Rogers Sugar Inc. : Rapport intermédiaire sur les résultats du deuxième trimestre de l'exercice 2014

- Augmentation du volume total d'environ 3 900 tonnes métriques pour le trimestre et 9 800 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice

- Diminution du BAII ajusté de près de 4,4 millions de dollars pour le trimestre et 8,9 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice en raison d'une composition défavorable des ventes, de la concurrence et de coûts opérationnels additionnels


MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 30 avril 2014) - Rogers Sugar Inc. (TSX:RSI)

Message aux actionnaires : Au nom du conseil d'administration, je suis heureux de présenter les résultats financiers intermédiaires consolidés résumés non audités de Rogers Sugar Inc. (la « Société ») pour le trimestre et le semestre clos le 29 mars 2014.

Le volume du deuxième trimestre a atteint 154 862 tonnes métriques, en regard de 150 914 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une hausse d'environ 3 900 tonnes métriques. Le volume depuis l'ouverture de l'exercice s'est établi à 317 120 tonnes métriques, soit une hausse de quelque 9 800 tonnes métriques comparativement à celui de l'exercice précédent. Pour le trimestre à l'étude, le volume de produits industriels a augmenté d'approximativement 1 400 tonnes métriques en raison du calendrier des livraisons. Depuis l'ouverture de l'exercice, le volume de produits industriels s'est accru de 6 100 tonnes métriques en raison des volumes supplémentaires attribuables aux clients nouveaux et aux clients existants. Le volume de produits liquides a également augmenté d'environ 6 000 tonnes pour le trimestre à l'étude et de près de 9 700 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice, du fait principalement d'un compte lié aux succédanés à base de sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF ») dans l'Ouest canadien. Le volume des ventes à la consommation s'est accru d'approximativement 3 200 tonnes métriques pour le trimestre et 4 500 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice en raison d'un contrat pluriannuel visant des volumes supplémentaires conclu avec un important client qui est entré en vigueur en janvier 2014 ainsi que du calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. Ces augmentations ont été contrebalancées par une diminution du volume des ventes à l'exportation de quelque 6 700 tonnes métriques pour le trimestre et d'environ 10 500 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice, du fait d'un recul des exportations vers le Mexique.

En tenant compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers à la clôture de chaque période, notre résultat comptable ne donne pas une représentation complète des facteurs et des tendances qui influent sur l'entreprise. Comme pour les périodes antérieures, la direction a établi une marge brute ajustée et des bénéfices ajustés pour refléter la performance de la Société au cours de la période sans tenir compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers. Le bénéfice avant les intérêts et l'impôt sur le résultat (le « BAII ») comprend un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 16,8 millions de dollars pour le deuxième trimestre et de 18,3 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, lequel a été retranché pour calculer le BAII ajusté et la marge brute.

Pour le deuxième trimestre, la marge brute ajustée s'est contractée de quelque 3,3 millions de dollars comparativement à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 105,78 $, comparativement à 130,43 $ pour le deuxième trimestre de l'exercice précédent. La baisse de la marge brute ajustée et de la marge brute ajustée par tonne métrique est principalement attribuable à une composition défavorable des ventes, laquelle traduit une hausse des produits industriels et des ventes de produits liquides et une baisse des ventes à l'exportation, les ventes à l'exportation étant habituellement assorties d'une marge par tonne métrique supérieure. En outre, l'augmentation du volume des ventes à la consommation a été plus que compensée par le recul de la marge par tonne métrique au sein de ce secteur en raison de l'intensification de la pression concurrentielle sur le marché national. Les produits tirés des sous-produits ont diminué d'environ 0,5 million de dollars par rapport à ceux du deuxième trimestre de l'exercice 2013 du fait d'une réduction de la superficie consacrée à la récolte de la betterave au cours de l'exercice 2014. Enfin, en raison du temps anormalement froid cet hiver, des coûts d'énergie supplémentaires de quelque 1,0 million de dollars ont été engagés à la raffinerie de Montréal pour l'achat de gaz naturel et de pétrole provenant d'une source secondaire coûteuse après que l'approvisionnement eut été interrompu, comme il était prévu aux modalités de livraison du fournisseur de gaz naturel. La marge brute ajustée depuis l'ouverture de l'exercice a été de 7,9 millions de dollars inférieure à celle de la période correspondante de l'exercice précédent, alors que la marge brute ajustée par tonne s'est élevée à 129,80 $, ce qui représente une baisse de 29,75 $ par rapport à celle de la période correspondante de l'exercice précédent. Outre la composition défavorable des ventes et la concurrence, les produits tirés des sous-produits ont baissé d'environ 1,3 million de dollars par rapport à ceux de l'exercice précédent. Le contrat sur l'approvisionnement interruptible en gaz ont entraîné des coûts d'énergie supplémentaires à la raffinerie de Montréal de quelque 1,4 million de dollars pour le premier semestre de l'exercice 2014, comparativement à la période correspondante de l'exercice précédent.
Au total, les activités à la raffinerie de Montréal ont été interrompues pendant 49 jours durant l'exercice courant, comparativement à 27 jours au cours de l'exercice 2013 et quelque 15 jours pour un hiver typique. La Société passe actuellement en revue les diverses solutions de rechange qui s'offrent à elle pour atténuer le risque lié au recours à des sources secondaires d'approvisionnement en énergie à coût élevé, en raison des interruptions que lui impose son fournisseur de gaz naturel. Enfin, le bris d'équipement inhabituel, survenu à la raffinerie de Vancouver à la clôture de l'exercice 2013 a alourdi de 1,0 million de dollars les coûts de maintenance en plus d'avoir contribué à la hausse des coûts de raffinage, conséquence des coûts de main-d'œuvre supplémentaires engagés pour rattraper le retard de production au premier trimestre de l'exercice courant.

Le BAII ajusté a baissé d'environ 4,4 millions de dollars par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent pour s'établir à 8,4 millions de dollars, en raison principalement de la diminution de la marge brute ajustée et d'une augmentation des coûts d'énergie, comme il est décrit ci-dessus. Par ailleurs, les charges de distribution ont été supérieures de 0,9 million de dollars en raison du calendrier des livraisons aux termes des contingents mondiaux et des contingents canadiens spéciaux, des coûts de surestarie ponctuels non récurrents et des charges d'entreposage supplémentaires, liés aux importants niveaux de stocks de sucre de betterave à la clôture de l'exercice précédent. D'autre part, les charges administratives et de vente ont augmenté d'environ 0,2 million de dollars du fait principalement du calendrier des dépenses. Le BAII ajusté depuis l'ouverture de l'exercice a reculé de près 8,9 millions de dollars par rapport à l'exercice précédent pour s'établir à 26,3 millions de dollars, essentiellement en raison de la baisse de 7,9 millions de dollars des marges brutes ajustées, de l'augmentation de 0,7 million de dollars des charges de distribution et de la hausse de près de 0,3 million de dollars des charges administratives et de vente.

