Rogers Sugar Inc. : Rapport intermédiaire sur les résultats du troisième trimestre de l'exercice 2011

Conclusion de contrats de vente à l'exportation vers le Mexique pour l'exercice 2012

Excédent de 5,6 millions de dollars des flux de trésorerie disponibles depuis le début de l'exercice à l'étude


MONTREAL, QUEBEC--(Marketwire - 3 août 2011) - (TSX:RSI) -

Message à l'intention des actionnaires. Au nom du conseil d'administration, c'est avec plaisir que je vous présente les résultats financiers consolidés non vérifiés de Rogers Sugar Inc. (la « Société ») pour le trimestre et la période de neuf mois terminés le 2 juillet 2011.

Le volume du troisième trimestre s'est établi à 163 001 tonnes métriques, contre 180 462 tonnes métriques pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une baisse d'environ 17 500 tonnes métriques. Le volume de 478 198 tonnes métriques produit depuis le début de l'exercice est d'environ 11 800 tonnes métriques inférieur à celui de la période correspondante de l'exercice précédent. Le volume des ventes industrielles a baissé de quelque 1 400 tonnes métriques au cours du trimestre, mais il a augmenté de près de 6 900 tonnes métriques au cours de la période de neuf mois à l'étude, du fait essentiellement de la croissance des activités des clients existants et du calendrier des livraisons de la Société. Le volume des ventes à la consommation a régressé d'approximativement 4 200 tonnes métriques au cours du trimestre, mais il a progressé d'environ 2 600 tonnes métriques au cours de la période de neuf mois considérée comparativement aux chiffres des périodes correspondantes de l'exercice 2010. Cette baisse au cours du trimestre est attribuable aux campagnes de promotion dynamiques menées par certains détaillants au deuxième trimestre. Le volume des ventes de produits liquides s'est contracté de quelque 2 400 tonnes métriques au cours du trimestre et de 17 400 tonnes métriques depuis le début de l'exercice par suite du recul continu du volume des ventes dans ce secteur, facteur attribuable à la valeur du sucre brut supérieure à celle du sirop de maïs à haute teneur en fructose (le « SMHTF »). Le volume des ventes à l'exportation s'est contracté de près de 9 500 tonnes métriques au cours du trimestre à l'étude du fait qu'environ 15 000 tonnes métriques avaient été livrées exceptionnellement au cours du trimestre correspondant de l'exercice 2010 en vertu du deuxième palier du régime de contingents tarifaires des États-Unis. La baisse des ventes vers les États-Unis a été en partie compensée par la hausse des ventes à l'exportation vers le Mexique au cours du trimestre à l'étude. Les ventes à l'exportation ont baissé d'environ 3 900 tonnes métriques au cours des neuf premiers mois de l'exercice en raison encore une fois de la diminution des livraisons sur le marché. Les ventes à l'exportation vers les États-Unis au cours de l'exercice précédent découlaient des prix forts du sucre raffiné aux États-Unis et des prix faibles du sucre brut, ce qui a permis à la Société d'absorber les droits (palier II) sur le marché américain. Ces conditions de marché ne sont pas présentes depuis le début de l'exercice 2011.

Depuis l'adoption de nouvelles conventions comptables à l'égard des instruments financiers dérivés, les résultats d'exploitation de la Société pourraient désormais faire l'objet d'importantes fluctuations. Ces fluctuations découlent de l'évaluation à la valeur de marché de l'ensemble des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés à des instruments non financiers à la fin de la période considérée. Le bénéfice comptable ne traduit pas tous les facteurs et tendances qui influent sur l'entreprise. La direction a par conséquent établi une marge brute ajustée et un résultat ajusté pour refléter le rendement que la Société dégage au cours de la période considérée, comparativement au bénéfice présenté au cours des périodes antérieures. Tous ces ajustements non conformes aux PCGR sont expliqués en détail dans le rapport de gestion du trimestre terminé le 2 juillet 2011. À la fin du troisième trimestre, un ajustement de la perte nette de 6,2 millions de dollars avant les impôts a été inscrit en raison de l'évaluation à la valeur de marché, réduisant ainsi du même montant le bénéfice avant les impôts. Pour la période de neuf mois à l'étude, un ajustement du gain net lié à l'évaluation à la valeur de marché de 6,5 millions de dollars avant les impôts a été inscrit. La majeure partie du gain inscrit au cours de la période de neuf mois à l'étude est attribuable à la hausse des prix du sucre brut et du gaz naturel depuis le 30 septembre 2010. Ces charges liées à l'évaluation à la valeur de marché ont également donné lieu à un ajustement du calcul des flux de trésorerie disponibles.

Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée a régressé d'environ 3,7 millions de dollars par rapport à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 107,42 $, contre 117,56 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le recul de la marge brute ajustée par tonne est essentiellement attribuable aux primes sur le sucre versées sur le sucre de canne brut acquis sur le marché au comptant, facteur en partie contrebalancé par l'accroissement des marges dégagées du fait d'une meilleure composition du chiffre d'affaires et des ventes de betteraves à sucre de Taber au Canada. La marge brute ajustée de la période de neuf mois à l'étude a été inférieure de 5,5 millions de dollars à celle de la période comparable de l'exercice précédent, alors que le ratio de la marge brute ajustée s'est établi à 120,89 $ comparativement à 129,11 $ en 2010. Encore une fois ici, le recul du ratio de la marge brute ajustée de la période de neuf mois à l'étude tient surtout aux primes versées sur quelque 75 000 tonnes métriques de sucre de canne brut acquises depuis le début de l'exercice, facteur en partie contrebalancé par la hausse des marges dégagées du fait d'une meilleure composition du chiffre d'affaires et des ventes de betteraves à sucre de Taber au Canada.

