$109 399 $
Créditeurs et charges à payer46 78642 71635 380
Instruments financiers dérivés (note 3)10 5368 98914 604
Obligation à court terme au titre de contrats de location-acquisition828224
147 404121 787159 407
Avantages sociaux futurs29 36229 54528 891
Instruments financiers dérivés (note 3)6 94212 34310 028
Obligation à long terme au titre de contrats de location-acquisition17618197
Débentures convertibles subordonnées non garanties (note 5)125 067130 599132 429
Impôts futurs21 60617 54219 101
330 557311 997349 953
CAPITAUX PROPRES
Capital-actions (note 6)90 329560 543559 677
Surplus d'apport204 6764 6834 721
Déficit(6 728)(292 418)(313 114)
288 277272 808251 284
618 834$584 805$601 237 $
Rogers Sugar Inc.
États consolidés des résultats et du résultat étendu non vérifiés
Pour les périodes terminées les 2 avril 2011 et 31 mars 2010
(en milliers de dollars, sauf les données par action)
Pour les trimestres
terminés les
Pour les semestres
terminés les
2 avril 2011 31 mars 20102 avril 2011 31 mars 2010
Produits149 418$143 851 $ 300 856 $287 307$
Coût des ventes137 859155 247249 405270 240
Marge brute (perte)11 559(11 396)51 45117 067
Charges
Frais de vente et d'administration5 4894 42810 2589 174
Distribution1 7231 6723 3783 539
Amortissement187142375285
7 3996 24214 01112 998
Bénéfice (perte) avant les intérêts et la charge d'impôts4 160(17 638)37 4404 069
Intérêts sur les débentures convertibles1 8921 9923 8473 985
Amortissement des frais de financement reportés2758825251 149
Intérêts liés à des éléments à court terme4285493261 068
2 5953 4234 6986 202
Bénéfice (perte) avant la charge d'impôts1 565(21 061)32 742(2 133)
Charge (recouvrement) d'impôts
Impôts exigibles2 6388383 7971 105
Impôts futurs(1 890)(9 763)2 109(7 654)
748(8 925)5 906(6 549)
Bénéfice net (perte) et autres éléments du résultat étendu817$(12 136)$ 26 836 $4 416$
Bénéfice net (perte) par action
De base0,01$(0,14$)0,31 $0,05$
Dilué(e)0,01$(0,14$)0,28 $0,05$
Renseignements supplémentaires :
Charge afférente aux avantages sociaux futurs1 357$1 125 $ 2 715 $2 246$
Rogers Sugar Inc.
États consolidés des capitaux propres non vérifiés
Pour les périodes terminées les 2 avril 2011 et 31 mars 2010
(en milliers de dollars, sauf les données par action)
Pour le semestre terminé le
2 avril 2011
Nombre d'actionsActionsSurplus
d'apport
DéficitTotal
Solde au 30 septembre 201087 534 113560 543$4 683$(292 418)$272 808$
Distributions(10 066)(10 066)
Rémunération à base d'actions33
Bénéfice net26 01926 019
Solde au 1er janvier 201187 534 113560 5434 686(276 465)$288 764
Élimination du solde d'ouverture du déficit et virement au surplus d'apport au 1er janvier 2011 (note 6)(276 465)276 465
Réduction du capital déclaré (note 6)(276 465)276 465
Réduction du capital déclaré au 1er février 2011 (note 6)(200 000)200 000
Dividendes(7 545)(7 545)
Rémunération à base d'actions11
Conversion des débentures convertibles en actions ordinaires (note 4)1 169 5975 9655 965
Émission d'actions (note 5)70 000286(11)275
Bénéfice net817817
Solde au 2 avril 201188 773 71090 329$204 676$(6 728)$288 277$
Pour le semestre terminé le
31 mars 2010
Nombre d'actionsActionsSurplus
d'apport
DéficitTotal
Solde au début de la période87 327 887559 662$4 712$(297 446)$266 928$
Distributions(20 084)(20 084)
Rémunération à base d'actions99
Conversion des débentures convertibles en actions ordinaires (note 5)2 8301515
Bénéfice net4 4164 416
Solde à la fin de la période87 330 717559 677$4 721$(313 114)$251 284$
Rogers Sugar Inc.
États consolidés des flux de trésorerie non vérifiés
Pour les périodes terminées les 2 avril 2011 et 31 mars 2010
(en milliers de dollars)
Pour les trimestres
terminés les
Pour les semestres
terminés les
2 avril 201131 mars 20102 avril 201131 mars 2010
Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation
Bénéfice net (perte)817$(12 136)$26 836$4 416$
Ajustements pour tenir compte des éléments suivants sans effet sur la trésorerie :
Amortissement3 5093 3937 0166 852
Amortissement des frais de financement reportés2758825251 149
Impôts futurs(1 890)(9 763)2 109(7 654)
Avantages sociaux futurs36137364260
Variation des instruments financiers dérivés(443)5 833(4 115)5 177
Charge de rémunération à base d'actions1649
Autres(181)28(181)28
2 124(11 620)32 55810 237
Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement
Débiteurs(9 219)(10 818)1 290(3 342)
Stocks(19 939)4 622(69 527)(25 049)
Charges payées d'avance(2 357)(396)(1 287)(109)
Créditeurs et charges à payer4 824(3 647)4 175(2 937)
(26 691)(10 239)(65 349)(31 437)
(24 567)(21 859)(32 791)(21 200)
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
Emprunts à court terme20 00027 39920 00039 399
Dividendes(7 545)(10 042)(17 611)(20 084)
Émission d'actions275275
12 73017 3572 66419 315
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement
Acquisitions d'immobilisations(990)(1 900)(2 435)(3 212)
Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie(12 827)(6 402)(32 562)(5 097)
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de la période19 046$6 672$38 781$5 367$
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de la période6 219$270$6 219$270$
Renseignements supplémentaires
Intérêts versés sur la dette1 0511 0086 0555 858
Impôts sur les bénéfices payés147204353979
Immobilisations comprises dans les créditeurs et charges à payer et dans l'obligation au titre de contrats de location-acquisition426960426960
Rogers Sugar Inc.
Notes afférentes aux états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés
Pour les semestres terminés les 2 avril 2011 et 31 mars 2010
(en milliers de dollars, sauf indication contraire)

