Rogers Sugar Inc. : Rapport intermédiaire sur les résultats du premier trimestre de l'exercice 2016

- Augmentation du volume d'environ 4 300 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant

- Hausse de la marge brute ajustée de 0,5 million de dollars par rapport à l'exercice précédent


MONTREAL, QUEBEC--(Marketwired - 9 fév. 2016) - Rogers Sugar Inc. (TSX:RSI)

Message aux actionnaires : Au nom du conseil d'administration, je suis heureux de présenter les résultats financiers intermédiaires consolidés résumés non audités de Rogers Sugar Inc. (la « Société ») pour le trimestre clos le 2 janvier 2016.

Le volume du premier trimestre de l'exercice 2016 a atteint 156 926 tonnes métriques, soit une hausse d'environ 4 300 tonnes métriques en regard du premier trimestre de l'exercice précédent. Une légère augmentation du volume des produits industriels d'environ 200 tonnes métriques a été enregistrée pour le trimestre à l'étude par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le volume des produits de consommation a augmenté d'environ 1 800 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison d'un accroissement des activités de promotion menées par nos clients de détail. Le volume des produits liquides a diminué d'environ 1 700 tonnes métriques pour le trimestre à l'étude en raison du calendrier des livraisons. Enfin, le volume des ventes à l'exportation a augmenté d'environ 4 000 tonnes métriques pour le premier trimestre de l'exercice à l'étude, comparativement au premier trimestre de l'exercice précédent, en raison des expéditions effectuées en avance aux termes du contingent canadien d'exportation aux États-Unis en comparaison de l'exercice précédent et d'un certain volume expédié aux États-Unis en contrepartie de droits de premier niveau.

Compte tenu de l'évaluation à la valeur de marché de l'ensemble des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés dans des instruments non financiers à la clôture de chaque période de présentation de l'information financière, notre résultat comptable ne donne pas une idée complète des facteurs et des tendances qui influent sur l'entreprise. Comme pour les périodes antérieures, nous avons par conséquent calculé la marge brute ajustée et le bénéfice ajusté, qui rendent compte de la performance de la Société durant la période visée sans tenir compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés dans des instruments non financiers. Le bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (« BAII ») comprend un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 12,7 millions de dollars pour le premier trimestre, lequel n'a pas été pris en compte pour établir le BAII ajusté et la marge brute ajustée.

La marge brute ajustée s'est élevée à 25,8 millions de dollars, soit une hausse d'environ 0,5 million de dollars par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, laquelle s'explique principalement par l'augmentation du volume de ventes pour le trimestre considéré. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 164,63 $ pour le premier trimestre de l'exercice à l'étude, contre 165,95 $ pour le premier trimestre de l'exercice 2015, ce qui correspond à une légère diminution de 1,32 $ expliqué principalement par certaines inefficiences à la raffinerie de Montréal.

Les charges administratives et de vente de 3,6 millions de dollars représentent une baisse de 1,9 million de dollars par rapport à celles du premier trimestre de l'exercice précédent. Au cours du trimestre considéré, la Société a terminé la liquidation du régime de retraite à prestations définies des salariés de l'Ouest, les passifs au titre du régime ayant été réglés auprès d'une compagnie d'assurance et transférés à cette dernière. Ainsi, en date du 2 janvier 2016, la Société n'avait plus aucune obligation au titre du régime de retraite à prestations définies des salariés de l'Ouest. Le règlement a mené au renversement d'un montant hors trésorerie de 1,2 million de dollars dans les charges administratives et de vente relativement à un déficit estimé au 3 octobre 2015. Exclusion faite de l'incidence du règlement du régime de retraite à prestations définies des salariés de l'Ouest, les charges administratives et de vente ont été de 0,7 million de dollars en deçà de celles du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Ce recul s'explique surtout par une diminution des honoraires de consultation engagés au cours du premier trimestre de l'exercice précédent afin de terminer l'examen au titre de l'amélioration des processus à la raffinerie de Montréal.

Les frais de distribution ont augmenté de 0,3 million de dollars pour le trimestre à l'étude en raison de coûts supplémentaires liés à des transferts effectués entre les divers établissements de la Société.

Le BAII ajusté s'est établi à 19,9 millions de dollars pour le premier trimestre de 2016, contre 17,7 millions de dollars pour le trimestre correspondant du fait principalement de la diminution des charges administratives et de vente dont il a été question précédemment.

Les flux de trésorerie disponibles ont diminué de 0,4 million de dollars par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2015. La baisse au cours du trimestre à l'étude est surtout attribuable à une hausse des cotisations aux régimes de retraite de 1,1 million de dollars et à une hausse des intérêts payés de 1,5 million de dollars. Par ailleurs, au cours du premier trimestre de l'exercice 2016, la Société a racheté des actions. La variation défavorable a été quelque peu contrebalancée par une hausse du BAII ajusté de 2,1 millions de dollars et par une baisse des dépenses en immobilisations, déduction faite de celles au titre de l'excellence d'exploitation de 0,2 million de dollars.