Le BAII ajusté du trimestre à l'étude, établi à 10,7 millions de dollars, a été de 3,5 millions de dollars inférieur à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent, en raison principalement du recul de 3,7 millions de dollars de la marge brute ajustée, compensé légèrement par la baisse des frais d'administration. Le BAIIA ajusté pour la période de neuf mois à l'étude, établi à 37,0 millions de dollars, a été de 6,3 millions de dollars inférieur à celui de l'exercice précédent, toujours en raison de la baisse de 5,5 millions de dollars de la marge brute ajustée et de la hausse de 0,8 million de dollars des frais d'administration attribuable aux coûts de restructuration de 0,3 million de dollars, ces coûts de 0,3 million de dollars ayant été engagés au moment de la conversion de la fiducie de revenu en société, et au calendrier des charges.

Pour le trimestre à l'étude, les flux de trésorerie disponibles se sont chiffrés à 8,9 millions de dollars, comparativement à 12,2 millions de dollars au cours de l'exercice 2010. Les flux de trésorerie de la période de neuf mois à l'étude se sont établis à 30,8 millions de dollars, soit 7,3 millions de dollars de moins qu'au cours de la période correspondante de l'exercice précédent. La baisse des flux de trésorerie disponibles au troisième trimestre et au cours des neuf premiers mois de l'exercice est principalement attribuable à la nouvelle structure juridique aux termes de laquelle la Société doit payer des impôts sur son bénéfice net. La charge d'impôts de la société mère pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de l'exercice s'est établie respectivement à 2,5 millions de dollars et à 4,9 millions de dollars, et elle constitue une grande partie de l'écart défavorable des flux de trésorerie disponibles par rapport au montant inscrit au cours des périodes correspondantes de l'exercice précédent. Le reste de l'écart défavorable, soit 0,8 million de dollars pour le trimestre et 2,4 millions de dollars pour la période de neuf mois considérée, est essentiellement attribuable à la baisse du bénéfice d'exploitation. La Société, dans sa nouvelle forme juridique, a déclaré un dividende trimestriel de 8,5 cents par action, soit un dividende total de 7,6 millions de dollars. Les flux de trésorerie disponibles de la période de neuf mois à l'étude excèdent de 5,6 millions de dollars les dividendes versés aux actionnaires.

Comme il est indiqué dans les rapports trimestriels précédents de la Société, les réserves de sucre brut étaient très basses au début de l'exercice, et leur niveau demeure encore bas pour répondre à des expéditions rapides. Des primes importantes relatives aux prix du sucre brut (cours no 11) étaient imputées à l'égard des livraisons de sucre brut à échéance rapprochée. En décembre 2010, la Société a conclu des contrats visant environ 25 % de ses besoins restants en sucre brut pour l'exercice 2011, la majeure partie des besoins restants ayant fait plutôt l'objet de contrats à long terme. Ces nouveaux contrats stipulaient des primes importantes par rapport aux prix du marché, lesquelles ont eu une incidence négative sur le taux de la marge brute ajustée depuis le début de l'exercice, et elles continueront à nuire au taux de la marge brute de la Société avec les livraisons d'ici à la fin de l'exercice.

En décembre 2010, la Société a également négocié de nouveaux contrats à long terme avec les fournisseurs de sucre brut qui couvrent près de 75 % de ses besoins estimatifs en sucre brut jusqu'en juin 2014. Ces contrats protégeront la Société contre les primes élevées qui pourraient lui être imposées si les réserves du marché mondial du sucre brut demeuraient telles qu'elles sont actuellement.

Les volumes de ventes de l'exercice 2011 seront inférieurs à ceux de l'exercice 2010 étant donné que nous ne prévoyons pas avoir un accès particulier au marché américain au cours de l'exercice 2011. L'écart entre le prix mondial du sucre brut et le prix du sucre raffiné sur le marché américain n'est pas assez prononcé pour permettre à la Société de verser les droits d'environ 360 $ la tonne métrique imposés en vertu du deuxième palier du régime de contingents tarifaires des États-Unis et de réaliser un profit sur les ventes dans ces conditions. Au cours de l'exercice précédent, quelque 41 000 tonnes métriques avaient été livrées en vertu du deuxième palier du régime de contingents tarifaires des États-Unis. Par ailleurs, la Société a été en mesure de conclure un contrat visant un volume supplémentaire destiné au marché mexicain pour l'exercice à l'étude et elle a également reconduit le contrat actuel jusqu'à la fin de l'exercice 2012 en vue de la livraison de 15 000 tonnes métriques.

