Rogers Sugar Inc. : Rapport intermédiaire sur les résultats du premier trimestre de l'exercice 2014

- Augmentation d'environ 5 800 tonnes métriques du volume total

- Diminution d'environ 4,5 millions de dollars du BAII ajusté en raison de la composition défavorable des ventes, de la concurrence et de coûts opérationnels additionnels


MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 30 jan. 2014) - Rogers Sugar Inc. (TSX:RSI)

Message aux actionnaires :

Au nom du conseil d'administration, je suis heureux de présenter les résultats financiers intermédiaires consolidés résumés non audités de Rogers Sugar Inc. (la « Société ») pour le trimestre clos le 28 décembre 2013.

Le volume du premier trimestre a atteint 162 258 tonnes métriques, en regard de 156 415 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une hausse d'environ 5 800 tonnes métriques. Le volume de produits industriels a augmenté d'approximativement 4 700 tonnes métriques en raison des volumes supplémentaires attribuables aux clients nouveaux et aux clients existants. Le volume des ventes à la consommation s'est accru d'approximativement 1 300 tonnes métriques en raison principalement du calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. De plus, le volume de produits liquides a augmenté d'environ 3 600 tonnes métriques en raison principalement du recouvrement d'un compte lié aux succédanés à base de sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF ») dans l'Ouest canadien. Ces augmentations ont été contrebalancées par une diminution du volume des ventes à l'exportation de quelque 3 800 tonnes métriques, laquelle est attribuable surtout à la baisse des exportations vers le Mexique.

En tenant compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers à la clôture de chaque période, notre résultat comptable ne donne pas une représentation complète des facteurs et des tendances qui influent l'entreprise. Comme pour les périodes antérieures, la direction a établi une marge brute ajustée et des bénéfices ajustés pour refléter la performance de la Société au cours de la période sans tenir compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers. À la clôture du premier trimestre, le résultat comptable tenait compte d'un profit à la valeur de marché de 1,5 million de dollars avant l'impôt sur le résultat, lequel a été retranché pour en arriver au résultat ajusté.

Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée s'est contractée de quelque 4,6 millions de dollars comparativement à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 152,71 $, en baisse de 34,94 $ par rapport à celle de 187,65 $ enregistrée au premier trimestre de l'exercice précédent. La baisse de la marge brute ajustée et de la marge brute ajustée par tonne métrique est principalement attribuable à une composition défavorable des ventes, laquelle traduit une hausse des produits industriels et des ventes de produits liquides et une baisse des ventes à l'exportation, les ventes à l'exportation étant normalement assorties d'une marge par tonne métrique supérieure. En outre, l'augmentation du volume des ventes à la consommation a été plus que compensée par le recul de la marge par tonne métrique au sein de ce secteur en raison de l'accroissement de la pression concurrentielle de la part des vendeurs nationaux et des importateurs. Les produits tirés des sous-produits ont affiché un recul d'environ 0,8 million de dollars par rapport à ceux de l'exercice précédent du fait d'une réduction d'environ 6 000 acres de la superficie consacrée à la betterave. Enfin, la hausse des charges opérationnelles par rapport à celles du trimestre correspondant de l'exercice précédent est attribuable à l'augmentation des coûts à Vancouver et à Montréal. Le bris inhabituel survenu à la raffinerie de Vancouver à la clôture de l'exercice 2013 a alourdi de 1,0 million de dollars les coûts de maintenance du premier trimestre par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent en plus d'avoir contribué à la hausse des coûts de raffinage, conséquence des coûts de main-d'œuvre supplémentaires engagés pour rattraper le retard de production. Par ailleurs, des coûts d'énergie supplémentaires de quelque 0,4 million de dollars ont été engagés à la raffinerie de Montréal pour l'achat de gaz naturel et de pétrole provenant d'une source secondaire coûteuse après que l'approvisionnement eut été interrompu, comme il était prévu aux modalités de livraison du fournisseur de gaz naturel, en raison de températures anormalement froides en décembre.

Le BAII ajusté de 17,9 millions de dollars a été inférieur de 4,5 millions de dollars à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison de la diminution susmentionnée de la marge brute ajustée par tonne métrique.

Pour le trimestre à l'étude, les flux de trésorerie disponibles se sont établis à 13,6 millions de dollars comparativement aux 18,1 millions de dollars de l'exercice 2013. La diminution est attribuable surtout à la baisse des résultats opérationnels.

Dans l'ensemble, le volume des ventes de l'exercice 2014 devrait être comparable à celui de l'exercice 2013, bien que la composition du chiffre d'affaires devrait varier, traduisant une hausse des produits de la vente à la consommation et des produits industriels et une baisse des ventes à l'exportation. La marge brute ajustée par tonne métrique devrait diminuer au cours de l'exercice 2014 sous l'effet d'une augmentation de la concurrence dans tous les secteurs au pays. En outre, les marges sur les ventes à l'exportation destinées aux États-Unis devraient se contracter par rapport à celles de 2013 en raison de la pression à la baisse, exacerbée par un surplus des stocks aux États-Unis, exercée sur les prix de vente dans ce pays.