Pour l'exercice complet, le volume de ventes total devrait être comparable à celui de l'exercice 2015, sans tenir compte de la semaine d'exploitation supplémentaire, laquelle correspondait à un volume de ventes d'environ 13 000 tonnes métriques. Les secteurs des produits industriels et des produits consommation devraient être légèrement supérieurs à ceux de l'exercice 2015, après ajustement fait pour exclure l'incidence de la 53e semaine.

Le secteur des produits liquides devrait connaître une légère décroissance en comparaison de l'exercice précédent, après ajustement fait pour exclure l'incidence de la 53e semaine.

Au cours du trimestre à l'étude, la Société a continué à tirer profit de la dépréciation du dollar canadien et d'un certain écart entre les prix du sucre raffiné aux États-Unis et le cours n° 11 du marché mondial du sucre brut dans le but d'améliorer son portefeuille d'exportation. Des contrats ont été conclus pour un certain volume supplémentaire et les livraisons commenceront au deuxième trimestre et devraient se poursuivre jusqu'à la fin de l'exercice. Par conséquent, la Société s'attend à ce que le volume des ventes à l'exportation soit comparable à celui de l'exercice précédent, après ajustement fait pour exclure l'incidence de la 53e semaine. La Société continuera d'explorer d'autres pistes pour accroître ses ventes à l'exportation.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,
Stuart Belkin, président du conseil d'administration
Vancouver (Colombie-Britannique) - Le 9 février 2016

RAPPORT DE GESTION

Le présent rapport de gestion daté du 9 février 2016 de Rogers Sugar Inc. (« Rogers ») devrait être lu conjointement avec les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et les notes afférentes pour la période close le 2 janvier 2016, ainsi qu'avec les états financiers consolidés audités et le rapport de gestion de l'exercice clos le 3 octobre 2015. Les états financiers intermédiaires consolidés résumés trimestriels et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont été ni examinés ni audités par nos auditeurs externes.

La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d'audit et par le conseil d'administration de Rogers.

Mesures non conformes aux PCGR

Lors de l'analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux PCGR, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique de la performance, de la situation financière ou des flux de trésorerie historiques d'une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (d'inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux PCGR. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l'objet d'une définition normalisée, il pourrait donc être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.

Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des PCGR. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des PCGR et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux PCGR, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances visant nos activités.

Dans le présent rapport de gestion, nous traitons des mesures financières non conformes aux PCGR, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats d'exploitation et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux PCGR les plus directement comparables sont présentés dans le présent rapport de gestion.

Énoncés prospectifs

Le présent rapport comporte des énoncés prospectifs qui reflètent les prévisions actuelles de Rogers et de Lantic Inc. (collectivement, la « Société ») à l'égard de la performance et d'événements futurs. L'utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « prévoir », « planifier », « croire » et d'autres expressions semblables vise à signaler des énoncés prospectifs. Ces énoncés comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans les énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions sur la production de betteraves à sucre, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d'événements futurs prévus, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugés pertinents et raisonnables dans les circonstances, mais rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s'avéreront exactes. Cela pourrait faire en sorte que la performance et les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux qui sont indiqués dans les énoncés prospectifs, des résultats passés ou des attentes au cours de la période considérée.

Des renseignements supplémentaires sur la Société, y compris la notice annuelle, les rapports trimestriels et annuels ainsi que d'autres informations complémentaires, sont disponibles sur le site Web de SEDAR au www.sedar.com.

Contrôles internes de communication de l'information

Conformément au Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, des contrôles et procédures de communication de l'information.

En outre, le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers aux fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et la vice-présidente, finances ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre clos le 2 janvier 2016 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient raisonnablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Aucun changement de ce genre n'a été décelé lors de leur évaluation.

Résultats d'exploitation

Résultats consolidés Trimestres clos le
(en milliers de dollars, sauf pour le volume et les données par action) 2 janvier 2016
(non audité)
27 décembre 2014
(non audité)
Volume (tonnes métriques) 156 926 152 608
Produits 130 090 $ 128 726 $
Marge brute 38 564 23 364
Charges administratives et de vente 3 566 5 488
Frais de distribution 2 408 2 116
Bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (BAII) 32 590 $ 15 760 $
Charges financières nettes 2 397 2 960
Charge d'impôt sur le résultat 8 122 3 385
Bénéfice net 22 071 $ 9 415 $
Bénéfice net par action - de base 0,23 $ 0,10 $

Dans le cours normal de ses activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. La Société vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Ces contrats de vente sont considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'est pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération, c'est-à-dire le dollar américain. Les instruments financiers dérivés et les dérivés incorporés sont évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture, le montant des profits ou pertes latents étant imputé à l'état intermédiaire consolidé résumé non audité du résultat net, et un montant correspondant et compensatoire étant porté à l'état consolidé résumé non audité de la situation financière.

La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés. Ces résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette évaluation n'est pas conforme aux PCGR.

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la Société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté et de son bénéfice net ajusté. Elle estime en outre que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent la performance de la Société à la lumière des résultats antérieurs de cette dernière. La direction a également recours à la marge brute ajustée, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées.