Le 1er décembre 2010, l'Institut canadien du sucre (l'« ICS ») a déposé, auprès de la Cour d'appel fédérale, une demande de révision judiciaire de la décision rendue par le Tribunal canadien du commerce extérieur (le « TCCE »), en vue de l'annulation de l'ordonnance rendue par ce dernier à l'égard du dumping de sucre raffiné subventionné par l'Union européenne (l'« UE »). La demande avance que la question devrait être soumise à nouveau au TCCE pour que ce dernier réexamine la preuve à la lumière des instructions de la Cour. L'ICS a également demandé à la Cour fédérale d'émettre un ordre au TCCE à l'effet qu'advenant que l'ordonnance envers l'UE soit rétablie, des droits antidumping et des droits compensateurs soient versés sur toutes les exportations de sucre de l'UE vers le Canada, à compter du 1er novembre 2010, comme si l'ordonnance envers l'UE n'avait pas été annulée. Le 12 janvier 2011, le TCCE a fait parvenir une lettre à la Cour indiquant qu'il n'interviendrait pas dans cette procédure. Le 11 mars 2011, la Cour a accordé au Procureur général du Canada la permission de se retirer de la procédure. La demande de l'ICS poursuit son cours sans opposition de la part du TCCE ni du gouvernement du Canada. Une décision est attendue plus tard cette année.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,

(signé) Stuart Belkin

Stuart Belkin, président du conseil d'administration

Vancouver (Colombie-Britannique), le 3 août 2011

Rogers Sugar Inc.

RAPPORT DE GESTION

Le 1er janvier 2011, Rogers Sugar Inc. ( « Rogers ») a réalisé la conversion de sa structure, passant d'une fiducie de revenu à une société par actions conformément à un plan d'arrangement en vertu de l'article 192 de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. Aux termes de l'arrangement, les porteurs de parts ont échangé leurs parts de fiducie de Rogers Sugar Income Fund (le « Fonds ») contre des actions de Rogers à raison d'une part contre une action. Rogers est considérée comme étant la continuité du Fonds et, de ce fait, les résultats depuis le début de l'exercice et les résultats financiers comparatifs comprennent les résultats financiers du Fonds jusqu'au 31 décembre 2010. Toute référence à des actions, à des dividendes et à des actionnaires dans le présent rapport de gestion a trait aux actions ordinaires et aux porteurs des actions ordinaires de la période ayant suivi la conversion tandis que toute référence à des parts, à des distributions et à des porteurs de parts a trait à la période ayant précédé la conversion.

Le présent rapport de gestion doit être lu à la lumière des états financiers non vérifiés et des notes y afférentes contenus dans le présent rapport trimestriel. Les états financiers consolidés trimestriels ainsi que l'ensemble des montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont pas été examinés ni vérifiés par les vérificateurs externes de la Société.

Dans le cadre de l'analyse des résultats de la Société, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux principes comptables généralement reconnus (les « PCGR »), la Société recourt également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par « mesure financière non conforme aux PCGR », on entend une mesure quantitative du rendement historique, de la situation financière ou des flux de trésorerie d'une entreprise qui exclut (ou inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (ou d'inclure) des montants, qui sont pris en compte dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux PCGR (ou qui en sont exclus). Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant l'objet d'aucune définition normalisée, il pourrait s'avérer impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres entreprises exerçant les mêmes activités, ou des activités similaires. L'investisseur est prié de lire intégralement les états financiers consolidés ainsi que les rapports de la Société mis à la disposition du public, et de ne pas se fier qu'à une seule mesure financière.

La Société utilise ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de ses résultats présentés selon les PCGR. Ces mesures permettent de présenter les activités de la Société sous un angle différent. Conjuguées aux résultats de la Société établis selon les PCGR et aux rapprochements entre ces mesures financières non conformes aux PCGR et les mesures financières correspondantes conformes aux PCGR, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant la Société.

Le présent rapport de gestion traite des mesures financières non conformes aux PCGR, et précise notamment les raisons pour lesquelles la direction estime que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur la situation financière, sur les résultats d'exploitation et sur les flux de trésorerie de la Société, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Il fournit par ailleurs les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux PCGR les plus directement comparables.

Le présent rapport comporte des énoncés prospectifs qui reflètent les prévisions actuelles de Rogers et de Lantic Inc. (collectivement la « Société ») à l'égard du rendement et d'événements futurs. L'utilisation du temps futur et de termes tels que « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « prévoir », « planifier », « croire » et d'autres expressions semblables vise à signaler des énoncés prospectifs. Les présents états financiers comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs en conséquence desquels les résultats ou les événements réels pourraient différer sensiblement de ceux qui sont prévus dans les énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient l'investisseur que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions sur la production de betteraves, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses distributions futures et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et de l'évolution prévue de la situation, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugé pertinents et raisonnables dans les circonstances, mais rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses se concrétisent. Ces énoncés prospectifs pourraient faire en sorte que le rendement et les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux qui sont indiqués dans les énoncés prospectifs, les résultats passés ou les prévisions courantes.

Des renseignements supplémentaires sur Rogers et Lantic Inc., y compris la notice annuelle, les rapports trimestriels et annuels ainsi que des informations supplémentaires, peuvent être obtenus dans le site Web de SEDAR, à l'adresse www.sedar.com.

Le présent rapport de gestion est daté du 3 août 2011.

Contrôles internes de communication de l'information

Conformément au Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et le chef des finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, des contrôles et procédures de communication de l'information.

En outre, le chef de la direction et le chef des finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers à des fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et le chef des finances ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre terminé le 2 juillet 2011 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient vraisemblablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Hormis l'événement décrit ci-après, ils n'ont décelé aucun changement de ce genre lors de leur évaluation.