Le 1er janvier 2011, Rogers Sugar Inc. (« Rogers » ou la « Société ») a réalisé la conversion de sa structure, passant d'une fiducie de revenu à une société par actions conformément à un plan d'arrangement (l' « arrangement ») en vertu de l'article 192 de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. Aux termes de l'arrangement, les porteurs de parts ont échangé leurs parts de fiducie de Rogers Sugar Income Fund (le « Fonds ») contre des actions de Rogers à raison de une part contre une action.

Les états financiers consolidés intermédiaires ont été dressés suivant la méthode de la continuité des intérêts communs selon laquelle la Société est considérée comme la continuité du Fonds, car il n'y a pas eu de modification des droits de propriété du Fonds au moment de la conversion. Par conséquent, les bilans consolidés comparatifs ainsi que les états consolidés comparatifs des résultats et du résultat étendu, des capitaux propres et des flux de trésorerie comprennent les résultats d'exploitation du Fonds pour la période allant jusqu'au 31 décembre 2010 inclusivement, comme auparavant, ainsi que les résultats d'exploitation de la Société après cette date. Toute référence à des actions, à des dividendes et à des actionnaires dans les états financiers consolidés intermédiaires et les notes y afférentes a trait aux actions ordinaires et aux porteurs des actions ordinaires de la période ayant suivi la conversion.

Note 1: Règles de présentation

Les présents états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés ont été dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus (les « PCGR ») du Canada. Ces états financiers intermédiaires non vérifiés ne comprennent pas tous les renseignements qu'exigent les PCGR du Canada et, par conséquent, ils doivent être lus à la lumière des états financiers consolidés et des notes y afférentes établis pour l'exercice terminé le 30 septembre 2010. Les présents états financiers n'ont pas fait l'objet d'un examen ni d'une vérification de la part des vérificateurs externes de la Société.