À Taber, la campagne de coupe de betteraves à sucre s'est achevée à la fin janvier. Selon nos estimations, la production totale de sucre de betterave s'établira à approximativement 95 000 tonnes métriques lorsque la campagne de jus concentré épais aura pris fin au printemps 2014.

Du fait de l'augmentation du taux d'actualisation de la clôture de l'exercice 2013, la charge au titre des régimes de retraite à prestations définies devrait être environ 1,1 million de dollars moins élevée que la charge de retraite déclarée à l'exercice précédent. Compte tenu du changement de méthode comptable aux termes de l'IAS 19, Avantages du personnel, la charge de retraite devrait être de 2,2 millions de dollars inférieure à la charge de retraite de 2013 retraitée. Au cours de l'exercice 2014, le total des cotisations en espèces aux régimes de retraite devrait augmenter d'environ 4,5 millions de dollars puisque la Société versera une cotisation en espèce non récurrente au titre d'une mise à jour future des prestations de retraite qu'elle s'est engagée à faire au cours de l'exercice 2013, et qu'elle financera le retrait du régime de retraite supplémentaire (« RRS ») d'un cadre supérieur lors de son départ à la retraite.

Jusqu'à présent, l'hiver a été plus rigoureux que par les années précédentes. De ce fait, l'approvisionnement en gaz de la raffinerie de Montréal a été interrompu pendant de nombreux jours en décembre, situation tout à fait inhabituelle. Ainsi, si de telles interruptions se reproduisaient au cours du prochain trimestre, les coûts énergétiques de la raffinerie de Montréal pour l'exercice en cours pourraient être supérieurs à ceux de l'exercice 2013.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,
Stuart Belkin, président du conseil d'administration
Vancouver (Colombie-Britannique) - Le 30 janvier 2014

RAPPORT DE GESTION

Le présent rapport de gestion daté du 30 janvier 2014 de Rogers Sugar Inc. (« Rogers ») devrait être lu en tenant compte des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et des notes y afférentes pour la période close le 28 décembre 2013, de même que des états financiers consolidés audités et du rapport de gestion de l'exercice clos le 28 septembre 2013. Les états financiers consolidés résumés trimestriels et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont pas été examinés ni vérifiés par nos auditeurs externes.

La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d'audit et par le conseil d'administration de Rogers.

Mesures non conformes aux PCGR

Lors de l'analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux PCGR, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique de la performance historique, de la situation financière ou des flux de trésorerie d'une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (d'inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux PCGR. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l'objet d'une définition normalisée, il pourrait être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.

Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des PCGR. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des PCGR et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux PCGR, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant nos activités.

Dans le présent rapport de gestion, nous traitons des mesures financières non conformes aux PCGR, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats opérationnels et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux PCGR les plus directement comparables sont présentés dans le présent rapport de gestion.

Énoncés prospectifs

Le présent rapport comporte des énoncés prospectifs qui reflètent les prévisions actuelles de Rogers et de Lantic Inc. (collectivement, la « Société ») à l'égard de la performance et d'événements futurs. L'utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « prévoir », « planifier », « croire » et d'autres expressions semblables vise à signaler des énoncés prospectifs. Ces énoncés comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans les énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions sur la production de betteraves à sucre, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d'événements futurs prévus, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugé pertinents et raisonnables dans les circonstances, mais rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s'avéreront exactes. Cela pourrait faire en sorte que la performance et les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux qui sont indiqués dans les énoncés prospectifs, des résultats passés ou des attentes au cours de la période considérée.

Des renseignements supplémentaires concernant la Société, notamment dans la notice annuelle et dans les rapports trimestriels et annuels, ainsi que d'autres informations complémentaires sont disponibles dans le site Web de SEDAR à l'adresse www.sedar.com.

Contrôles internes de communication de l'information

Conformément au Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et la vice-présidente, Finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, des contrôles et procédures de communication de l'information.

En outre, le chef de la direction et la vice-présidente, Finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers à des fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et la vice-présidente, Finances ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre clos le 28 décembre 2013 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient raisonnablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Aucun changement de ce genre n'a été décelé lors de leur évaluation.