La Société modifie ses systèmes financiers en vue de mettre en place un progiciel de gestion intégré (« PGI »). Le 3 avril 2011, elle a mis en œuvre la deuxième étape du passage au système intégré, laquelle vise notamment le système de comptabilisation de la couverture des prix du sucre brut et des opérations de change, le système de gestion des ventes et de facturation ainsi que le système de gestion des stocks de produits finis. La mise en œuvre porte tant sur l'implantation de nouveaux contrôles pour le processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (« CIIF ») que sur le remplacement des contrôles des anciens systèmes de technologie de l'information. La troisième et dernière étape du passage au nouveau système devrait être mise en œuvre vers la fin de l'exercice 2012.

Résultats d'exploitation

Résultats consolidés Pour les trimestres
terminés les
Pour les périodes de neuf mois
terminées les
(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume et par action) 2 juillet 2011
(non vérifié)
30 juin 2010
(non vérifié)
2 juillet 2011
(non vérifié)
30 juin 2010
(non vérifié)
Volume (tonnes métriques) 163 001 180 462 478 198 489 978
Revenues 150 892 $ 156 302 $ 451 748 $ 443 609 $
Marge brute 11 509 17 335 62 960 34 402
Frais de vente et d'administration 4 463 4 794 14 721 13 968
Distribution 2 150 2 054 5 528 5 593
Amortissement 188 125 563 410
Bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôts (« BAII ») 4 708 $ 10 362 $ 42 148 $ 14 431 $
Intérêts, déduction faite des intérêts créditeurs et autres charges 3 495 4 654 8 193 10 856
Charge (recouvrement) d'impôts 307 (1 380 ) 6 213 (7 929 )
Bénéfice net 906 $ 7 088 $ 27 742 $ 11 504 $
Bénéfice net par action – de base 0,01 $ 0,08 $ 0,31 $ 0,13 $

Dans le cours normal des activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. La société exploitante de la Société vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Ces contrats de vente sont considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'est pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération, c'est-à-dire le dollar américain. Les instruments financiers dérivés et les dérivés incorporés sont évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture, le montant des gains ou des pertes non réalisés étant imputé à l'état consolidé des résultats et un montant correspondant étant porté au bilan.

La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des gains ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés, puisque les résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette mesure n'est pas conforme aux PCGR.

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la Société exploitante pour mesurer et évaluer le rendement de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté, de son bénéfice net ajusté et de son bénéfice net ajusté par action. En outre, la direction estime que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et parties qui évaluent le rendement de la Société à la lumière de ses résultats antérieurs. Elle recourt par ailleurs à la marge brute ajustée, au BAII ajusté, au bénéfice net ajusté et au bénéfice net ajusté par action lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées.

Les résultats d'exploitation devront donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

Gain (perte) Pour les trimestres
terminés les
Pour les périodes de neuf mois
terminées les
(en milliers) 2 juillet 2011
(non vérifié)
30 juin 2010
(non vérifié)
2 juillet 2011
(non vérifié)
30 juin 2010
(non vérifié)
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché (sauf le swap de taux d'intérêt) (11 884 ) $ 10 754 $ (4 591 ) $ (15 322 ) $
Cumul des écarts temporaires 5 884 (14 634 ) 9 744 (13 538 )
Total de l'ajustement du coût des ventes (6 000 ) $ (3 880 ) $ 5 153 $ (28 860 ) $

Une part importante de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché ci-dessus se rapporte aux fluctuations du prix du sucre brut au cours du trimestre et de la période de neuf mois à l'étude. Le prix mondial du sucre brut a progressé au cours du trimestre à l'étude et une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 12,6 millions de dollars a été inscrite sur les contrats à terme sur le sucre brut du trimestre à l'étude, alors qu'une perte de 7,7 millions de dollars a été inscrite sur ceux de la période de neuf mois à l'étude. Pour les périodes correspondantes de 2010, un gain de 4,8 millions de dollars et une perte de 15,3 millions de dollars avaient été inscrits respectivement. Depuis le début de l'exercice, le coût du gaz naturel a légèrement augmenté et, par conséquent, un gain lié à l'évaluation à la valeur de marché de 4,6 millions de dollars a été inscrit pour les neuf premiers mois de l'exercice à l'étude, tandis qu'une perte de 0,2 million de dollars a été inscrite au cours du trimestre à l'étude, comparativement à une perte de 0,3 million de dollars inscrite au cours du trimestre correspondant de l'exercice 2010 et à une perte de 3,9 millions de dollars au cours de la période de neuf mois correspondante de l'exercice 2010. Les contrats de change à terme et les dérivés incorporés touchés par les fluctuations des taux de change se sont traduits par la comptabilisation d'un gain lié à l'évaluation à la valeur de marché de 0,9 million de dollars et d'une perte de 1,5 million de dollars, respectivement pour le trimestre et la période de neuf mois à l'étude. Pour les périodes comparables de l'exercice précédent, les ajustements liés à la valeur de marché combinés sur les contrats de change et les dérivés incorporés s'étaient traduits par un gain de 6,3 millions de dollars pour le trimestre et de 3,9 millions de dollars pour la période de neuf mois. L'ajustement net du coût des ventes s'est traduit par une perte de 11,9 millions de dollars pour le trimestre à l'étude et de 4,6 millions de dollars pour la période de neuf mois à l'étude, comparativement à un gain de 10,8 millions de dollars et une perte de 15,3 millions de dollars respectivement pour le trimestre et la période de neuf mois correspondants de l'exercice précédent.