Note 2: Conventions comptables

Les présents états financiers suivent les mêmes conventions comptables et méthodes d'application que les états financiers annuels les plus récents du Fonds, soit ceux de l'exercice terminé le 30 septembre 2010.

Note 3: Instruments financiers dérivés

Le tableau ci-après fournit le détail des gains ou des pertes inscrits au cours du trimestre, dans le cadre de l'évaluation à la valeur de marché de tous les instruments financiers dérivés et instruments dérivés incorporés. Les montants au titre des contrats à terme normalisés sur le sucre (lesquels contrats sont des instruments financiers dérivés) dans ce tableau sont présentés après compensation des marges de variation payées aux courtiers ou reçues de ces derniers à la fin de la période considérée. Les contrats à terme sur le gaz naturel et sur le sucre ont été évalués à la valeur de marché au moyen des valeurs à la cote publiées pour ces marchandises, alors que les contrats de change à terme ont été évalués à la valeur de marché au moyen des taux publiés par l'institution financière constituant la contrepartie à ces contrats. Le calcul de la juste valeur des contrats sur le gaz naturel, des contrats de change à terme et du swap de taux d'intérêt comprend un ajustement lié au risque de crédit de la Société ou de la contrepartie, selon le cas.

ÉVALUATION À LAActifs au titre des
instruments financiers
Passifs au titre des
instruments financiers
Gain (perte)
VALEUR DE MARCHÉCourt termeLong termeCourt termeLong terme
Pour les trimestres
terminés les
Pour les semestres
terminés les
2 avril 201131 mars 20102 avril 201131 mars 2010
Contrats à terme normalisés sur le sucre et options sur le sucre232$54$$$(10 687)$(25 070)$4 958$(20 065)$
Contrats à terme normalisés sur le gaz naturel(4 964)(4 953)1 535(3 524)4 784(3 578)
Contrats de change à terme(2 459)(129)(1 526)(1 806)(1 438)(1 485)
Instruments dérivés incorporés(1 424)(224)(211)(1 023)(1 011)(948)
Swap de taux d'intérêt(1 689)(1 636)5575181 518915
232$54$(10 536)$(6 942)$(10 332)$(30 905)$8 811$(25 161)$
Montant imputé à ce qui suit :
Coût des ventes(10 889)(31 423)7 293(26 076)
Intérêts débiteurs5575181 518915
Total(10 332)$(30 905)$8 811$(25 161)$

Note 4. Impôts sur les bénéfices

Depuis sa conversion en société par actions le 1er janvier 2011, l'entité est maintenant assujettie à l'impôt combiné fédéral et provincial comme toutes les autres sociétés par actions. La charge d'impôts pour le semestre terminé le 2 avril 2011 s'est établie comme suit :

2 avril 2011
Bénéfice avant la charge d'impôts :32 742$
Ajustements :
Bénéfice directement imposé entre les mains des porteurs de parts jusqu'au 31 décembre 2010(10 066)
Autres(1 782)
20 894
Taux d'imposition prévu28%
Charge d'impôts prévue5 796
Ajustements :
Ajustement du taux d'imposition en raison de la conversion en société par actions(47)
Autres157
110
Charge d'impôts5 906

Les écarts temporaires n'ont pas varié de façon importante du fait de la conversion étant donné que les écarts temporaires à l'échelle du Fonds avaient déjà été constatés pour la période de résorption postérieure à la conversion, comme l'exige les PCGR du Canada, et du fait que la structure de la filiale de la Société, Lantic Inc., n'a pas changé du fait de la conversion.

Note 5. Actions ordinaires

Au deuxième trimestre, des débentures convertibles subordonnées non garanties de troisième série d'un montant de 5 965 $ ont été converties par leurs porteurs en un total de 1 169 597 actions ordinaires. Étant donné que cette conversion est une opération hors trésorerie, elle n'est pas inscrite à l'état des flux de trésorerie. Par ailleurs, au cours du trimestre, 70 000 actions ordinaires ont été émises après que deux hauts dirigeants eurent exercé une partie de leurs options aux termes du régime d'options d'achat d'actions. Au cours du premier trimestre de l'exercice 2010, des débentures convertibles subordonnées non garanties de deuxième série d'un montant de 15 $, en cours à ce moment-là, ont été converties par leurs porteurs en 2 830 actions ordinaires au total.