Les flux de trésorerie disponibles ont diminué de 4,4 millions de dollars par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2013 et de 8,9 millions de dollars par rapport à ceux du semestre correspondant un an plus tôt en raison de la baisse du résultat ajusté des activités opérationnelles.

En novembre 2013, la Société a reçu l'approbation de la Bourse de Toronto pour procéder à une offre publique de rachat dans le cours normal des activités, aux termes de laquelle la Société pouvait racheter jusqu'à 5 000 000 d'actions ordinaires. L'offre publique de rachat dans le cours normal des activités a commencé le 27 novembre 2013 et peut se poursuivre jusqu'au 26 novembre 2014. Au cours du deuxième trimestre de l'exercice 2014, la Société a racheté 85 400 actions ordinaires, pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,4 million de dollars. Toutes les actions rachetées ont été annulées.

Au cours du trimestre à l'étude, la Société a exercé l'option lui permettant de proroger la durée de la facilité de crédit renouvelable tout en conservant les mêmes modalités que celles qui étaient prévues dans l'accord de crédit conclu le 28 juin 2013. L'échéance de la facilité de crédit renouvelable a donc été reportée au 28 juin 2019.

Dans l'ensemble, le volume des ventes de l'exercice 2014 devrait être légèrement inférieur à celui de l'exercice 2013, la baisse des ventes à l'exportation ayant été en partie compensée par la hausse des ventes de produits à la consommation et des ventes de produits industriels. La marge brute ajustée devrait reculer au cours de l'exercice 2014 en raison de l'intensification de la concurrence dans tous les segments du marché national et des coûts opérationnels supplémentaires engagés pendant l'exercice courant, comme il a été question ci-dessus. En outre, les marges sur les ventes à l'exportation destinées aux États-Unis devraient se contracter par rapport à celles de 2013 étant donné que le surplus des stocks aux États-Unis a exacerbé la pression à la baisse exercée sur les prix de vente dans ce pays.

La Société a confié à un cabinet de consultants spécialisé en amélioration des processus le mandat d'examiner la structure de coûts de la raffinerie de Montréal. L'analyse débutera au troisième trimestre et se poursuivra une bonne partie de l'année.

À Taber, la campagne de coupe de betteraves à sucre s'est achevée à la fin janvier. Selon nos estimations, la production totale de sucre de betterave s'établira à approximativement 95 000 tonnes métriques lorsque la campagne de jus concentré épais aura pris fin au printemps 2014, soit une baisse d'environ 25 000 tonnes métriques comparativement à la production totale de l'exercice 2013, ce qui correspond à une réduction de la superficie requise.

Ce printemps, la plantation est prévue sur une superficie totale de 22 000 acres à Taber, ce qui est moins qu'à l'exercice précédent en raison des niveaux importants de stocks de sucre de betterave estimés pour l'exercice courant et des perspectives en matière de ventes pour l'exercice 2015.

La Société procède actuellement à la mise à jour des évaluations actuarielles de l'ensemble de ses régimes de retraite. Du fait des rendements favorables des actifs des régimes et de la hausse du taux d'actualisation, les déficits des régimes devraient diminuer de façon importante. Elle prévoit que le total des cotisations en espèces aux régimes de retraite sera comparable à celui de l'exercice précédent, plutôt que d'augmenter de 4,5 millions de dollars, comme il a été présenté antérieurement. L'augmentation du taux d'actualisation à la clôture de l'exercice 2013 devrait, par ailleurs, entraîner une diminution d'environ 1,0 million de dollars de la charge au titre des régimes de retraite à prestations définies comparativement à celle présentée au dernier exercice. Compte tenu du changement de méthode comptable aux termes de l'IAS 19, Avantages du personnel, la charge de retraite devrait être de 2,1 millions de dollars inférieure à la charge de retraite de 2013 retraitée.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,
(Signé)
Stuart Belkin, président du conseil d'administration
Vancouver (Colombie-Britannique) - Le 30 avril 2014

RAPPORT DE GESTION

Le présent rapport de gestion daté du 30 avril 2014 de Rogers Sugar Inc. (« Rogers ») devrait être lu en tenant compte des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et des notes y afférentes pour la période close le 29 mars 2014, de même que des états financiers consolidés audités et du rapport de gestion de l'exercice clos le 28 septembre 2013. Les états financiers intermédiaires consolidés résumés et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont pas été examinés ni vérifiés par nos auditeurs externes.

La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d'audit et par le conseil d'administration de Rogers.

Mesures non conformes aux PCGR

Lors de l'analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux PCGR, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique de la performance historique, de la situation financière ou des flux de trésorerie d'une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (d'inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux PCGR. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l'objet d'une définition normalisée, il pourrait être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.

Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des PCGR. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des PCGR et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux PCGR, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant nos activités.

Dans le présent rapport de gestion, nous traitons des mesures financières non conformes aux PCGR, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats opérationnels et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux PCGR les plus directement comparables sont présentés dans le présent rapport de gestion.

Énoncés prospectifs

Le présent rapport comporte des énoncés prospectifs qui reflètent les prévisions actuelles de Rogers et de Lantic Inc. (collectivement, la « Société ») à l'égard de la performance et d'événements futurs. L'utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « prévoir », « planifier », « croire » et d'autres expressions semblables vise à signaler des énoncés prospectifs. Ces énoncés comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans les énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions sur la production de betteraves à sucre, les initiatives de réduction de coûts, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d'événements futurs prévus, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugé pertinents et raisonnables dans les circonstances, mais rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s'avéreront exactes. Cela pourrait faire en sorte que la performance et les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux qui sont indiqués dans les énoncés prospectifs, des résultats passés ou des attentes au cours de la période considérée.

Des renseignements supplémentaires concernant la Société, notamment dans la notice annuelle et dans les rapports trimestriels et annuels, ainsi que d'autres informations complémentaires sont disponibles dans le site Web de SEDAR à l'adresse www.sedar.com.