De plus, la Société a inscrit dans les intérêts débiteurs à court terme une perte de 0,2 million de dollars pour le trimestre considéré et un gain de 1,3 million de dollars pour la période de neuf mois considérée sur l'évaluation à la valeur de marché d'un swap de taux d'intérêt, en regard d'une perte de 0,7 million de dollars et d'un gain de 0,2 million de dollars respectivement pour le trimestre et la période de neuf mois correspondants de l'exercice 2010.

Le tableau qui suit présent les résultats consolidés ajustés (non conforme aux PCGR) compte non tenu de l'ajustement lié à la valeur de marché indiqué précédemment :

Résultats consolidés Pour les trimestres
terminés les
Pour les périodes de neuf mois
terminées les
(en milliers, sauf les données par action) 2 juillet 2011
(non vérifié)
30 juin 2010
(non vérifié)
2 juillet 2011
(non vérifié)
30 juin 2010
(non vérifié)
Marge brute selon les états financiers 11 509 $ 17 335 $ 62 960 $ 34 402 $
Ajustement selon le tableau précédent 6 000 3 880 (5 153 ) 28 860
Marge brute ajustée 17 509 21 215 57 807 63 262
BAII selon les états financiers 4 708 10 362 42 148 14 431
Ajustement selon le tableau précédent 6 000 3 880 (5 153 ) 28 860
BAII ajusté 10 708 14 242 36 995 43 291
Bénéfice net selon les états financiers 906 7 088 27 742 11 504
Ajustement selon le tableau précédent 6 000 3 880 (5 153 ) 28 860
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché du swap de taux d'intérêt 196 739 (1 322 ) (176 )
(Recouvrement) charge d'impôts futurs liée aux éléments ci-dessus (1 598 ) (556 ) 1 653 (7 613 )
Bénéfice net ajusté 5 504 $ 11 151 $ 22 920 $ 32 575 $
Bénéfice net par action— de base, selon les états financiers 0,01 $ 0,08 $ 0,31 $ 0,13 $
Ajustement lié aux éléments ci-dessus 0,05 0,05 (0,05 ) 0,24
Bénéfice net ajusté par action, de base 0,06 $ 0,13 $ 0,26 $ 0,37 $

Le volume du troisième trimestre a diminué d'environ 17 500 tonnes métriques par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice 2010. Tous les volumes de ventes sectoriels ont reculé par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2010. Le volume des ventes à l'exportation s'est contracté de 9 500 tonnes métriques alors qu'environ 15 000 tonnes métriques ont été expédiées aux États-Unis au cours de l'exercice 2010 en vertu du deuxième palier du régime de contingents tarifaires des États-Unis. Cette baisse a été en partie compensée par la hausse des ventes à l'exportation destinées au Mexique au cours de l'exercice 2011. Les ventes à l'exportation au cours de l'exercice précédent découlaient des prix du sucre raffiné aux États-Unis et des prix plus faibles du sucre brut, ce qui a permis à la Société d'absorber les droits élevés (palier II) sur le marché américain s'élevant à environ 360,00 $ la tonne métrique. Ces conditions de marché ne sont pas présentes au cours de l'exercice 2011. Le volume de ventes à la consommation a reculé d'environ 4 200 tonnes métriques au cours du trimestre à l'étude, essentiellement à cause des campagnes de promotion dynamiques menées par certains détaillants au deuxième trimestre de l'exercice, lesquelles ont nui aux résultats du trimestre à l'étude. Le volume des ventes de produits liquides a diminué d'environ 2 400 tonnes métriques en raison de la perte de certains comptes de succédanés à base de SMHTF, du fait du prix élevé du sucre brut en regard des prix plus faibles du SMHTF. Les volumes de ventes industrielles ont baissé d'environ 1 400 tonnes métriques du fait essentiellement du calendrier des livraisons.

Le volume depuis le début de l'exercice a diminué d'environ 11 800 tonnes métriques en raison principalement de la baisse d'environ 17 400 tonnes métriques du volume des ventes de produits liquides et d'environ 3 900 tonnes métriques du volume des ventes à l'exportation, compensée légèrement par l'accroissement d'environ 2 600 tonnes métriques du volume des ventes à la consommation et de 6 900 tonnes métriques du volume des ventes industrielles. Pour ce qui est de la période de neuf mois à l'étude, la hausse du volume des ventes industrielles et du volume des ventes à la consommation ainsi que la baisse du volume des ventes de produits liquides découlent des mêmes raisons que celles qui sont mentionnées ci-dessus. Le recul depuis le début de l'exercice du volume des ventes à l'exportation est attribuable aux ventes effectuées au cours de l'exercice 2010 en vertu du deuxième palier du régime de contingents tarifaires des États-Unis.

Les produits du trimestre et de la période de neuf mois à l'étude ont baissé de 5,4 millions de dollars en raison principalement du recul des volumes. Les produits de la période de neuf mois à l'étude ont augmenté de 8,1 millions de dollars par rapport à ceux de la période correspondante de 2010 en raison de la hausse du prix mondial du sucre au cours de l'exercice 2011. Le prix mondial du sucre brut s'est négocié selon une fourchette allant de 20 cents à 28 cents la livre au cours du trimestre, ce qui est en moyenne supérieur aux valeurs enregistrées au cours de la période correspondante de l'exercice précédent, ayant atteint un creux de 20,40 cents la livre en mai 2011, pour revenir près en juin 2011 de la borne supérieure des fourchettes prévues aux contrats.