Résultats opérationnels

Résultats consolidés Trimestres clos les
(en milliers de dollars, sauf pour le volume et les données par action) 28 décembre
2013
(non audité)
29 décembre
2012 1
(non audité)
Volume (tonnes métriques) 162 258 156 415
Produits 136 876 $ 142 376 $
Marge brute 26 303 30 423
Charges administratives et de vente 4 732 4 657
Charges de distribution 2 146 2 329
Bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (BAII) 19 425 $ 23 437 $
Charges financières nettes 2 546 2 202
Charge d'impôt sur le résultat 4 363 5 295
Bénéfice net 12 516 $ 15 940 $
Résultat net par action - de base 0,13 $ 0,17 $
1 Ajusté pour tenir compte de l'incidence de l'adoption des modifications de l'IAS 19, Avantages du personnel, comme il est décrit à la note 3 a) des états financiers consolidés résumés non audités au 28 décembre 2013.

Dans le cours normal de ses activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. La Société vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Ces contrats de vente sont considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'est pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération, c'est-à-dire le dollar américain. Les instruments financiers dérivés et les dérivés incorporés sont évalués à la valeur de marché chaque date de clôture, le montant des profits ou pertes latents étant imputé au compte consolidé de résultat, et un montant correspondant et compensatoire étant porté à l'état consolidé de la situation financière.

La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés, puisque les résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette évaluation n'est pas conforme aux PCGR.

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté et de son bénéfice net ajusté. Elle estime en outre que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent la performance de la Société à la lumière des résultats antérieurs de cette dernière. La direction a également recours à la marge brute ajustée, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées.

Les résultats opérationnels devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

Bénéfice (perte) Trimestres clos les
(en milliers) 28 décembre
2013
(non audité)
29 décembre
2012
(non audité)
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché (sauf le swap de taux d'intérêt) (5 847 ) $ (3 262 ) $
Cumul des écarts temporaires 7 371 4 334
Total de l'ajustement du coût des ventes 1 524 $ 1 072 $

Une partie importante de l'ajustement à la valeur de marché présenté dans le tableau qui précède est liée aux fluctuations du prix du sucre brut, lequel a diminué au cours du premier trimestre des exercices 2014 et 2013, la diminution ayant été plus marquée en 2014. Une perte de 7,8 millions de dollars a donc été inscrite au premier trimestre de l'exercice en cours, comparativement à une perte de 3,9 millions de dollars au trimestre correspondant de l'exercice précédent. En ce qui concerne le gaz naturel, une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 0,2 million de dollars et de 0,3 million de dollars a été comptabilisée respectivement pour le premier trimestre des exercices 2014 et 2013, étant donné les faibles fluctuations des prix du gaz naturel au cours de chacun de ces trimestres. Les contrats de change à terme et les dérivés incorporés, touchés par les fluctuations des cours de change, ont donné lieu à la comptabilisation d'un profit combiné, lié à l'évaluation à la valeur de marché, de 2,1 millions de dollars pour le trimestre à l'étude et de 1,0 million de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent.

Le cumul des écarts temporaires découle des profits ou des pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché qui ne sont comptabilisés par la Société que lorsque le sucre est vendu au client ou que le gaz naturel est utilisé. Les profits ou les pertes réalisés sur le sucre et les opérations de change sur papier connexes sont largement compensés par les profits ou les pertes correspondants qui découlent des transactions physiques, à savoir des contrats de vente et d'achat conclus avec les clients et les fournisseurs. L'ajustement est ajouté au résultat de l'évaluation à la valeur de marché pour obtenir le total de l'ajustement appliqué aux coûts des ventes. Pour le premier trimestre, le total de l'ajustement du coût des ventes s'est traduit par un profit de 1,5 million de dollars à porter en déduction des résultats opérationnels consolidés, alors qu'il s'était traduit par un profit de 1,1 million de dollars au trimestre correspondant un an plus tôt.

De plus, la Société a inscrit, dans les charges d'intérêts liés à des éléments à court terme, une perte de 0,1 million de dollars pour le trimestre à l'étude, par rapport à un profit de 0,5 million de dollars un an auparavant, en lien avec l'évaluation à la valeur de marché d'un swap de taux d'intérêt. La perte liée à l'évaluation à la valeur de marché comptabilisée au cours de l'exercice 2014 a trait à un nouveau contrat de swap de taux d'intérêt de cinq ans à 2,09 % pour un montant de 50,0 millions de dollars, qui sera ramené à 40,0 millions de dollars en juin 2015, puis à 30,0 millions de dollars en juin 2016. Le profit inscrit à l'exercice 2013 découle de pertes relatives à l'ancien contrat de swap de taux d'intérêt d'un montant de 70,0 millions de dollars à un taux de 4,005 % qui avaient été constatées au cours de trimestres antérieurs, mais qui ont été renversées au fil du passage du temps.