Note 6. Capital-actions

Le capital-autorisé de la Société est constitué de : i) un nombre illimité d'actions ordinaires comportant droit de vote et donnant droit à leurs porteurs de recevoir, sous réserve des droits des porteurs d'actions privilégiées et d'autres catégories d'actions dont le rang est supérieur à celui des actions ordinaires, a) des dividendes non cumulatifs de la Société et b) le reliquat des biens de la Société advenant la dissolution ou la liquidation de cette dernière; et ii) un nombre d'actions privilégiées pouvant être émises en séries, en tout temps limité à cinquante pour cent (50 %) du nombre d'actions ordinaires en circulation au moment en cause; toutefois, ces actions privilégiées ne peuvent pas servir à empêcher une prise de contrôle. Le 2 avril 2011, il y avait 88 773 710 actions ordinaires en circulation et aucune action privilégiée n'était émise ni en circulation.

Le 1er janvier 2011, les administrateurs de la Société ont approuvé la réduction du capital-actions de Rogers Sugar Inc. au moyen du déficit comptable au 1er janvier 2011, et ce, sans effectuer de paiements ni apporter de réductions à l'égard de son capital déclaré. Par conséquent, le déficit comptable de 276 465 $ a été ramené à zéro, et un montant correspondant a été porté en réduction du capital déclaré, abaissant ce dernier à 284 078 $.

Par ailleurs, une résolution spéciale visant à réduire le capital déclaré de la Société de 200 000 $ a été approuvé lors de l'assemblée des actionnaires tenue le 1er février 2011, ce qui a eu pour effet de ramener le capital déclaré à 84 078 $ et de faire augmenter le surplus d'apport, qui est passé de 200 000 $ à 204 686 $.

Le calcul du bénéfice net par action correspond au calcul du bénéfice par part de fiducie présenté au cours des périodes antérieures, étant donné que les titres de capitaux propres n'ont pas changé de façon importante du fait de la conversion.

Note 7. Régime de rémunération à base d'actions

Le 1er janvier 2011, toutes les options en circulation aux termes du régime d'options d'achat de parts du Fonds ont été transférées au régime d'options d'achat d'actions de la nouvelle société, à raison de une action pour chaque part. Étant donné que les modalités du régime d'options d'achat d'actions n'ont pas subi de changement important, le transfert d'un régime à l'autre n'a pas eu d'incidence comptable. Au cours du trimestre, 70 000 actions ont été émises après que deux hauts dirigeants eurent exercé un certain nombre d'options. Depuis le début de l'exercice, 70 000 actions ont été émises aux termes du régime d'options d'achat d'actions. Par ailleurs, 80 000 options ont été frappées d'extinction du fait du départ d'un haut dirigeant. Le tableau suivant présente des données sommaires sur le régime d'options d'achat d'actions au 2 avril 2011.

Prix d'exercice par optionNombre
d'options en
circulation au
30 septembre
2010
Options
exercées au
cours de
l'exercice
2011
Options
frappées
d'extinction
au cours de
l'exercice
2011
Nombre
d'options en
circulation au
au 2 avril
2011
Durée de vie
résiduelle
moyenne
pondérée
Nombre
d'options
pouvant être
exercées
Prix d'exercice
moyen pondéré
3,61 $200 00050 000150 0004,6770 0003,61$
4,70100 00020 00080 000

Note 8. Informations sectorielles

Les produits proviennent de clients situés dans les zones géographiques suivantes :

Pour les trimestres
terminés les
Pour les semestres
terminés les
2 avril 201131 mars 20102 avril 201131 mars 2010
Canada141 863$135 746$283 565$273 478$
États-Unis et autres pays7 5558 10517 29113 829
149 418$143 851$300 856$287 307$

Renseignements:

Monsieur Dan Lafrance
Premier vice-président, Finances,
Chef des finances et secrétaire
(514) 940-4350
(514) 527-1610 (FAX)
www.rogerssugar.com