Comme il a déjà été mentionné, la marge brute de 11,5 millions de dollars du trimestre ne reflète pas la marge de la Société d'un point de vue économique, car elle inclut une perte de 6,0 millions de dollars liée à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, attribuable principalement à la hausse des prix mondiaux du sucre brut en juin 2011. Par conséquent, le présent rapport traite des résultats de la marge brute ajustée.

Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée a régressé de 3,7 millions de dollars par rapport à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 107,42 $, contre 117,56 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. La régression du taux de la marge brute ajustée s'explique essentiellement par le versement de primes élevées à l'égard des stocks de sucre brut achetés au cours du trimestre précédent. La majeure partie du sucre de canne brut est achetée d'avance en vertu de contrats à long terme, mais une partie du volume n'est pas visée par l'engagement compte tenu du fait que le volume des ventes total et la taille des récoltes de betteraves de Taber sont incertains. Au cours du trimestre à l'étude, la Société a engagé des coûts d'environ 2,6 millions de dollars à l'égard de ces primes en sus du prix normal du sucre brut (cours n° 11), facteur en partie contrebalancé par la hausse de la marge brute découlant d'une meilleure composition du chiffre d'affaires et du prix supérieur du sucre relativement aux ventes de betteraves à sucre au Canada de Taber. Le niveau de la marge brute ajustée par tonne métrique a été de 120,89 $ pour la période de neuf mois à l'étude, contre 129,11 $ pour la période correspondante de l'exercice 2010. Depuis le début de l'exercice, près de 7,0 millions de dollars ont été engagés à l'égard de primes sur les stocks de sucre brut, facteur qui, encore une fois, a été en partie contrebalancé par les avantages qui ont découlé d'une meilleure composition du chiffre d'affaires et du prix supérieur du sucre relativement aux ventes de betteraves à sucre au Canada de Taber.

Les frais de vente et d'administration ont été de 0,3 million de dollars inférieurs à ceux du trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison principalement du calendrier des charges, mais de 0,8 million de dollars supérieurs à ceux de la période de neuf mois correspondante de l'exercice précédent en raison des charges d'approximativement 0,3 million de dollars engagées dans le cadre de la conversion du fonds de revenu en société par actions, des charges de restructuration de quelque 0,3 million de dollars et du calendrier des charges. Les frais de distribution ont légèrement augmenté au cours du trimestre à l'étude et ils ont diminué d'environ 0,1 million de dollars au cours de la période de neuf mois à l'étude en raison du calendrier des livraisons entre Vancouver et Taber.

Les intérêts débiteurs comprennent respectivement une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 0,2 million de dollars pour le trimestre à l'étude et un gain de 1,3 million de dollars pour la période de neuf mois à l'étude, relativement au swap de taux d'intérêt de 70,0 millions de dollars, de cinq ans, conclu en juillet 2008, contre une perte de 0,7 million de dollars et un gain de 0,2 million de dollars respectivement pour le trimestre et la période de neuf mois correspondants de l'exercice 2010. Si ce n'était de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché ci-dessus, les intérêts débiteurs du trimestre et de la période de neuf mois à l'étude auraient été respectivement de 0,6 million de dollars et de 1,5 million de dollars inférieurs à ceux du trimestre et de la période correspondants de l'exercice précédent. Au troisième trimestre de l'exercice 2010, plus précisément en avril 2010, la Société a émis pour 50,0 millions de dollars de nouvelles débentures convertibles subordonnées non garanties à 5,7 % de quatrième série (les « débentures de quatrième série ») et n'a racheté les débentures convertibles non garanties à 6,0 % de deuxième série d'un montant de 50,0 millions de dollars (les « débentures de deuxième série ») que le 29 juin 2010, engageant ainsi des intérêts débiteurs supplémentaires pendant la majeure partie du troisième trimestre, ce qui explique la majeure partie de l'écart favorable enregistré dans les résultats du trimestre et de la période de neuf mois à l'étude.

Résultats trimestriels

Le tableau qui suit présente les principales informations financières tirées des états financiers consolidés et les mesures non conformes aux PCGR de la Société pour les huit derniers trimestres.

TRIMESTRES
2011
(non vérifié)
2010
(non vérifié)
2009
(non vérifié)
(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume, sur le ratio de la marge et sur les données par action) T3 T2 T1 T4 T3 T2 T1 T4
Volume (en tonnes métriques) 163 001 155 501 159 697 192 171 180 462 153 103 156 413 187 538
Produits 150 892 149 418 151 438 163 264 156 302 143 851 143 456 154 596
Marge (perte) brute 11 509 11 559 39 892 53 237 17 335 (11 396 ) 28 463 40 559
BAII (perte) 4 708 4 160 33 280 44 773 10 362 (17 638 ) 21 707 32 434
Bénéfice net (perte) 906 817 26 019 33 710 7 088 (12 136 ) 16 552 24 004
Ratio de la marge brute par tonne métrique 70,61 74,33 249,80 277,03 96,06 (74,43 ) 181,97 216,27
Par action
Bénéfice net (perte)
De base 0,01 0,01 0,30 0,39 0,08 (0,14 ) 0,19 0,27
Dilué(e) 0,01 0,01 0,25 0,32 0,08 (0,14 ) 0,17 0,23
Mesures non conformes aux PCGR
Marge brute ajustée 17 509 13 880 26 418 23 098 21 215 15 573 26 474 33 208
BAII ajusté 10 708 6 481 19 806 14 634 14 242 9 331 19 718 25 083
Bénéfice net ajusté 5 504 2 120 15 296 12 136 11 151 6 548 14 876 18 638
Ratio de la marge brute ajustée par tonne métrique 107,42 89,26 165,43 120,20 117,56 101,72 169,26 177,07
Bénéfice net ajusté par action
De base 0,06 0,02 0,17 0,14 0,13 0,08 0,17 0,21
Dilué 0,06 0,02 0,16 0,13 0,12 0,08 0,15 0,18