Contrôles internes de communication de l'information

Conformément au Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, des contrôles et procédures de communication de l'information.

En outre, le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers à des fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre clos le 29 mars 2014 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient raisonnablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Aucun changement de ce genre n'a été décelé lors de leur évaluation.

Résultats opérationnels

Résultats consolidés Trimestres clos les Semestres clos les
(en milliers de dollars, sauf pour le volume et les données par action) 29 mars
2014
(non audité)
30 mars
20131
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
30 mars
20131
(non audité)
Volume (tonnes métriques) 154 862 150 914 317 120 307 329
Produits 127 299 $ 131 819 $ 264 175 $ 274 195 $
Marge brute 33 206 22 636 59 509 53 059
Charges administratives et de vente 5 482 5 263 10 214 9 920
Distribution 2 498 1 613 4 644 3 942
Bénéfice avant les charges financières nettes et la charge d'impôt sur le résultat (BAII) 25 226 $ 15 760 $ 44 651 $ 39 197 $
Charges financières nettes 2 843 1 841 5 389 4 043
Charge d'impôt sur le résultat 5 658 3 678 10 021 8 973
Bénéfice net 16 725 $ 10 241 $ 29 241 $ 26 181 $
Résultat net par action - de base 0,18 $ 0,11 $ 0,31 $ 0,28 $

1) Ajusté pour tenir compte de l'incidence de l'adoption des modifications de l'IAS 19, Avantages du personnel, comme il est décrit à la note 3 a) des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités au 29 mars 2014.

Dans le cours normal de ses activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. La Société vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Ces contrats de vente sont considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'est pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération, c'est-à-dire le dollar américain. Les instruments financiers dérivés et les dérivés incorporés sont évalués à la valeur de marché chaque date de clôture, le montant des profits ou pertes latents étant imputé au compte consolidé de résultat, et un montant correspondant et compensatoire étant porté à l'état consolidé de la situation financière.

La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés, puisque les résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette évaluation n'est pas conforme aux PCGR.

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté et de son bénéfice net ajusté. Elle estime en outre que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent la performance de la Société à la lumière des résultats antérieurs de cette dernière. La direction a également recours à la marge brute ajustée, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées.

Les résultats opérationnels devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

Bénéfice (perte) Trimestres clos les Semestres clos les
(en milliers) 29 mars
2014
(non audité)
30 mars
2013
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
30 mars
2013
(non audité)
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché (sauf le swap de taux d'intérêt) 14 550 $ (543 ) $ 8 703 $ (3 805 ) $
Cumul des écarts temporaires 2 274 3 495 9 645 7 829
Total de l'ajustement du coût des ventes 16 824 $ 2 952 $ 18 348 $ 4 024 $

Les fluctuations des prix du sucre brut et du gaz naturel ainsi que l'appréciation du dollar américain ont donné lieu à des profits liés à l'évaluation à la valeur de marché pour le trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice. En ce qui concerne le sucre brut, un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 10,8 millions de dollars a été inscrit pour le deuxième trimestre de 2014, comparativement à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 2,3 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Depuis l'ouverture de l'exercice, un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 3,0 millions de dollars a été inscrit, comparativement à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 6,3 millions de dollars à l'exercice 2013. Étant donné l'augmentation des prix du gaz naturel, un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 2,0 millions de dollars et un de 1,8 million de dollars ont respectivement été inscrits pour le deuxième trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice, comparativement à un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 0,4 million de dollars pour le deuxième trimestre et de 0,1 million de dollars pour le premier semestre de l'exercice 2013. Les contrats de change à terme et les dérivés incorporés, touchés par les fluctuations des cours de change, ont donné lieu à la comptabilisation d'un profit combiné, lié à l'évaluation à la valeur de marché, de 1,7 million de dollars pour le trimestre à l'étude et de 3,9 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice. Pour les périodes correspondantes de l'exercice 2013, l'ajustement combiné, lié à l'évaluation à la valeur de marché s'est traduit par un profit de 1,4 million de dollars pour le trimestre et de 2,3 millions de dollars pour le semestre.

Le cumul des écarts temporaires découle du fait que les profits ou les pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché ne sont comptabilisés par la Société que lorsque le sucre est vendu au client ou que le gaz naturel est utilisé. Les profits ou les pertes réalisés sur le sucre et les opérations de change sur papier connexes sont largement compensés par les profits ou les pertes correspondants qui découlent des transactions physiques, à savoir des contrats de vente et d'achat conclus avec les clients et les fournisseurs. L'ajustement est ajouté au résultat de l'évaluation à la valeur de marché pour obtenir le total de l'ajustement appliqué aux coûts des ventes. Pour le deuxième trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice, le total de l'ajustement du coût des ventes s'est traduit par un profit de 16,8 millions de dollars et de 18,3 millions de dollars, respectivement, à porter en déduction des résultats opérationnels consolidés, alors qu'il s'était traduit par un profit de 3,0 millions de dollars et de 4,0 millions de dollars, respectivement, pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent.

De plus, la Société a inscrit, dans les charges d'intérêts liés à des éléments à court terme, une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 0,3 million de dollars pour le trimestre à l'étude et de 0,4 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, par rapport à un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 1,0 million de dollars pour le trimestre et de 1,4 million de dollars pour le semestre correspondants de l'exercice précédent. La perte liée à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisée au cours de l'exercice 2014 a trait à un nouveau contrat de swap de taux d'intérêt de cinq ans à 2,09 % pour un montant de 50,0 millions de dollars, qui sera ramené à 40,0 millions de dollars en juin 2015, puis à 30,0 millions de dollars en juin 2016. Le profit inscrit à l'exercice 2013 découle de pertes relatives à l'ancien contrat de swap de taux d'intérêt d'un montant de 70,0 millions de dollars à un taux de 4,005 % qui avaient été constatées au cours de trimestres antérieurs, mais qui ont été renversées au fil du passage du temps.