Les résultats d'exploitation devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

Bénéfice (perte) Trimestres clos le
(en milliers) 2 janvier 2016
(non audité)
27 décembre 2014
(non audité)
Ajustement à la valeur de marché (excluant le swap de taux d'intérêt) 4 757 $ (1 999 ) $
Cumul des écarts temporaires 7 973 38
Ajustement total du coût des ventes 12 730 $ (1 961 ) $

Les variations des prix du sucre brut et du gaz naturel ainsi que les fluctuations du dollar américain ont donné lieu à un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 4,8 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, contre une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 2,0 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice 2015. En ce qui concerne le sucre brut, un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 4,5 millions de dollars a été comptabilisé, comparativement à un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 0,3 million de dollars pour le même trimestre de l'exercice précédent dû à la hausse du cours n° 11 du marché mondial du sucre brut par rapport à celui en vigueur à la clôture de l'exercice 2015. Les prix du gaz naturel ont continué à reculer au cours du trimestre à l'étude et, par conséquent, une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 2,0 millions de dollars a été comptabilisée, contre une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 4,0 millions de dollars pour le premier trimestre de l'exercice précédent. Les contrats de change à terme et les dérivés incorporés, sur lesquels les fluctuations des taux de change ont une incidence, ont donné lieu à un profit combiné lié à l'évaluation à la valeur de marché de 2,3 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, alors que le trimestre correspondant de l'exercice précédent affichait un profit combiné lié à l'évaluation à la valeur de marché de 1,7 million de dollars.

Le cumul des écarts temporaires, attribuables aux profits et pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché, n'est comptabilisé qu'au moment de la vente de sucre à un client ou de la consommation du gaz naturel. Les profits et pertes sur les transactions de sucre et les opérations de change sur papier connexes sont largement compensés par les profits et pertes correspondants sur les transactions physiques, c'est-à-dire les contrats de vente et d'achat conclus avec les clients et les fournisseurs. Cet ajustement est ajouté aux résultats liés à l'évaluation à la valeur de marché ou retranché desdits résultats pour obtenir l'ajustement total du coût des ventes. Pour le premier trimestre de l'exercice en cours, l'ajustement total du coût des ventes s'est traduit par un profit de 12,7 millions de dollars qui doit être déduit des résultats d'exploitation consolidés, comparativement à une perte de 2,0 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent qui doit être ajoutée aux résultats d'exploitation consolidés pour la même période de l'exercice précédent.

De plus, la Société a inscrit, dans la charge d'intérêts liés à des éléments à court terme, un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 0,1 million de dollars pour le trimestre à l'étude au titre de l'évaluation à la valeur de marché des swaps de taux d'intérêt, par rapport à une perte de 0,2 million de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent.

Le tableau qui suit présente les résultats consolidés ajustés (non conformes aux PCGR) compte non tenu de l'ajustement à la valeur de marché susmentionné :

Résultats consolidés Trimestres clos le
(en milliers de dollars, sauf les données par actions) 2 janvier 2016
(non audité)
27 décembre 2014
(non audité)
Marge brute selon les états financiers 38 564 $ 23 364 $
Ajustement selon les éléments ci-dessus (12 730 ) 1 961
Marge brute ajustée 25 834 25 325
BAII selon les états financiers 32 590 15 760
Ajustement selon les éléments ci-dessus (12 730 ) 1 961
BAII ajusté 19 860 17 721
Bénéfice net selon les états financiers 22 071 9 415
Ajustement du coût des ventes selon les éléments ci-dessus (12 730 ) 1 961
Ajustement à la valeur de marché des charges financières (87 ) 206
Impôt différé sur les ajustements ci-dessus 3 497 (778 )
Bénéfice net ajusté 12 751 $ 10 804 $
Bénéfice net par action de base, selon les états financiers 0,23 $ 0,10 $
Ajustement au titre des éléments ci-dessus (0,09 ) 0,01
Bénéfice net ajusté par action de base 0,14 $ 0,11 $

Le volume du premier trimestre de l'exercice 2016 a atteint 156 926 tonnes métriques, soit une hausse d'environ 4 300 tonnes métriques en regard du premier trimestre de l'exercice précédent. Une légère augmentation du volume des produits industriels d'environ 200 tonnes métriques a été enregistrée pour le trimestre à l'étude par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le volume des produits de consommation a augmenté d'environ 1 800 tonnes métriques par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison d'un accroissement des activités de promotion menées par nos clients de détail. Le volume des produits liquides a diminué d'environ 1 700 tonnes métriques pour le trimestre à l'étude en raison du calendrier des livraisons. Enfin, le volume des ventes à l'exportation a augmenté d'environ 4 000 tonnes métriques pour le premier trimestre de l'exercice à l'étude, comparativement au premier trimestre de l'exercice précédent, en raison des expéditions effectuées en avance aux termes du contingent canadien d'exportation aux États-Unis en comparaison de l'exercice précédent et d'un certain volume expédié aux États-Unis en contrepartie de droits de premier niveau.

Les produits du trimestre se sont établis à 130,1 millions de dollars, contre 128,7 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, en raison principalement de la hausse du volume des ventes.