Le tableau qui suit présente les résultats consolidés ajustés (non conformes aux PCGR) compte non tenu de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché susmentionné :

Résultats consolidés Trimestres clos les
(en milliers, sauf les données par action) 28 décembre
2013
(non audité)
29 décembre
2012 1
(non audité)
Marge brute selon les états financiers 26 303 $ 30 423 $
Ajustement selon les données susmentionnées (1 524 ) (1 072 )
Marge brute ajustée 24 779 29 351
BAII selon les états financiers 19 425 23 437
Ajustement selon les données susmentionnées (1 524 ) (1 072 )
BAII ajusté 17 901 22 365
Bénéfice net selon les états financiers 12 516 15 940
Ajustement du coût des ventes selon les données susmentionnées (1 524 ) (1 072 )
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché des charges financières 66 (478 )
Impôt différé sur les ajustements susmentionnés 345 304
Bénéfice net ajusté 11 403 $ 14 694 $
Résultat net par action - de base selon les états financiers 0,13 $ 0,17 $
Ajustement pour tenir compte des éléments ci-dessus (0,01 ) (0,01 )
Résultat net ajusté par action - de base 0,12 $ 0,16 $
1 Ajusté pour tenir compte de l'incidence de l'adoption des modifications de l'IAS 19, Avantages du personnel, comme il est décrit à la note 3 a) des états financiers consolidés résumés non audités au 28 décembre 2013.

Le volume du premier trimestre a atteint 162 258 tonnes métriques, en regard de 156 415 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une hausse d'environ 5 800 tonnes métriques. Le volume des produits industriels a augmenté d'approximativement 4 700 tonnes métriques en raison de l'acquisition de volume supplémentaire auprès de clients nouveaux et de clients existants. Le volume des ventes à la consommation a augmenté de quelque 1 300 tonnes métriques en raison essentiellement du calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. De plus, le volume de produits liquides s'est accru d'environ 3 600 tonnes métriques en raison principalement du recouvrement d'un compte lié aux succédanés à base de sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF ») dans l'Ouest canadien. Ces accroissements ont été contrebalancés par une diminution du volume des ventes à l'exportation de quelque 3 800 tonnes métriques, laquelle est attribuable surtout à la diminution des exportations vers le Mexique.

Les produits du trimestre ont fléchi de 5,5 millions de dollars par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison de la baisse de la valeur moyenne des prix du sucre brut au cours de l'exercice 2014, laquelle a été en partie contrebalancée par les ventes importantes réalisées au cours du trimestre à l'étude.

Comme il a déjà été mentionné, la marge brute de 26,3 millions de dollars du trimestre ne reflète pas la marge de la Société d'un point de vue économique, car elle inclut un profit de 1,5 million de dollars lié à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, expliquée ci-dessus. Par conséquent, le présent rapport traite des résultats de la marge brute ajustée.

Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée s'est contractée de quelque 4,6 millions de dollars comparativement à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 152,71 $, en baisse de 34,94 $ par rapport à celle de 187,65 $ enregistrée au premier trimestre de l'exercice précédent. La diminution de la marge brute ajustée et de la marge brute ajustée par tonne métrique est principalement attribuable à une composition défavorable des ventes, laquelle traduit une hausse du volume des produits industriels et des ventes de produits liquides et une baisse des ventes à l'exportation, les ventes à l'exportation étant normalement assorties d'une marge par tonne métrique supérieure. En outre, l'augmentation du volume des ventes à la consommation a été plus que compensée par une diminution de la marge par tonne métrique au sein de ce secteur en raison de l'accroissement de la pression concurrentielle de la part des vendeurs nationaux et des importateurs. Les produits tirés des sous-produits ont affiché un recul d'environ 0,8 million de dollars par rapport à ceux de l'exercice précédent du fait d'une réduction d'environ 6 000 acres de la superficie consacrée à la betterave. Enfin, la hausse des charges opérationnelles par rapport à celles du trimestre correspondant de l'exercice précédent est attribuable à l'augmentation des coûts à Vancouver et à Montréal. Le bris inhabituel survenu à la raffinerie de Vancouver à la clôture de l'exercice 2013 a alourdi de 1,0 million de dollars les coûts de maintenance du premier trimestre par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent en plus d'avoir contribué à la hausse des coûts de raffinage, conséquence des coûts de main-d'œuvre supplémentaires engagés pour rattraper le retard de production. Par ailleurs, des coûts d'énergie supplémentaires de quelque 0,4 million de dollars ont été engagés à la raffinerie de Montréal pour l'achat de gaz naturel et de pétrole provenant d'une source secondaire coûteuse après que l'approvisionnement eut été interrompu, comme il était prévu aux modalités de livraison du fournisseur de gaz naturel, en raison de températures anormalement froides en décembre.

Les charges administratives et de vente sont demeurées relativement stables comparativement à celles du premier trimestre de l'exercice 2013. Les charges de distribution de 2,1 millions de dollars ont diminué de 0,2 million de dollars comparativement au dernier exercice, en raison de la baisse du volume d'exportation.