Le tableau qui suit présente les résultats intermédiaires consolidés ajustés (non conformes aux PCGR) compte non tenu de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché susmentionné :

Résultats consolidés Trimestres clos les Semestres clos les
(en milliers de dollars, sauf les données par action) 29 mars
2014
(non audité)
30 mars
20131
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
30 mars
20131
(non audité)
Marge brute selon les états financiers 33 206 $ 22 636 $ 59 509 $ 53 059 $
Ajustement selon les données susmentionnées (16 824 ) (2 952 ) (18 348 ) (4 024 )
Marge brute ajustée 16 382 19 684 41 161 49 035
BAII selon les états financiers 25 226 15 760 44 651 39 197
Ajustement selon les données susmentionnées (16 824 ) (2 952 ) (18 348 ) (4 024 )
BAII ajusté 8 402 12 808 26 303 35 173
Bénéfice net selon les états financiers 16 725 10 241 29 241 26 181
Ajustement du coût des ventes selon les données susmentionnées (16 824 ) (2 952 ) (18 348 ) (4 024 )
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché des charges financières 338 (951 ) 404 (1 429 )
Impôt différé sur les ajustements susmentionnés 4 287 1 021 4 632 1 325
Bénéfice net ajusté 4 526 $ 7 359 $ 15 929 $ 22 053 $
Résultat net par action - de base selon les états financiers 0,18 $ 0,11 $ 0,31 $ 0,28 $
Ajustement pour tenir compte des éléments ci-dessus (0,13 ) (0,03 ) (0,14 ) (0,05 )
Résultat net ajusté par action - de base 0,05 $ 0,08 $ 0,17 $ 0,23 $

1) Ajusté pour tenir compte de l'incidence de l'adoption des modifications de l'IAS 19, Avantages du personnel, comme il est décrit à la note 3 a) des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités au 29 mars 2014.

Le volume du deuxième trimestre atteint 154 862 tonnes métriques, en regard de 150 914 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une hausse d'environ 3 900 tonnes métriques. Le volume des ventes depuis l'ouverture de l'exercice s'est établi à 317 120 tonnes métriques, soit une hausse de quelque 9 800 tonnes métriques comparativement à celui de l'exercice précédent. Pour le trimestre à l'étude, les ventes de produits industriels ont connu une hausse d'approximativement 1 400 tonnes métriques en raison du calendrier des livraisons. Depuis l'ouverture de l'exercice, les ventes de produits industriels ont augmenté de quelque 6 100 tonnes métriques en raison de l'acquisition de volume supplémentaire auprès de clients nouveaux et existants. Le volume de produits liquides a également augmenté d'environ 6 000 tonnes métriques pour le trimestre et d'environ 9 700 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice en raison principalement d'un compte lié aux succédanés à base de sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF ») dans l'Ouest canadien. Le volume des ventes à la consommation s'est accru d'approximativement 3 200 tonnes métriques pour le trimestre et 4 500 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice en raison d'un contrat pluriannuel visant des volumes supplémentaires conclu avec un important client qui est entré en vigueur en janvier 2014 ainsi que du calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. Ces accroissements ont été contrebalancés par une diminution du volume des ventes à l'exportation de quelque 6 700 tonnes métriques pour le trimestre et de quelque 10 500 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice, laquelle est attribuable à la diminution des exportations vers le Mexique.

Les produits du trimestre ont fléchi de 4,5 millions de dollars par rapport à la période correspondante de l"exercice précédent et ceux enregistrés depuis l'ouverture de l'exercice, de 10,0 millions de dollars. Ce fléchissement s'explique par la baisse des cours du sucre brut au cours de l'exercice à l'étude par rapport à l'exercice 2013.

Comme il a déjà été mentionné, la marge brute de 33,2 millions de dollars du trimestre et celle de 59,5 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice ne reflètent pas la marge de la Société d'un point de vue économique, car elle inclut un profit de 16,8 millions de dollars pour le trimestre et de 18,3 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, lié à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, comme il est expliqué précédemment. Par conséquent, le présent rapport traite des résultats de la marge brute ajustée.

Pour le deuxième trimestre, la marge brute ajustée s'est contractée de quelque 3,3 millions de dollars comparativement à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 105,78 $, contre 130,43 $ pour le deuxième trimestre de l'exercice précédent. La baisse de la marge brute ajustée et de la marge brute ajustée par tonne métrique est principalement attribuable à une composition défavorable des ventes, laquelle traduit une hausse des ventes de produits industriels et de produits liquides et une baisse des ventes à l'exportation, les ventes à l'exportation étant habituellement assorties d'une marge par tonne métrique supérieure. En outre, l'augmentation du volume des ventes à la consommation a été plus que compensée par le recul de la marge par tonne métrique au sein de ce secteur en raison de l'intensification de la pression concurrentielle sur le marché national. Les produits tirés des sous-produits ont diminué d'environ 0,5 million de dollars par rapport à ceux du deuxième trimestre de 2013 du fait de la réduction de la superficie en acres consacrée à la récolte de betteraves au cours de l'exercice 2014. Par ailleurs, en raison du temps anormalement froid cet hiver, des coûts d'énergie supplémentaires de quelque 1,0 million de dollars ont été engagés à la raffinerie de Montréal pour l'achat de gaz naturel et de pétrole provenant d'une source secondaire coûteuse après que l'approvisionnement eut été interrompu, comme il était prévu aux modalités de livraison du fournisseur de gaz naturel. La marge brute ajustée depuis l'ouverture de l'exercice a été inférieur de 7,9 millions de dollars à celle enregistrée il y a un an, et la marge brute ajustée par tonne s'est chiffrée à 129,80 $ soit une baisse de 29,75 $ comparativement à celle dégagée à la période correspondante de l'exercice précédent. Outre la composition des ventes qui a été défavorable, les produits tirés des sous-produits ont diminué d'environ 1,3 million de dollars par rapport à ceux de l'exercice précédent. Pour le premier semestre de l'exercice 2014, le contrat visant un approvisionnement interruptible en gaz naturel s'est traduit par des coûts d'énergie supplémentaires de 1,4 million de dollars à la raffinerie de Montréal comparativement à la période correspondante de l'exercice précédent. Au total, les activités à la raffinerie de Montréal ont été interrompues pendant 49 jours durant l'exercice courant, comparativement à 27 jours à l'exercice 2013 et à quelque 15 jours au cours d'un hiver typique.
La Société passe actuellement en revue les diverses solutions de rechange qui s'offrent à elle pour atténuer le risque lié au recours à des sources secondaires d'approvisionnement en énergie à coût élevé, en raison des interruptions que lui impose son fournisseur de gaz naturel. Enfin, le bris d'équipement inhabituel survenu à la raffinerie de Vancouver à la clôture de l'exercice 2013 a alourdi de 1,0 million de dollars les coûts de maintenance en plus d'avoir contribué à la hausse des coûts de raffinage, conséquence des coûts de main-d'œuvre supplémentaires engagés pour rattraper le retard de production du premier trimestre de l'exercice courant.