Comme il a déjà été mentionné, la marge brute de 38,6 millions de dollars du trimestre ne reflète pas la marge de la Société d'un point de vue économique, car elle inclut un profit de 12,7 millions de dollars lié à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, comme il est expliqué précédemment. Nous commenterons donc les résultats de la marge brute ajustée.

La marge brute ajustée s'est élevée à 25,8 millions de dollars, soit une hausse d'environ 0,5 million de dollars par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, laquelle s'explique principalement par l'augmentation du volume de ventes pour le trimestre considéré. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 164,63 $ pour le premier trimestre de l'exercice à l'étude, contre 165,95 $ pour le premier trimestre de l'exercice 2015, ce qui correspond à une légère diminution de 1,32 $ expliqué principalement par certaines inefficiences à la raffinerie de Montréal.

Les charges administratives et de vente de 3,6 millions de dollars représentent une baisse de 1,9 million de dollars par rapport à celles du premier trimestre de l'exercice précédent. Au cours du trimestre considéré, la Société a terminé la liquidation du régime de retraite à prestations définies des salariés de l'Ouest, les passifs au titre du régime ayant été réglés auprès d'une compagnie d'assurance et transférés à cette dernière. Ainsi, en date du 2 janvier 2016, la Société n'avait plus aucune obligation au titre du régime de retraite à prestations définies des salariés de l'Ouest. Le règlement a mené au renversement d'un montant hors trésorerie de 1,2 million de dollars dans les charges administratives et de vente relativement à un déficit estimé au 3 octobre 2015. Exclusion faite de l'incidence du règlement du régime de retraite à prestations définies des salariés de l'Ouest, les charges administratives et de vente ont été de 0,7 million de dollars en deçà de celles du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Ce recul s'explique surtout par une diminution des honoraires de consultation engagés au cours du premier trimestre de l'exercice précédent afin de terminer l'examen au titre de l'amélioration des processus à la raffinerie de Montréal.

Les frais de distribution ont augmenté de 0,3 million de dollars pour le trimestre à l'étude en raison de coûts supplémentaires liés à des transferts effectués entre les divers établissements de la Société.

Le BAII ajusté s'est établi à 19,9 millions de dollars pour le premier trimestre de 2016, contre 17,7 millions de dollars pour le trimestre correspondant du fait principalement de la diminution des charges administratives et de vente dont il a été question précédemment.

Les charges financières tiennent compte d'un profit de 0,1 million de dollars pour le trimestre à l'étude relativement à l'évaluation à la valeur de marché des swaps de taux d'intérêt, en regard d'une perte de 0,2 million de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. Compte non tenu des ajustements à la valeur de marché susmentionnés, les charges financières du trimestre à l'étude ont diminué de 0,3 million de dollars en regard de celles de la période correspondante de l'exercice précédent. La somme totale prélevée sur la facilité de crédit renouvelable au cours du trimestre à l'étude a été moindre du fait de la baisse du niveau des stocks.

La charge d'impôt sur le résultat comprend une charge d'impôt différé de 3,5 millions de dollars pour le trimestre à l'étude au titre de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché, en regard de produits de 0,8 million de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Sur une base ajustée, la charge d'impôt sur le résultat s'est chiffrée à environ 4,6 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, comparativement à une charge de 4,2 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. L'augmentation enregistrée pour le trimestre est principalement attribuable à la hausse du bénéfice ajusté avant impôt.

Tableau des résultats trimestriels

Le tableau qui suit présente de l'information financière choisie provenant des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités et des mesures financières non conformes aux PCGR de la Société pour les huit derniers trimestres :

2016
(non audité)
2015
(non audité)
2014
(non audité)
(en milliers de dollars, sauf pour le volume, le taux de la marge et les données par action) T1 T4 T3 T2 T1 T4 T3 T2
Volume ™ 156 926 192 912 160 713 152 579 152 608 170 767 158 489 154 862
Produits 130 090 155 107 130 592 127 120 128 726 139 688 128 432 127 299
Marge brute 38 564 23 675 10 854 18 402 23 364 15 077 8 353 33 206
BAII 32 590 13 753 3 748 11 209 15 760 3 706 1 477 25 226
Bénéfice net (perte nette) 22 071 7 801 1 050 5 767 9 415 874 (886 ) 16 725
Marge brute par TM 245,75 122,72 67,54 120,61 153,10 88,29 52,70 214,42
Par action
Bénéfice net (perte nette)
De base 0,23 0,08 0,01 0,06 0,10 0,01 (0,01 ) 0,18
Dilué (e) 0,21 0,08 0,01 0,06 0,10 0,01 (0,01 ) 0,16
Mesures financières non conformes aux PCGR
Marge brute ajustée 25 834 24 054 19 432 17 071 25 325 23 988 16 786 16 382
BAII ajusté 19 860 14 132 12 326 9 878 17 721 12 617 9 910 8 402
Bénéfice net ajusté 12 751 8 494 7 060 5 400 10 804 7 386 5 456 4 526
Marge brute ajustée par TM 164,63 124,69 120,91 111,88 165,95 140,47 105,91 105,78
Bénéfice net ajusté par action
De base 0,14 0,09 0,08 0,06 0,11 0,08 0,06 0,05
Dilué 0,13 0,09 0,08 0,06 0,11 0,08 0,06 0,05

Le premier trimestre (octobre à décembre) de l'exercice est généralement le meilleur sur le plan de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté en raison de la composition favorable des ventes liée à l'augmentation des ventes de produits de boulangerie et de pâtisserie pendant cette période de l'année. En revanche, le deuxième trimestre (de janvier à mars) est celui dont le volume est habituellement le moins élevé, ce qui se traduit par une diminution des produits, de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté.