Les charges financières comprennent une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 0,1 million de dollars pour le trimestre, contre un profit relatif à un swap de taux d'intérêt de 0,5 million de dollars pour l'exercice 2013. Si ce n'était des ajustements liés à la valeur de marché ci-dessus, les charges financières du trimestre à l'étude auraient été inférieures de 0,2 million de dollars à celles de l'exercice 2013 en raison de la baisse du taux d'intérêt sur le swap de taux d'intérêt.

La charge d'impôt sur le résultat a diminué de 0,9 million de dollars par rapport à celle du trimestre correspondant de l'exercice 2013, ce qui est attribuable au recul de la rentabilité des activités opérationnelles.

Tableau des résultats trimestriels

Le tableau qui suit présente de l'information financière choisie provenant des états financiers consolidés et des mesures non conformes aux PCGR de la Société pour chacun des huit derniers trimestres.

TRIMESTRES
2014
(non audité)
20131
(non audité)
2012
(non audité)
(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume et sur la marge brute par tonne métrique, et les données par action) T1 T4 T3 T2 T1 T4 T3 T2
Volume (par tonne métrique) 162 258 176 641 165 304 150 914 156 415 164 539 157 786 146 494
Produits 136 876 145 840 138 403 131 819 142 376 150 469 147 687 144 132
Marge brute 26 303 17 329 14 402 22 635 30 423 18 077 18 207 17 923
BAII 19 425 11 739 7 558 15 760 23 437 11 072 11 180 11 583
Bénéfice net 12 516 6 510 3 802 10 241 15 940 6 944 6 909 6 528
Marge brute par tonne métrique 162,11 98,10 87,12 149,99 194,50 109,86 115,39 122,35
Par action
Résultat net
De base 0,13 0,07 0,04 0,11 0,17 0,07 0,07 0,07
Dilué 0,13 0,07 0,04 0,11 0,16 0,07 0,07 0,07
Mesures non conformes aux PCGR
Marge brute ajustée 24 779 17 541 15 540 19 683 29 351 21 696 19 642 23 065
BAII ajusté 17 901 11 951 8 696 12 808 22 365 14 691 12 615 16 725
Bénéfice net ajusté 11 403 6 818 4 179 7 359 14 694 9 782 7 641 9 841
Marge brute ajustée par tonne métrique 152,71 99,30 94,01 130,43 187,65 131,86 124,49 157,45
Résultat net ajusté par action
De base 0,12 0,07 0,04 0,08 0,16 0,10 0,08 0,10
Dilué 0,12 0,07 0,04 0,08 0,15 0,10 0,08 0,10
1 Ajusté pour tenir compte de l'incidence de l'adoption des modifications de l'IAS 19, Avantages du personnel, comme il est décrit à la note 3 a) des états financiers consolidés résumés non audités au 28 décembre 2013.

Historiquement, le premier trimestre (d'octobre à décembre) de l'exercice est le plus performant en ce qui a trait aux marges brutes ajustées et au bénéfice net ajusté, en raison de la composition favorable des ventes de produits. Cette situation découle de l'augmentation des ventes de produits de boulangerie et de pâtisseries au cours de cette période de l'année. D'autre part, le deuxième trimestre (de janvier à mars) est celui dont le volume est traditionnellement le moins élevé, ce qui se traduit par une diminution des produits, des marges brutes ajustées et du bénéfice net ajusté.

Liquidités

Les flux de trésorerie générés par la société exploitante, Lantic, sont distribués à Rogers sous forme de dividendes et de remboursement de capital sur les actions ordinaires de Lantic, et de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic détenus par Rogers, après la constitution de réserves raisonnables pour les dépenses d'investissement et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour verser des dividendes à ses actionnaires.

Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles se sont établis à un montant positif de 3,5 millions de dollars pour le premier trimestre de l'exercice 2014, contre un montant négatif de 5,7 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice 2013. Cette variation positive de 9,2 millions de dollars s'explique en majeure partie par la variation négative de 8,8 millions de dollars des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, laquelle a été inférieure à la variation négative de 18,9 millions de dollars affichée à l'exercice 2013, ce qui s'explique par la fluctuation importante de 8,0 millions de dollars des stocks, conjuguée aux réductions de 1,4 million de dollars des paiements d'impôt et de 1,9 millions de dollars des paiements d'intérêts en raison de l'échéancier de paiement. Ces variations positives ont été légèrement contrebalancées par le recul de 3,3 millions de dollars du bénéfice net ajusté.

Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de calculer les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités, mesure non conforme aux PCGR qui peut être comparée au niveau de dividende versé par Rogers. Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés ainsi que des montants hors trésorerie au titre des instruments financiers et des dépenses d'investissement.