Habituellement, le premier trimestre (soit la période allant d'octobre à décembre) de l'exercice est le meilleur trimestre en ce qui a trait aux marges brutes ajustées et au bénéfice net ajusté en raison de la combinaison favorable des produits vendus. Cela est attribuable à la hausse des ventes de produits de boulangerie et de pâtisserie au cours de cette période de l'année. En même temps, le deuxième trimestre (soit la période allant de janvier à mars) est habituellement celui où le volume est le plus bas, ce qui donne lieu à des baisses des marges brutes ajustées, du niveau de la marge brute ajustée et du bénéfice net ajusté.

Situation de trésorerie

Les flux de trésorerie générés par la société exploitante, Lantic Inc., sont distribués à Rogers sous forme de dividendes et de remboursements de capital sur les actions ordinaires de Lantic Inc., et de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic Inc. qui sont détenus par Rogers, et ce, après la constitution de provisions suffisantes pour les dépenses en immobilisations et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour verser des dividendes à ses actionnaires.

Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation se sont établis à 17,2 millions de dollars au troisième trimestre de 2011, contre 35,3 millions de dollars au cours du trimestre correspondant de l'exercice 2010. Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation de la période de neuf mois à l'étude se sont établis à un montant négatif de 15,6 millions de dollars, contre un montant positif de 14,1 millions de dollars au cours de la période correspondante de l'exercice 2010. La raison principale expliquant la baisse du solde des flux de trésorerie au cours du trimestre et de la période de neuf mois à l'étude est la nette hausse du niveau des stocks et du prix du sucre brut au cours de l'exercice 2011 par rapport aux chiffres inscrits au cours des périodes correspondantes de l'exercice précédent. Les livraisons de sucre brut avaient été retardées au cours de l'exercice précédent en raison d'un engorgement aux ports du Brésil et de ce fait, la Société a manqué de sucre brut à deux reprises. Afin d'éviter qu'une telle situation ne se reproduise, la Société a haussé d'environ 20 000 tonnes métriques le niveau de ses stocks de sucre brut. Ces stocks devraient être ramenés à un niveau plus normal d'ici la fin de l'exercice. La hausse globale de la valeur des stocks à la fin de la période, jumelée aux volumes supplémentaires, explique la majeure partie de la variation des flux de trésorerie.

Dans l'ensemble, les dépenses en immobilisations ont été inférieures à celles de l'exercice précédent, en raison principalement du calendrier des projets comparativement à celui de l'exercice 2010.

Les besoins supplémentaires en flux de trésorerie pour la période de neuf mois à l'étude ont été financés par les réserves de trésorerie et des emprunts à court terme supplémentaires de 10,0 millions de dollars sur la facilité de crédit bancaire. Dans le cas du trimestre considéré, les flux de trésorerie générés ont servi essentiellement à réduire les emprunts à court terme de 10,0 millions de dollars.

Afin de procurer des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de mesurer les flux de trésorerie disponibles générés par les activités de la Société, lesquels peuvent être comparés au niveau de dividendes versés par Rogers. Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, exclusion faite de la variation des éléments hors caisse du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés ainsi que des montants hors caisse au titre des instruments financiers et des dépenses en immobilisations. Les flux de trésorerie disponibles constituent une nouvelle mesure non conforme aux PCGR instituée au deuxième trimestre de l'exercice 2011 dans le cadre de la conversion en une entité par actions. Les flux de trésorerie disponibles des périodes antérieures ont été présentés de manière uniforme.

Les flux de trésorerie disponibles se présentent comme suit :

Pour les trimestres
terminés les
Pour les périodes de neuf mois
terminées les
(en milliers de dollars) 2 juillet 2011
(non vérifié)
30 juin 2010
(non vérifié)
2 juillet 2011
(non vérifié)
30 juin 2010
(non vérifié)
Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation 17 214 $ 35 347 $ (15 577 ) $ 14 147 $
Ajustements
Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement (13 775 ) (27 783 ) 51 574 3 654
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés 6 196 4 619 (6 475 ) 28 684
Montant hors caisse au titre des instruments financiers 228 3 215 4 343 (1 962 )
Dépenses en immobilisations (1 076 ) (1 165 ) (3 511 ) (4 377 )
Dépenses d'investissement en capital 115 27 160 27
Émission d'actions 277 275 277
Frais de financement (2 365 ) (2 365 )
Flux de trésorerie disponibles 8 902 $ 12 172 $ 30 789 $ 38 085 $
Dividendes déclarés 7 552 $ 10 046 $ 25 163 $ 30 130 $