Liquidités

Les flux de trésorerie générés par la société exploitante, Lantic, sont versés à Rogers sous forme de dividendes et de remboursement de capital sur les actions ordinaires de Lantic, ainsi que de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic détenus par Rogers, après la constitution de provisions suffisantes pour les dépenses d'investissement et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour verser des dividendes aux actionnaires de la Société.

Pour les trimestres clos le
(en milliers de dollars) 2 janvier 2016
(non audité)
27 décembre 2014
(non audité)
Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation 13 741 $ (7 969 ) $
Flux de trésorerie liés aux activités de financement (12 794 ) 9 311
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement (1 072 ) (1 366 )
Diminution nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (125 ) $ (24 ) $

Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation se sont établis à un montant positif de 13,7 millions de dollars pour le premier trimestre de 2016, contre un montant négatif de 8,0 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice 2015. Cette variation favorable de 21,7 millions de dollars s'explique par une hausse de la marge brute de 15,2 millions de dollars, du fait surtout des ajustements à la valeur de marché, et d'une diminution de la variation négative de 9,9 millions de dollars du fonds de roulement en comparaison de la période correspondante de l'exercice précédent, imputable principalement à une baisse des débiteurs et à une hausse des créditeurs. La variation favorable a été quelque peu annulée par une hausse de 1,1 million de dollars des cotisations aux régimes de retraite des employés syndiqués et par une hausse des intérêts payés et de l'impôt sur le résultat payé de 1,5 million de dollars et de 0,6 million de dollars, respectivement, attribuable au calendrier des paiements.

Les flux de trésorerie liés aux activités de financement se sont établis à un montant négatif de 12,8 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, contre un montant positif de 9,3 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. La variation est attribuable surtout à la diminution du montant des emprunts pour le trimestre à l'étude, contre une augmentation de leur montant pour le trimestre correspondant. De plus, la Société a racheté des actions ordinaires au cours de l'exercice 2016 pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,3 million de dollars. Aucun rachat d'actions ordinaires n'a eu lieu au cours de la période correspondante de l'exercice 2015.

Les dépenses en immobilisations ont baissé de 0,3 million de dollars au cours du trimestre à l'étude comparativement au premier trimestre de l'exercice précédent, en raison du calendrier de dépenses des projets d'immobilisations.

Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de mesurer les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités, mesure non conforme aux PCGR qui peut être comparée au niveau de dividendes versés par Rogers. Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés et des montants hors trésorerie au titre des instruments financiers, et ils tiennent compte des dépenses en immobilisations.

Les flux de trésorerie disponibles se présentent comme suit :

Trimestres clos le
(en milliers de dollars) 2 janvier 2016
(non audité)
27 décembre 2014
(non audité)
Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation 13 741 $ (7 969 ) $
Ajustements
Variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement 15 457 25 394
Variation de l'impôt sur le résultat payable hors trésorerie (419 ) (479 )
Variation des intérêts à payer hors trésorerie 1 553 (182 )
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés (12 817 ) 2 167
Montant hors trésorerie des instruments financiers (1 726 ) (2 936 )
Dépenses en immobilisations (1 072 ) (1 366 )
Dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation 62 206
Rachat d'actions (329 ) -
Flux de trésorerie disponibles 14 450 $ 14 835 $
Dividendes déclarés 8 458 $ 8 463 $

Les flux de trésorerie disponibles ont diminué de 0,4 million de dollars par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2015. La baisse au cours du trimestre à l'étude est surtout attribuable à une hausse des cotisations aux régimes de retraite de 1,1 million de dollars et à une hausse des intérêts payés de 1,5 million de dollars. Par ailleurs, au cours du premier trimestre de l'exercice 2016, la Société a racheté des actions. La variation défavorable a été quelque peu contrebalancée par une hausse du BAII ajusté de 2,1 millions de dollars et par une baisse des dépenses en immobilisations, déduction faite de celles au titre de l'excellence d'exploitation de 0,2 million de dollars.

Les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement liés aux activités d'exploitation, de l'impôt sur le résultat payable et des intérêts débiteurs représentent les variations, d'un trimestre à l'autre, des actifs courants, comme les débiteurs et les stocks, et des passifs courants, comme les créditeurs. Les variations de ces comptes sont attribuables principalement aux calendriers de recouvrement des débiteurs, des arrivages de sucre brut et du paiement des passifs. Les augmentations et les diminutions de ces comptes ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution. Ces augmentations ou diminutions sont financées à l'aide de la trésorerie disponible ou des facilités de crédit de 150,0 millions de dollars de la Société. Les hausses et les baisses de la dette bancaire à court terme sont également attribuables à des questions d'écarts temporaires en lien avec les facteurs décrits plus haut et ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution.