Les flux de trésorerie disponibles se présentent comme suit :

Trimestres clos les
(en milliers de dollars) 28 décembre 2013
(non audité)
29 décembre 2012
(non audité)
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 3 454 $ (5 669 ) $
Ajustements
Variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement 8 741 18 905
Variation des impôts sur le résultat payables hors trésorerie (361 ) 2 420
Variation des intérêts à payer hors trésorerie (185 ) 1 578
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés (1 458 ) (1 550 )
Montant hors trésorerie au titre des instruments financiers 4 123 3 399
Dépenses en immobilisations (948 ) (967 )
Dépenses d'investissement en capital 229 -
Flux de trésorerie disponibles 13 595 $ 18 116 $
Dividendes déclarés 8 470 $ 8 468 $

Les flux de trésorerie disponibles ont été inférieurs de 4,5 millions de dollars à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2013 en raison de la baisse du résultat ajusté des activités opérationnelles.

Les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement liés aux activités opérationnelles, des impôts exigibles et des intérêts débiteurs représentent les variations, d'un trimestre à l'autre, des actifs courants, comme les débiteurs et les stocks, et des passifs courants, comme les créditeurs. Les variations de ces éléments sont principalement attribuables aux calendriers de recouvrement des débiteurs, des arrivages de sucre brut et de règlement des passifs. Les variations à la hausse ou à la baisse de ces éléments ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution. Ces variations à la hausse ou à la baisse sont financées à même les liquidités disponibles et la facilité de crédit de 150,0 millions de dollars dont dispose la Société. Les augmentations et les diminutions de la dette bancaire à court terme sont également attribuables au moment où surviennent les événements susmentionnés et, par conséquent, ne constituent pas des flux de trésorerie disponibles.

L'incidence combinée de 2,7 millions de dollars de l'évaluation à la valeur de marché et du montant hors trésorerie au titre des instruments financiers ne rend pas compte d'éléments de trésorerie, puisque ces contrats seront réglés à la suite de la réalisation des transactions physiques, ce qui explique la nécessité d'ajustement des flux de trésorerie disponibles.

Déduction faite des dépenses d'investissement en capital, les dépenses en immobilisations ont été inférieures de 0,2 million de dollars pour le premier trimestre de 2014 en regard de la période correspondante de l'exercice précédent, essentiellement en raison du montant de 0,2 million de dollars affecté aux dépenses d'investissement en capital. Les dépenses d'investissement en capital sont prises en compte lorsque ces projets d'investissement ne sont pas essentiels aux activités opérationnelles des raffineries, mais sont entrepris en raison des économies opérationnelles qu'ils permettront de réaliser une fois qu'ils seront achevés. Au cours de l'exercice 2014, les dépenses d'investissement en capital seront essentiellement affectées à l'acquisition et à l'installation d'un nouveau poste de palettisation à la raffinerie de Vancouver, lequel permettra de générer des économies de main-d'œuvre d'ici la fin de l'exercice 2014. La Société s'est engagée à verser un montant de 2,2 millions de dollars à l'égard de ce projet, dont une tranche de 0,6 million de dollars a été dépensée au quatrième trimestre de l'exercice 2013. Aucun projet de ce type n'avait été entrepris au cours du premier trimestre de l'exercice 2013.

La Société a déclaré un dividende trimestriel de 9,0 cents par action ordinaire pour un montant total de 8,5 millions de dollars pour le premier trimestre des exercices 2013 et de 2014.

Obligations contractuelles

Aucun changement important ne touche le tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 28 septembre 2013.

Au 28 décembre 2013, les sociétés exploitantes avaient des engagements d'achat totalisant 1 493 000 tonnes métriques de sucre brut, dont 116 500 tonnes métriques avaient un prix établi, soit un engagement total de 51,5 millions de dollars.

Ressources en capital

Lantic dispose d'une ligne de crédit autorisée de 150,0 millions de dollars pour financer ses activités opérationnelles, laquelle ligne échoit en juin 2018. À la clôture du trimestre, un montant de 83,0 millions de dollars avait été prélevé de la ligne de crédit pour le fonds de roulement et la Société disposait également d'un montant de 5,2 millions de dollars en trésorerie.

À la clôture du trimestre, les stocks étaient plus élevés en regard de la clôture de l'exercice, principalement en raison de la récolte de betteraves à Taber au cours du premier trimestre de l'exercice. Les stocks du premier trimestre de l'exercice 2014 sont moindres que ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2013 étant donné la diminution de la superficie ensemencée de betteraves à l'exercice 2013 et de la quantité récoltée à l'exercice 2014 ainsi que la baisse des stocks de sucre brut à la raffinerie de Montréal en raison du calendrier des arrivages des cargaisons de sucre brut.