Les charges administratives et de vente se sont accrues d'environ 0,2 million de dollars pour le trimestre et de 0,3 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice comparativement aux périodes correspondantes de l'exercice 2013. La variation au cours du trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice est essentiellement attribuable au calendrier des charges.

Par ailleurs, les charges de distribution pour le trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice ont été supérieures de 0,9 million de dollars et de 0,7 million de dollars, respectivement, à ceux de l'exercice précédent en raison du calendrier des livraisons aux termes des contingents mondiaux et des contingents canadiens spéciaux, des coûts de surestarie ponctuels non récurrents, ainsi que des coûts d'entreposage supplémentaires, liés aux niveaux importants de stocks de sucre de betterave à la clôture de l'exercice.

Les charges financières reflètent une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché d'un swap de taux d'intérêt de 0,3 million de dollars pour le trimestre et de 0,4 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, alors qu'elles reflétaient un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 1,0 million de dollars et de 1,4 million de dollars, respectivement, pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. Compte non tenu de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché décrit ci-dessus, les charges d'intérêts pour le trimestre ont diminué de quelque 0,3 million de dollars principalement en raison de la baisse des taux d'intérêt sur le swap de taux d'intérêt. Les charges d'intérêt depuis l'ouverture de l'exercice ont diminué d'environ 0,5 million de dollars en raison essentiellement des mêmes facteurs.

La charge d'impôt sur le résultat comprend une charge d'impôt différé de 4,3 millions de dollars pour le trimestre et une charge d'impôt différé de 4,6 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice au titre de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché, en regard d'une charge de 1,0 million de dollars pour le trimestre et de 1,3 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. Sur une base ajustée, la charge d'impôt sur le résultat se chiffrait à environ 1,4 million de dollars pour le trimestre et à 5,4 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice comparativement à des charges de 2,7 millions de dollars et de 7,6 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. La diminution enregistrée pour le trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice est principalement attribuable à la baisse du bénéfice ajusté avant impôt par suite de la réalisation de marges brutes ajustées moindres.

Tableau des résultats trimestriels

Le tableau qui suit présente de l'information financière choisie provenant des états financiers consolidés et des mesures non conformes aux PCGR de la Société pour chacun des huit derniers trimestres.

(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume et sur la marge brute par tonne métrique, et les données par action) 2014
(non audité)
20131
(non audité)
2012
(non audité)
T2 T1 T4 T3 T2 T1 T4 T3
Volume (par tonne métrique) 154 862 162 258 176 641 165 304 150 914 156 415 164 539 157 786
Produits 127 299 136 876 145 840 138 403 131 819 142 376 150 469 147 687
Marge brute 33 206 26 303 17 329 14 402 22 636 30 423 18 077 18 207
BAII 25 226 19 425 11 739 7 558 15 760 23 437 11 072 11 180
Bénéfice net 16 725 12 516 6 510 3 802 10 241 15 940 6 944 6 909
Marge brute par tonne métrique 214,42 162,11 98,10 87,12 149,99 194,50 109,86 115,39
Par action
Résultat net
De base 0,18 0,13 0,07 0,04 0,11 0,17 0,07 0,07
Dilué 0,16 0,13 0,07 0,04 0,11 0,16 0,07 0,07
Mesures non conformes aux PCGR
Marge brute ajustée 16 382 24 779 17 541 15 540 19 684 29 351 21 696 19 642
BAII ajusté 8 402 17 901 11 951 8 696 12 808 22 365 14 691 12 615
Bénéfice net ajusté 4 526 11 403 6 818 4 179 7 359 14 694 9 782 7 641
Marge brute ajustée par tonne métrique 105,78 152,71 99,30 94,01 130,43 187,65 131,86 124,49
Résultat net ajusté par action
De base 0,05 0,12 0,07 0,04 0,08 0,16 0,10 0,08
Dilué 0,05 0,12 0,07 0,04 0,08 0,15 0,10 0,08
1) Ajusté pour tenir compte de l'incidence de l'adoption des modifications de l'IAS 19, Avantages du personnel, comme il est décrit à la note 3 a) des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités au 29 mars 2014.

Historiquement, le premier trimestre (d'octobre à décembre) de l'exercice est le plus performant en ce qui a trait aux marges brutes ajustées et au bénéfice net ajusté, en raison d'une composition favorable des ventes de produits. Cette situation découle de l'augmentation des ventes de produits de boulangerie et de pâtisseries au cours de cette période de l'année. D'autre part, le deuxième trimestre (de janvier à mars) est celui dont le volume est traditionnellement le moins élevé, ce qui se traduit par une diminution des produits, des marges brutes ajustées et du bénéfice net ajusté.

Liquidités

Les flux de trésorerie générés par la société exploitante, Lantic, sont distribués à Rogers sous forme de dividendes et de remboursement de capital sur les actions ordinaires de Lantic, et de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic détenus par Rogers, après la constitution de réserves raisonnables pour les dépenses d'investissement et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour verser des dividendes à ses actionnaires.

Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles se sont établis à un montant négatif de 2,9 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, contre un montant négatif de 9,3 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice 2013, soit une amélioration de 6,4 millions de dollars. Cette amélioration est principalement attribuable à l'augmentation de 9,5 millions de dollars du BAII (avant les ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché) et à la variation favorable de 3,4 millions de dollars du fonds de roulement en regard de celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent, laquelle découle essentiellement de la baisse de 5,1 millions de dollars du total des stocks. Cette variation favorable a été contrebalancée quelque peu par les versements en trésorerie supplémentaires de 1,6 million de dollars au titre des intérêts et de 0,4 million de dollars au titre de l'impôt sur le résultat effectués au cours du trimestre en raison de l'échéancier de paiement. De plus, le montant net des cotisations en espèces au régime de retraite a eu une incidence négative de 2,9 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, qui s'explique principalement par le financement du retrait du régime de retraite supplémentaire (« RRS ») d'un cadre supérieur.

Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles depuis l'ouverture de l'exercice se sont chiffrés à un montant positif de 0,6 million de dollars, contre un montant négatif de 15,0 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent, soit une amélioration de 15,5 millions de dollars. Cette amélioration est principalement attribuable à la diminution de 13,6 millions de dollars de la variation totale du fonds de roulement comparativement à la variation enregistrée au semestre correspondant de l'exercice précédent, diminution qui s'explique essentiellement par une augmentation des stocks moindre que celle de la période correspondante de l'exercice précédent, établie à 13,1 millions de dollars . En outre, l'augmentation de 5,5 millions de dollars du BAII (avant les ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché) et la diminution de 1,0 million de dollars du paiement d'impôt ont contribué à l'amélioration des flux de trésorerie. Ces facteurs ont toutefois été contrebalancés par une augmentation de 2,1 millions de dollars du montant net des cotisations en espèces au régime de retraite et par la hausse de 1,3 million de dollars des charges financières non ajustées en raison de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché.

Les dépenses en immobilisations totales par rapport à celles de l'exercice 2013 ont diminué de 1,2 million de dollars pour le trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice en raison essentiellement du calendrier des projets d'investissement. La Société prévoit toujours engager des dépenses en immobilisations d'environ 10,0 millions de dollars pour l'exercice courant.

Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de calculer les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités, mesure non conforme aux PCGR qui peut être comparée au niveau de dividende versé par Rogers. Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés ainsi que des montants hors trésorerie au titre des instruments financiers et des dépenses en immobilisations.

Les flux de trésorerie disponibles se présentent comme suit :

Trimestres clos les Semestres clos les
(en milliers de dollars) 29 mars
2014
(non audité)
30 mars
2013
(non audité)
29 mars
2014
(non audité)
30 mars
2013
(non audité)
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles (2 883 ) $ (9 296 ) $ 571 $ (14 965) $
Ajustements
Variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement 18 484 21 919 27 225 40 824
Variation des impôts sur le résultat payables hors trésorerie 1 539 (1 021 ) 1 178 1 399
Variation des intérêts à payer hors trésorerie 260 (1 617 ) 75 (39 )
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés (16 486 ) (3 903 ) (17 944 ) (5 453 )
Montant hors trésorerie au titre des instruments financiers 3 839 3 570 7 961 6 969
Dépenses en immobilisations (1 469 ) (2 642 ) (2 417 ) (3 609 )
Dépenses d'investissement en capital - 120 229 120
(Rachat net) émission nette d'actions (372 ) 72 (372 ) 72
Charges financières différées (90 ) - (90 ) -
Flux de trésorerie disponibles 2 822 $ 7 202 $ 16 416 $ 25 318 $
Dividendes déclarés 8 463 $ 42 343 $ 16 933 $ 50 811 $

Les flux de trésorerie disponibles ont diminué d'environ 4,4 millions de dollars pour le trimestre et de 8,9 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice en regard de ceux des périodes correspondantes de l'exercice 2013, ce qui s'explique en grande partie par la baisse du résultat ajusté des activités opérationnelles.

Les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement représentent les variations, d'un trimestre à l'autre, des actifs courants, comme les débiteurs et les stocks, et des passifs courants, comme les créditeurs. Les variations de ces éléments sont principalement attribuables aux calendriers de recouvrement des débiteurs, des arrivages de sucre brut et de règlement des passifs. Les variations à la hausse ou à la baisse de ces éléments ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution. Ces variations à la hausse ou à la baisse sont financées à même les liquidités disponibles et la facilité de crédit de 150,0 millions de dollars dont dispose la Société. Les augmentations et les diminutions de la dette bancaire à court terme sont également attribuables au moment où surviennent les événements susmentionnés et, par conséquent, ne constituent pas des flux de trésorerie disponibles.

L'incidence combinée de 12,6 millions de dollars pour le trimestre et de 10,0 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice de l'évaluation à la valeur de marché et du montant hors trésorerie au titre des instruments financiers ne rend pas compte d'éléments de trésorerie, puisque ces contrats seront réglés à la suite de la réalisation des transactions physiques, ce qui explique la nécessité d'ajustement des flux de trésorerie disponibles.

Déduction faite des dépenses d'investissement en capital, les dépenses en immobilisations ont diminué d'environ 1,1 million de dollars pour le trimestre à l'étude et de près de 1,3 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice en regard des périodes correspondantes de l'exercice précédent, essentiellement en raison du calendrier des projets d'investissement. Les dépenses d'investissement en capital sont prises en compte lorsque ces projets d'investissement ne sont pas essentiels aux activités opérationnelles des raffineries, mais sont entrepris en raison des économies opérationnelles substantielles qu'ils permettront de réaliser une fois qu'ils seront achevés. Au cours de l'exercice 2014, les dépenses d'investissement en capital seront essentiellement affectées à l'acquisition et à l'installation d'un nouveau poste de palettisation à la raffinerie de Vancouver, lequel permettra de générer des économies de main-d'œuvre au début de l'exercice 2015. La Société s'est engagée à verser un montant de 2,2 millions de dollars à l'égard de ce projet, dont une tranche de 0,6 million de dollars a été dépensée au quatrième trimestre de l'exercice 2013. Au total, la Société prévoit dépenser entre 2,5 millions de dollars et 3,0 millions de dollars à l'exercice 2014 au titre de projets d'investissement.

Au cours du trimestre à l'étude, Rogers a racheté 85 400 actions aux termes d'une offre publique de rachat dans le cours normal des activités pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,4 million de dollars. Au deuxième trimestre de 2013, un montant de 0,1 million de dollars avait été touché à l'exercice d'options sur actions par un cadre supérieur de la Société.

Au cours du trimestre à l'étude, Lantic a exercé l'option lui permettant de proroger la durée de la facilité de crédit renouvelable tout en conservant les mêmes modalités que celles qui étaient prévues dans l'accord de crédit conclu le 28 juin 2013. L'échéance de la facilité de crédit renouvelable a donc été reportée au 28 juin 2019. Par conséquent, la Société a payé des charges financières différées de 0,1 million de dollars au cours du trimestre à l'étude.

La Société a déclaré un dividende trimestriel de 9,0 cents par action ordinaire pour un montant total d'environ 8,5 millions au cours du trimestre à l'étude. Au cours du deuxième trimestre de l'exercice 2013, la Société a déclaré et payé un dividende additionnel de 33,9 millions de dollars, fondé sur des flux de trésorerie disponibles de quelque 64,7 millions de dollars ayant été générés au cours de la période de cinq derniers exercices close le 29 septembre 2012, mais n'ayant pas été distribués.

Obligations contractuelles

Aucun changement important ne touche le tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 28 septembre 2013.