L'effet combiné d'environ 14,5 millions de dollars pour le trimestre à l'étude de l'évaluation à la valeur de marché et des montants hors trésorerie des instruments financiers ne constitue pas un élément ayant une incidence sur la trésorerie, puisque ces contrats seront réglés à la suite de la réalisation de la transaction physique, et il fait donc l'objet d'un ajustement dans les flux de trésorerie disponibles.

Déduction faite des dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation, les dépenses en immobilisations ont été légèrement en deçà de celles du premier trimestre de l'exercice précédent dans une mesure d'environ 0,2 million de dollars, en raison principalement du calendrier de dépenses des projets d'immobilisations. Les dépenses en immobilisations au titre de l'excellence d'exploitation sont prises en compte lorsque ces projets d'investissement ne sont pas essentiels aux activités d'exploitation des raffineries, mais sont entrepris en raison des économies substantielles qu'ils permettront de réaliser au chapitre de l'exploitation une fois qu'ils seront achevés.

Au cours du premier trimestre de l'exercice 2016, Rogers a racheté 80 800 actions aux termes d'une offre publique de rachat dans le cours normal des activités (l' « offre publique de rachat ») pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,3 million de dollars.

La Société a déclaré un dividende trimestriel de 9,0 cents par action ordinaire pour un montant total d'environ 8,5 millions de dollars au cours du trimestre.

Obligations contractuelles

Aucun changement important ne touche le tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 3 octobre 2015.

Au 2 janvier 2016, la société exploitante avait des engagements d'achat visant 1 502 000 tonnes métriques de sucre brut au total, dont 311 415 tonnes métriques avaient un prix établi et représentaient un engagement total de 142,4 millions de dollars.

Ressources en capital

Lantic dispose d'une ligne de crédit autorisée de 150,0 millions de dollars pour financer ses activités d'exploitation qui arrivera à échéance en juin 2020. À la clôture du trimestre, un montant de 73,0 millions de dollars avait été prélevé sur la ligne de crédit pour le fonds de roulement; la Société disposait également d'un montant de 1,2 million de dollars en trésorerie.

Les stocks à la clôture du trimestre à l'étude étaient plus élevés qu'à la clôture de l'exercice précédent, principalement en raison de la récolte de betteraves faite à Taber au cours du premier trimestre de l'exercice.

Les besoins de liquidités pour le fonds de roulement et autres dépenses en immobilisations devraient être comblés à même les sources de crédit disponibles et les fonds provenant des activités d'exploitation.

Titres en circulation

Au cours du premier trimestre de l'exercice 2016, la Société a acheté 80 800 actions ordinaires aux termes de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités (l' « offre publique de rachat ») en vigueur à cette période, pour une contrepartie en trésorerie totale de 0,3 million de dollars. Toutes les actions acquises ont été annulées.

En novembre 2015, la Société a reçu l'approbation de la Bourse de Toronto pour procéder à une autre offre publique de rachat, aux termes de laquelle la Société peut racheter jusqu'à 500 000 actions ordinaires. L'offre publique de rachat dans le cours normal des activités est entrée en vigueur le 1er décembre 2015 et peut se poursuivre jusqu'au 30 novembre 2016. Qui plus est, la Société a conclu une convention d'achat d'actions automatique avec Scotia Capitaux Inc. (« Scotia »). Aux termes de la convention, Scotia peut acquérir, à son gré, des actions ordinaires pour le compte de la Société pendant certaines périodes d'interdiction d'opérations, sous réserve du respect de certains paramètres visant le cours des actions et leur nombre. Après le 2 janvier 2016, un total de 97 800 actions ordinaires ont été achetées et annulées aux termes de la convention d'achat d'actions automatique et, ainsi, 93 850 160 actions ordinaires étaient en circulation au 9 février 2016.

Estimations et méthodes comptables critiques

Aucun changement important n'a été apporté aux estimations ni aux méthodes comptables critiques présentées dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 3 octobre 2015.

Principales méthodes comptables

Les principales méthodes comptables présentées dans les états financiers consolidés annuels audités de la Société pour l'exercice clos le 3 octobre 2015 ont été appliquées uniformément lors de l'établissement des présents états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités, sauf pour ce qui suit :

  • IAS 19, Avantages du personnel

    En novembre 2013, l'IASB a publié des modifications portant sur la comptabilisation des régimes de retraite aux termes de l'IAS 19, Avantages du personnel. Les modifications instaurent un allégement (expédient pratique) qui permettra de réduire la complexité et le fardeau liés à la comptabilisation de certaines cotisations des membres du personnel ou de tiers. Les modifications s'appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015. La Société a adopté ces modifications au premier trimestre de l'exercice qui sera clos le 1er octobre 2016. L'adoption de l'IAS 19, Avantages du personnel, n'a eu aucune incidence sur les états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

Modifications comptables futures

Un certain nombre de nouvelles normes, et de normes et interprétations modifiées, ne s'appliquent pas encore et n'ont pas été appliquées aux fins de l'établissement des états financiers intermédiaires consolidés résumés non audités.