Les besoins en liquidités pour le fonds de roulement et d'autres dépenses d'investissement devraient être comblés à même les sources de crédit disponibles et les fonds provenant des activités opérationnelles.

Titres en circulation

Aucune variation des titres en circulation n'a été enregistrée au cours du trimestre. Au 30 janvier 2014, 94 114 260 actions ordinaires étaient en circulation.

Estimations et méthodes comptables critiques

Aucun changement important n'a été apporté aux estimations ni aux méthodes comptables critiques présentées dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 28 septembre 2013.

Principales méthodes comptables

Les principales méthodes comptables mentionnées dans les états financiers consolidés annuels audités de la Société pour l'exercice clos le 28 septembre 2013 ont été appliquées uniformément lors de l'établissement des présents états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités, à l'exception de ce qui est indiqué ci-après :

  • IAS 19, Avantages du personnel − Les modifications de l'IAS 19 portent sur le retrait de la possibilité de différer la constatation des profits et pertes, l'amélioration des directives à l'égard de l'évaluation des actifs d'un régime et des obligations au titre des prestations définies, la simplification de la présentation des variations des actifs et des passifs découlant des régimes à prestations définies et l'étoffement des informations à fournir sur les régimes à prestations définies. Ces modifications sont obligatoires pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. La Société a appliqué cette norme rétrospectivement au premier trimestre de l'exercice clos le 27 septembre 2014. L'incidence de l'application des modifications de l'IAS 19, Avantages du personnel, est présentée à la note 3 a) des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités au 28 décembre 2013.

  • IFRS 10, États financiers consolidés − Cette norme fournit des indications supplémentaires pour décider d'inclure ou de ne pas inclure une entité dans les états financiers consolidés de la Société. Elle remplacera la SIC 12, Consolidations - Entités ad hoc, et certaines parties de l'IAS 27, États financiers consolidés et individuels. Cette norme est obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. L'adoption de cette modification n'a eu aucune incidence sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

  • IFRS 13, Évaluation de la juste valeur − Cette norme remplace les indications sur l'évaluation de la juste valeur de diverses normes IFRS par un ensemble unique d'indications. Elle norme définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif lors d'une transaction normale entre des intervenants du marché à la date d'évaluation, c'est-à-dire une valeur de sortie. L'adoption de l'IFRS 13 n'a pas eu d'incidence notable sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés, sauf en ce qui a trait aux exigences supplémentaires en matière d'informations à fournir, lesquelles sont présentées dans les notes 7, 8 et 9 afférentes aux états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

Modifications comptables futures

Un certain nombre de nouvelles normes, et de normes et interprétations modifiées, ne s'appliquent pas encore et n'ont pas été appliquées aux fins de l'établissement des états financiers consolidés intermédiaires résumés non audités.

  • IAS 36, Dépréciation d'actifs − L'IASB a publié des modifications de l'IAS 36, Dépréciation d'actifs, afin d'éliminer les conséquences involontaires de l'IFRS 13, Évaluation de la juste valeur, qui oblige une entité à fournir des informations sur la valeur recouvrable de chaque unité génératrice de trésorerie pour laquelle la valeur comptable du goodwill ou des actifs incorporels dont la durée de vie est indéfinie affectés à cette unité est importante. Selon ces modifications, la valeur recouvrable doit être présentée uniquement lorsqu'une perte de valeur a été comptabilisée ou reprise. Ces modifications doivent être appliquées rétrospectivement pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. La Société a l'intention d'adopter ces modifications dans ses états financiers consolidés annuels à compter de l'exercice ouvert le 28 septembre 2014. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de l'IAS 36, Dépréciation d'actifs, sur les états financiers consolidés de la Société n'a pas encore été établie.

  • IFRS 9, Instruments financiers − L'IFRS 9 est une nouvelle norme qui remplacera l'IAS 39, Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, par un projet de modèle unique, fondé sur deux catégories de classement : le coût amorti et la juste valeur. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de l'IFRS 9, Instruments financiers, sur les états financiers consolidés de la Société n'a pas encore été établie.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque liés aux affaires et aux activités de la Société sont exposés dans le rapport de gestion contenu dans notre rapport annuel pour l'exercice clos le 28 septembre 2013. Ce document se trouve sur SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, ou sur l'un des sites Web de la Société, aux adresses www.lantic.ca ou www.rogerssugar.com.

Perspectives

La Société s'attend à ce que le volume des ventes à la consommation remonte légèrement en 2014 par rapport à 2013, en raison, essentiellement, de l'entrée en vigueur en janvier 2014 du nouveau contrat national pluriannuel conclu avec un important client de détail. Cependant, la consolidation de certains gros clients du secteur des produits de détail a intensifié la concurrence déjà féroce dans ce segment de marché.