Au 29 mars 2014, la société exploitante avait des engagements d'achat visant 1 380 000 tonnes métriques de sucre brut au total, dont 122 000 tonnes métriques avaient un prix établi et représentaient un engagement total de 58,8 millions de dollars.

Ressources en capital

Lantic dispose d'une ligne de crédit autorisée de 150,0 millions de dollars pour financer ses activités opérationnelles. Comme il en a été question ci-dessus, cette ligne de crédit vient à échéance en juin 2019, par suite de la récente prorogation de un an de l'échéance. À la clôture du trimestre, un montant de 90,0 millions de dollars avait été prélevé de la ligne de crédit pour le fonds de roulement. Par ailleurs, Lantic avait des découverts bancaires de 1,0 million de dollars, étant donné que le montant total des chèques en circulation à la clôture du trimestre dépassait le solde de trésorerie disponible.

Les stocks à la clôture du trimestre à l'étude étaient plus élevés qu'à la clôture de l'exercice précédent, principalement en raison de la récolte de betteraves faite à Taber au cours du premier trimestre de l'exercice. Les stocks du deuxième trimestre de l'exercice 2014 sont par ailleurs moindres que ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2013 étant donné la diminution de la superficie ensemencée de betteraves à l'exercice 2013 et de la quantité récoltée à l'exercice 2014 ainsi que la baisse des stocks de sucre brut à la raffinerie de Montréal en raison du calendrier des arrivages de cargaisons de sucre brut.

Les besoins en liquidités pour le fonds de roulement et d'autres dépenses d'investissement devraient être comblés à même les sources de crédit disponibles et les fonds provenant des activités opérationnelles.

Titres en circulation

En novembre 2013, la Société a reçu l'approbation de la Bourse de Toronto pour procéder à une offre publique de rachat dans le cours normal des activités, aux termes de laquelle la Société pouvait racheter jusqu'à 5 000 000 d'actions ordinaires. L'offre publique de rachat dans le cours normal des activités a commencé le 27 novembre 2013 et peut se poursuivre jusqu'au 26 novembre 2014. Au cours du deuxième trimestre de 2014, la Société a racheté 85 400 actions ordinaires, pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,4 million de dollars. Toutes les actions rachetées ont été annulées.

Au cours du deuxième trimestre de 2013, 20 000 actions ordinaires ont été émises à la suite de l'exercice d'options sur actions par un dirigeant supérieur aux termes du régime d'options sur actions. Au 30 avril 2014, 94 028 860 actions ordinaires étaient en circulation.

Estimations et méthodes comptables critiques

Aucun changement important n'a été apporté aux estimations ni aux méthodes comptables critiques présentées dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 28 septembre 2013.

Principales méthodes comptables

Les principales méthodes comptables mentionnées dans les états financiers consolidés annuels audités de la Société pour l'exercice clos le 28 septembre 2013 ont été appliquées uniformément lors de l'établissement des présents états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités, sauf pour ce qui suit :

  • IAS 19, Avantages du personnel − Les modifications de l'IAS 19 portent sur le retrait de la possibilité de différer la constatation des profits et pertes, l'amélioration des directives à l'égard de l'évaluation des actifs d'un régime et des obligations au titre des prestations définies, la simplification de la présentation des variations des actifs et des passifs découlant des régimes à prestations définies et l'étoffement des informations à fournir sur les régimes à prestations définies. Ces modifications sont obligatoires pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. La Société a appliqué cette norme rétrospectivement au premier trimestre de l'exercice clos le 27 septembre 2014. L'incidence de l'application des modifications de l'IAS 19, Avantages du personnel, est présentée à la note 3 a) des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités au 29 mars 2014.

  • IFRS 10, États financiers consolidés − Cette norme fournit des indications supplémentaires pour décider d'inclure ou de ne pas inclure une entité dans les états financiers consolidés de la Société. Elle remplacera la SIC 12, Consolidations - Entités ad hoc, et certaines parties de l'IAS 27, États financiers consolidés et individuels. Cette norme est obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. L'adoption de cette modification n'a eu aucune incidence sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

  • IFRS 13, Évaluation de la juste valeur − Cette norme remplace les indications sur l'évaluation de la juste valeur de diverses normes IFRS par un ensemble unique d'indications. La norme définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché à la date d'évaluation, c'est-à-dire une valeur de sortie. L'adoption de l'IFRS 13 n'a pas eu d'incidence importante sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés, sauf en ce qui a trait aux exigences supplémentaires en matière d'informations à fournir, lesquelles sont présentées dans les notes 7, 8 et 9 afférentes aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités au 29 mars 2014.

Modifications comptables futures

Un certain nombre de nouvelles normes, et de normes et interprétations modifiées, ne s'appliquent pas encore et n'ont pas été appliquées aux fins de l'établissement des états financiers consolidés intermédiaires résumés non audités.

  • IAS 36, Dépréciation d'actifs − L'IASB a publié des modifications de l'IAS 36, Dépréciation d'actifs, afin d'éliminer les conséquences involontaires de l'IFRS 13, Évaluation de la juste valeur, qui oblige une entité à fournir des informations sur la valeur recouvrable de chaque unité génératrice de trésorerie pour laquelle la valeur comptable du goodwill ou des actifs incorporels dont la durée de vie est indéfinie affectés à cette unité est importante. Selon ces modifications, la valeur recouvrable doit être présentée uniquement lorsqu'une perte de valeur a été comptabilisée ou reprise. Ces modifications doivent être appliquées rétrospectivement pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. La Société a l'intention d'adopter ces modifications dans ses états financiers consolidés annuels à compter de l'exercice ouvert le 28 septembre 2014. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de l'IAS 36, Dépréciation d'actifs, sur les états financiers consolidés de la Société n'a pas encore été établie.

  • IFRS 9, Instruments financiers − L'IFRS 9 est une nouvelle norme qui remplacera l'IAS 39, Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, par un projet de modèle unique, fondé sur deux catégories de classement : le coût amorti et la juste valeur. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de l'IFRS 9, Instruments financiers, sur les états financiers consolidés de la Société n'a pas encore été établie.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque liés aux affaires et aux activités de la Société sont exposés dans le rapport de gestion contenu dans notre rapport annuel pour l'exercice clos le 28 septembre 2013. Ce document se trouve sur SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, ou sur l'un des sites Web de la Société, aux adresses www.lantic.ca ou www.rogerssugar.com.