  • IFRS 9, Instruments financiers

    Le 24 juillet 2014, l'IASB a publié la version intégrale de l'IFRS 9 [l'« IFRS 9 (2014) »]. L'IFRS 9 devra obligatoirement être appliquée pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 et être appliquée rétrospectivement, sous réserve de certaines exemptions. L'adoption anticipée est autorisée. Le retraitement des périodes antérieures n'est pas obligatoire et n'est autorisé que si l'information est disponible, sans recours à l'information rétrospective.

    L'IFRS 9 (2014) instaure de nouvelles exigences visant le classement et l'évaluation des actifs financiers. Aux termes de l'IFRS 9 (2014), les actifs financiers sont classés et évalués en fonction du modèle économique selon lequel ils sont détenus et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels.

    Cette norme incorpore des modifications supplémentaires visant les passifs financiers et modifie également le modèle de dépréciation, en instaurant un nouveau modèle fondé sur les pertes sur créances prévues pour le calcul de la dépréciation.

    L'IFRS 9 (2014) comprend également une nouvelle norme générale de comptabilité de couverture qui permet une meilleure harmonisation de la comptabilité de couverture avec la gestion des risques. Cette nouvelle norme ne change pas fondamentalement les types de relations de couverture ni l'obligation d'évaluer et de comptabiliser l'inefficacité. En revanche, elle prévoit un plus grand nombre de stratégies de couverture pour la gestion des risques admissibles à la comptabilité de couverture et elle préconise un jugement accru en ce qui a trait à l'évaluation de l'efficacité d'une relation de couverture.

    Des obligations d'information transitoires ont été définies pour l'application de ce nouveau modèle général de comptabilité de couverture.

    La Société prévoit adopter l'IFRS 9 (2014) au plus tard lors de l'établissement de ses états financiers consolidés de l'exercice s'ouvrant le 30 septembre 2018. L'ampleur de l'incidence de cette norme sur les états financiers de la Société n'a pas encore été établie.

  • IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients

    Le 28 mai 2014, l'IASB a publié l'IFRS 15, Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients. L'IFRS 15 remplacera l'IAS 11, Contrats de construction, l'IAS 18, Produits des activités ordinaires, l'IFRIC 13, Programmes de fidélisation de la clientèle, l'IFRIC 15, Contrats de construction de biens immobiliers, l'IFRIC 18, Transferts d'actifs provenant de clients, et la SIC-31, Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité. La nouvelle norme s'applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. L'adoption anticipée est autorisée. La norme préconise un modèle unique qui s'applique aux contrats avec des clients et deux méthodes de comptabilisation des produits des activités ordinaires : à un moment donné ou au fil du temps. Le modèle consiste en une analyse en cinq étapes des transactions axée sur les contrats et visant à déterminer si les produits des activités ordinaires sont comptabilisés et quel montant est comptabilisé. De nouveaux seuils ont été mis en place relativement aux estimations et aux jugements, ce qui pourrait avoir une incidence sur le montant des produits des activités ordinaires comptabilisés et/ou sur le moment de leur comptabilisation.

    La nouvelle norme s'applique aux contrats avec des clients. Elle ne s'applique pas aux contrats d'assurance, aux instruments financiers ou aux contrats de location, lesquels entrent dans le champ d'application d'autres IFRS.

    La Société a l'intention d'adopter l'IFRS 15 lors de l'établissement de ses états financiers de l'exercice s'ouvrant le 30 septembre 2018. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de la norme sur les états financiers de la Société n'a pas encore été établie.

  • IAS 1, Présentation des états financiers

    Le 18 décembre 2014, l'IASB a publié des modifications visant l'IAS 1, Présentation des états financiers, dans le cadre de son important projet visant à améliorer la présentation et la communication de l'information dans les rapports financiers. Les modifications s'appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016. L'adoption anticipée est autorisée. La Société a l'intention d'adopter ces modifications lors de l'établissement de ses états financiers consolidés de l'exercice s'ouvrant le 2 octobre 2016. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de la norme sur les états financiers consolidés de la Société n'a pas encore été établie.

  • Améliorations annuelles des IFRS (cycle 2012-2014)

    Le 25 septembre 2014, l'IASB a publié des modifications à portée restreinte visant en tout quatre normes dans le cadre de son processus d'améliorations annuelles. Les modifications s'appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016. Les modifications ont été apportées en vue de clarifier les éléments indiqués dans les normes ci-après :

    • Des modifications des modalités de cession dans l'IFRS 5, Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées;

    • Le « lien conservé » à l'égard des mandats de gestion et l'information à fournir concernant la compensation dans les états financiers intermédiaires résumés dans l'IFRS 7, Instruments financiers : informations à fournir;

    • Le taux d'actualisation dans un marché régional utilisant la même monnaie dans l'IAS 19, Avantages du personnel;

    • La présentation d'information « ailleurs dans son rapport financier intermédiaire » dans la norme IAS 34, Information financière intermédiaire.