La Société a réussi à expédier approximativement 5 600 tonnes métriques aux termes du contingent mondial pouvant entrer aux États-Unis qui a ouvert, puis fermé le 1er octobre 2013. Cependant, même en combinant le contingent mondial et le contingent canadien de 12 000 tonnes métriques, nous prévoyons que le volume d'exportation sera inférieur à celui du dernier exercice puisque le volume des ventes au Mexique sera négligeable. Les récoltes importantes au Mexique et aux États-Unis au cours de l'exercice 2013 ont donné lieu à des stocks excédentaires considérables qui freineront les possibilités de ventes à l'exportation dans ces pays au cours de l'exercice 2014. De plus, les stocks excédentaires aux États-Unis ont exacerbé la pression à la baisse sur les prix de vente aux États-Unis. Pour accroître ses ventes à l'exportation, la Société continuera d'étudier d'autres débouchés pour ses ventes à l'exportation, similaires à ceux obtenus il y a quelques années au Mexique.

Dans l'ensemble, le volume de ventes total devrait être semblable à celui de l'exercice 2013. Cependant, la marge brute ajustée de l'exercice 2014 devrait être inférieure à celle de l'exercice 2013, en raison de l'intensification de la concurrence dans tous les segments du marché national. En outre, comme il a été mentionné précédemment, les marges sur les ventes à l'exportation devraient diminuer comparativement à celles de l'exercice 2013, la conjoncture de marché ayant changé aux États-Unis.

À Taber, la campagne de coupe de betteraves à sucre était achevée à la fin du mois de janvier. Selon nos estimations, la production totale de sucre de betterave s'établira à approximativement 95 000 tonnes métriques lorsque la campagne de jus concentré épais aura pris fin au printemps 2014, soit une baisse d'environ 25 000 tonnes métriques comparativement à la production totale de l'exercice 2013.

Jusqu'à présent, l'hiver a été plus rigoureux que par les années précédentes. De ce fait, l'approvisionnement en gaz de la raffinerie de Montréal a été interrompu pendant de nombreux jours en décembre, situation tout à fait inhabituelle. Ainsi, si de telles interruptions se reproduisaient au cours du prochain trimestre, les coûts énergétiques de la raffinerie de Montréal pour l'exercice en cours pourraient être supérieurs à ceux de l'exercice 2013. Environ 75 % des besoins en gaz naturel et des besoins connexes en monnaies étrangères de l'exercice 2014 a fait l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux de l'exercice 2013. En outre, nous avons pris un nombre limité de positions sur le marché à terme pour les exercices 2015 à 2018. Certaines de ces positions sont prises à des prix supérieurs à ceux pratiqués sur le marché à l'heure actuelle, mais à des prix comparables, ou plus avantageux, que ceux de l'exercice 2013. Nous continuerons à surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel dans le but de réduire au minimum nos coûts de gaz naturel.

L'augmentation du taux d'actualisation à la clôture de l'exercice 2013 devrait, par ailleurs, entraîner une diminution d'environ 1,1 million de dollars de la charge au titre des régimes de retraite à prestations définies comparativement à celle présentée au dernier exercice. Compte tenu du changement de méthode comptable aux termes de l'IAS 19, Avantages du personnel, la charge de retraite devrait être de 2,2 millions de dollars inférieure à la charge de retraite de 2013 retraitée. Les contributions monétaires à ces régimes de retraite ont augmenté à la suite des évaluations actuarielles de 2013, et elles pourraient encore augmenter dans l'avenir à la suite de la réalisation de nouvelles évaluations actuarielles. Les évaluations actuarielles pour trois des quatre régimes de retraite à prestations déterminées sont requises au 31 décembre 2013. Au cours de l'exercice 2014, le total des cotisations en espèces aux régimes de retraite devrait augmenter d'environ 4,5 millions de dollars puisque la Société versera une cotisation en espèce non récurrente au titre d'une mise à jour future des prestations de retraite qu'elle s'est engagée à faire au cours de l'exercice 2013, et qu'elle financera le retrait du régime de retraite supplémentaire (« RRS ») d'un cadre supérieur lors de son départ à la retraite.

Les négociations collectives visant à conclure prochainement une convention satisfaisante avec la dernière unité de moindre envergure à la raffinerie de Montréal se poursuivent. Cependant, rien ne garantit qu'une nouvelle convention sera conclue avec cette unité restante ni que, le cas échéant, les modalités de cette convention seront similaires à celles des autres conventions.

Les états financiers complets sont disponibles à l'adresse suivante : http://media3.marketwire.com/docs/924819f_FIS.pdf

Renseignements:

Madame Manon Lacroix
Vice-présidente, finances et secrétaire
514-940-4350
514-527-1610 (FAX)
www.rogerssugar.com ou www.lantic.ca.