Perspectives

Pour l'exercice 2014, la Société s'attend à ce que le volume des ventes à la consommation soit d'environ 8 000 tonnes métriques supérieures à celui de l'exercice 2013, en raison essentiellement du nouveau contrat national pluriannuel conclu avec un important client de détail qui est entré en vigueur en janvier 2014. La consolidation de certains gros clients du secteur des produits de détail a intensifié la concurrence déjà féroce dans ce segment de marché.

La Société a réussi à expédier approximativement 5 600 tonnes métriques aux termes du contingent mondial pouvant entrer aux États-Unis qui a ouvert, puis fermé le 1er octobre 2013. Même en combinant le contingent mondial et le contingent canadien de 12 000 tonnes métriques, nous prévoyons quand même que le volume d'exportation sera inférieur à celui du dernier exercice puisque le volume des ventes au Mexique sera négligeable. Les récoltes importantes au Mexique et aux États-Unis au cours de l'exercice 2013 ont donné lieu à des stocks excédentaires considérables qui freineront les possibilités de ventes à l'exportation dans ces pays au cours de l'exercice 2014. De plus, les stocks excédentaires aux États-Unis ont exacerbé la pression à la baisse sur les prix de vente aux États-Unis. Toutefois, les États-Unis ont entrepris des procédures en matière de dumping envers le Mexique, lesquelles pourraient avoir une incidence sur la commercialisation du sucre et sur les marges aux États-Unis et au Mexique, si elles sont fructueuses. Pour accroître ses ventes à l'exportation, la Société continuera d'étudier d'autres débouchés pour ses ventes à l'exportation, similaires à ceux obtenus il y a quelques années au Mexique.

Le contrat de un an visant des activités liées aux succédanés à base de SMHTF est maintenant échu. Compte tenu de l'expiration de ce contrat, la Société s'attend à ce que le volume de produits liquides baisse au cours des deux prochains trimestres, mais qu'il demeure inchangé d'un exercice à l'autre.

Dans l'ensemble, le volume total pour l'exercice 2014 devrait être légèrement inférieur à celui de l'exercice 2013. La marge brute ajustée de l'exercice 2014 devrait être inférieure à celle de l'exercice 2013, en raison de l'intensification de la concurrence dans tous les segments du marché national et des coûts opérationnels supplémentaires engagés durant l'exercice courant, comme il en a été fait mention ci-dessus. En outre, comme il a été mentionné précédemment, les marges sur les ventes à l'exportation devraient diminuer comparativement à celles de l'exercice 2013, la conjoncture de marché ayant changé aux États-Unis.

La Société a confié à un cabinet de consultants spécialisé en amélioration des processus le mandat d'examiner la structure de coûts de la raffinerie de Montréal. L'analyse débutera au troisième trimestre et se poursuivra une bonne partie de l'année.

À Taber, la campagne de coupe de betteraves à sucre était achevée à la fin du mois de janvier. Selon nos estimations, la production totale de sucre de betterave s'établira à approximativement 95 000 tonnes métriques lorsque la campagne de jus concentré épais aura pris fin au printemps 2014, soit une baisse d'environ 25 000 tonnes métriques comparativement à la production totale de l'exercice 2013, en raison de la réduction de la superficie requise.

Ce printemps, la plantation est prévue sur une superficie totale de 22 000 acres à Taber, ce qui est moins qu'à l'exercice précédent en raison des niveaux importants d'inventaire de sucre de betterave estimés pour l'exercice considéré et des perspectives en matière de ventes pour l'exercice 2015.

Plus de 85 % des besoins en gaz naturel et des besoins connexes en monnaies étrangères de l'exercice 2014 a fait l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux de l'exercice 2013. En outre, nous avons pris un nombre limité de positions sur le marché à terme pour les exercices 2015 à 2018. Nous continuerons à surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel dans le but de réduire au minimum nos coûts de gaz naturel.

Comme il a été mentionné précédemment, le Gouvernement du Canada a conclu une entente de principe portant sur un Accord économique et commercial global (« AECG ») entre le Canada et l'Union européenne. Aux termes de cette entente, le Canada devrait tirer des avantages financiers considérables de l'exportation de produits contenant du sucre. On s'attend à ce qu'il s'écoule au moins deux ans avant la ratification de l'AECG par toutes les parties. De plus, le Gouvernement du Canada poursuit les négociations aux termes du Partenariat transpacifique en vue de conclure un accord qui permettrait aux membres de ce partenariat de surmonter les obstacles entravant l'accès aux différents marchés en ce qui a trait au sucre et aux produits contenant du sucre. L'AECG et l'accord commercial éventuel du Partenariat transpacifique ne devraient pas avoir une incidence sur la Société avant deux ans. Cependant, la Société sera en mesure de réagir promptement si le processus de ratification de l'AECG est mis en œuvre plus tôt, puisqu'elle a déjà entamé des discussions avec des clients éventuels en Europe.

La Société procède actuellement à la mise à jour des évaluations actuarielles de l'ensemble de ses régimes de retraite. Du fait des rendements favorables des actifs des régimes et de la hausse du taux d'actualisation, les déficits des régimes devraient diminuer de façon importante. Elle prévoit que le total des cotisations en espèces aux régimes de retraite sera comparable à celui de l'exercice précédent, plutôt que d'augmenter de 4,5 millions de dollars, comme il a été présenté antérieurement. L'augmentation du taux d'actualisation à la clôture de l'exercice 2013 devrait, par ailleurs, entraîner une diminution d'environ 1,0 million de dollars de la charge au titre des régimes de retraite à prestations définies comparativement à celle présentée au dernier exercice. Compte tenu du changement de méthode comptable aux termes de l'IAS 19, Avantages du personnel, la charge de retraite devrait être de 2,1 millions de dollars inférieure à la charge de retraite de 2013 retraitée.

Les négociations collectives visant à conclure prochainement une convention satisfaisante avec la dernière unité de moindre envergure à la raffinerie de Montréal se poursuivent. Cependant, rien ne garantit qu'une nouvelle convention sera conclue avec cette unité restante ni que, le cas échéant, les modalités de cette convention seront similaires à celles des autres conventions.

Les états financiers complets sont disponibles à l'adresse suivante : http://media3.marketwire.com/docs/Rogers_Sugar_FS_Q2_2014_FRE.pdf

Renseignements:

Madame Manon Lacroix
Vice-présidente, finances et secrétaire
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