    • La Société a l'intention d'adopter ces modifications lors de l'établissement de ses états financiers consolidés de l'exercice s'ouvrant le 2 octobre 2016. L'ampleur de l'incidence de l'adoption de la norme sur les états financiers consolidés de la Société n'a pas encore été établie.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque liés aux affaires et aux activités de la Société sont exposés dans le rapport de gestion contenu dans notre rapport annuel pour l'exercice clos le 3 octobre 2015. Ce document se trouve sur SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, ou sur l'un des sites Web de la Société, aux adresses www.lantic.ca ou www.rogerssugarinc.com.

Perspectives

Dans l'ensemble, le volume de ventes total devrait être comparable à celui de l'exercice 2015, sans tenir compte de la semaine d'exploitation supplémentaire, laquelle correspondait à un volume de ventes d'environ 13 000 tonnes métriques. Les secteurs des produits industriels et des produits de consommation devraient être légèrement supérieurs à ceux de l'exercice 2015, après ajustement fait pour exclure l'incidence de la 53e semaine.

Le secteur des produits liquides devrait connaître une légère décroissance en comparaison de l'exercice précédent, après ajustement fait pour exclure l'incidence de la 53e semaine.

Au cours du trimestre à l'étude, la Société a continué à tirer profit de la dépréciation du dollar canadien et d'un certain écart entre les prix du sucre raffiné aux États-Unis et le cours no 11 du marché mondial du sucre brut dans le but d'améliorer son portefeuille d'exportation. Des contrats ont été conclus pour un certain volume supplémentaire et les livraisons commenceront au deuxième trimestre et devraient se poursuivre jusqu'à la fin de l'exercice. Par conséquent, la Société s'attend à ce que le volume des ventes à l'exportation soit comparable à celui de l'exercice précédent, après ajustement fait pour exclure l'incidence de la 53e semaine. La Société continuera d'explorer d'autres pistes pour accroître ses ventes à l'exportation.

Environ 85 % des besoins en gaz naturel de l'exercice 2016 font l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux de l'exercice 2015. Tout volume qui ne fait pas l'objet d'opérations de couverture devrait bénéficier des prix actuellement peu élevés du gaz naturel se trouvant à proximité. En outre, nous avons conclu des contrats à terme normalisés pour les exercices 2017 à 2019. Certains de ces contrats prévoient des prix supérieurs à ceux pratiqués sur le marché à l'heure actuelle, mais il s'agit toutefois de prix identiques, ou encore plus avantageux, que ceux de l'exercice 2015. Nous continuerons à surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel afin de maintenir les coûts à des niveaux concurrentiels et de réduire au minimum les variations des coûts de gaz naturel. Le prix du gaz naturel acheté est fixé en dollars américains et la Société s'est également protégée contre l'exposition au risque de change lié à ses besoins en gaz naturel pour les douze prochains mois en fixant des taux de change avantageux en comparaison de ceux en vigueur sur le marché actuellement. La Société ne s'attend pas à ce qu'il y ait un écart important par rapport aux coûts énergétiques totaux de l'exercice 2015.

Les charges administratives et de vente devraient être inférieures à celles de l'exercice précédent en raison de la variation favorable au cours du trimestre à l'étude et du fait que certaines dépenses inscrites pour le dernier trimestre de l'exercice 2015 n'étaient que ponctuelles.

Les dépenses en immobilisations pour l'exercice 2016 devraient être supérieures à celles de l'exercice 2015 étant donné que les dépenses associées aux catégories « demeurer en affaires » et « sécurité » pourraient varier entre 12,0 millions de dollars et 14,0 millions de dollars. L'accroissement prévu des dépenses est imputable à la hausse du report de projets de l'exercice 2015 et à l'engagement de mettre à niveau des systèmes de contrôle ciblés dans certaines usines de l'Ouest. La Société continuera de procéder activement à des investissements en capital au titre de l'excellence d'exploitation afin de réduire les coûts et d'améliorer l'efficacité des activités de fabrication.

À Taber, la campagne de coupe de betteraves a pris fin au début de janvier. L'usine a bien fonctionné tout au long de la campagne et la qualité des betteraves est demeurée haute jusqu'à la fin. Selon nos estimations, la production totale de sucre de betterave devrait s'établir à environ 90 000 tonnes métriques lorsque la campagne de jus concentré épais aura été menée à terme au printemps 2016.

Les négociations collectives avec les salariés syndiqués de la raffinerie de Montréal visant le renouvellement de conventions collectives échéant le 28 février 2016 commenceront bientôt et se poursuivront au cours des prochaines semaines.

Les états financiers complets sont disponibles à l'adresse suivante : http://media3.marketwire.com/docs/RSI-Q1-16-FS-FRE.pdf.

Renseignements:

Madame Manon Lacroix
Vice-présidente, finances, et secrétaire
514-940-4350
514-527-1610 (FAX)
www.rogerssugarinc.com ou www.Lantic.ca