Les flux de trésorerie disponibles ont été inférieurs de 3,3 millions de dollars à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2010 et de 7,3 millions de dollars à ceux de la période de neuf mois correspondante de l'exercice précédent. Depuis le changement de structure, Rogers est dorénavant entièrement imposée et une charge d'impôts exigibles de 2,5 millions de dollars pour le trimestre à l'étude et de 4,9 millions de dollars pour la période de neuf mois à l'étude a été comptabilisée, alors qu'aucune provision n'avait été comptabilisée au cours des périodes correspondantes de l'exercice précédent. Le montant restant de l'écart défavorable pour le trimestre considéré, soit 0,8 million de dollars, est principalement attribuable à une baisse de la rentabilité des activités d'exploitation. L'écart défavorable de 7,3 millions de dollars au chapitre des flux de trésorerie disponibles pour la période de neuf mois considérée s'explique de façon similaire par la charge d'impôts exigibles supplémentaire de 4,9 millions de dollars et par la baisse de la rentabilité des activités l'exploitation.

La variation des éléments hors caisse du fonds de roulement lié à l'exploitation représente la variation d'un trimestre à l'autre des actifs à court terme tels que les débiteurs et les stocks et des passifs à court terme tels que les créditeurs. La variation de ces éléments s'explique principalement par le calendrier de recouvrement des débiteurs, de la réception du sucre brut et du règlement des passifs. Les variations à la hausse ou à la baisse de ces comptes ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution. Ces augmentations et diminutions sont financées à même les liquidités disponibles et la facilité de crédit d'un montant de 200 millions de dollars dont dispose la Société. Les augmentations et les diminutions de la dette bancaire à court terme sont également attribuables au moment où surviennent les événements susmentionnés et, par conséquent, ne constituent pas des flux de trésorerie disponibles.

Les ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et aux instruments financiers tiennent surtout des gains et des pertes non réalisés sur les instruments financiers dérivés, et ils constituent donc des montants hors trésorerie, sauf en ce qui a trait aux appels de marges relatifs aux positions nettes sur le sucre.

Des dépenses d'investissement en capital sont rajoutées aux flux de trésorerie disponibles, car ces projets d'immobilisations n'interviennent pas nécessairement dans l'exploitation des usines, mais sont entrepris en raison des économies d'exploitation substantielles qu'ils permettront de réaliser une fois qu'ils seront achevés.

Au cours de l'exercice 2011, 70 000 actions ont été émises aux termes du régime d'options d'achat d'actions pour un produit total de 0,275 million de dollars.

Au cours de l'exercice 2010, des frais de financement de 2,4 millions de dollars ont été payés dans le cadre de l'émission des débentures convertibles non garanties de quatrième série.

La Société, dans sa nouvelle forme juridique, verse maintenant un dividende trimestriel de 8,5 cents par action, soit un dividende total de 7,6 millions de dollars pour le trimestre. Ce montant équivaut aux distributions qui étaient versées pas le Fonds après impôts dans le cas des actionnaires canadiens imposables.

Obligations contractuelles

Il n'y a eu aucun changement important par rapport au tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion figurant dans le rapport annuel du 30 septembre 2010.

Au 2 juillet 2011, la société exploitante avait des engagements visant l'acquisition d'un total de 1 487 500 tonnes métriques de sucre brut sur lesquelles le prix de seulement 89 400 tonnes métriques avait été fixé, pour un engagement total de 55,8 millions de dollars.

Sources de financement

Lantic dispose d'une marge de crédit autorisée de 200,0 millions de dollars pour financer son exploitation. À la fin du trimestre, une tranche de 80,0 millions de dollars avait été prélevée sur la facilité de crédit liée au fonds de roulement, pour répondre aux besoins du fonds de roulement. La hausse comparativement à septembre 2010 est principalement attribuable au rehaussement du niveau des stocks et aux coûts supplémentaires liés à ces stocks du fait de l'augmentation des prix mondiaux du sucre brut en juin 2011.

Les besoins en liquidités pour financer le fonds de roulement et les dépenses en immobilisations devraient être comblés par des sources de crédit disponibles et des rentrées de fonds liées à l'exploitation.

Titres en circulation

Pour le trimestre à l'étude, 63 918 actions ont été émises par suite de la conversion d'une tranche de 0,326 million de dollars des débentures convertibles subordonnées non garanties de troisième série (les « débentures de troisième série »). Depuis le début de l'exercice, 1 233 515 actions ont été émises à la suite de la conversion d'une tranche de 6,291 millions de dollars des débentures convertibles subordonnées non garanties de troisième série, au prix de conversion de 5,10 $ l'action. Par ailleurs, depuis le début de l'exercice, 70 000 actions ont été émises aux termes du régime d'options d'achat d'actions. Au 3 août 2011, 88 837 628 actions étaient en circulation.

Dans le cadre de la conversion du Fonds en une société par actions le 1er janvier 2011, le capital déclaré de Rogers a été réduit du montant du déficit accumulé au 31 décembre 2010, soit 276,5 millions de dollars, et ramené à 284,1 millions de dollars. Par ailleurs, par suite d'une résolution adoptée par les actionnaires lors d'une assemblée tenue le 1er février 2011, le capital déclaré a été réduit d'un montant supplémentaire de 200,0 millions de dollars et ramené à 84,1 millions de dollars.

Modifications de conventions comptables et principales estimations comptables

Nos conventions comptables et principales estimations comptables sont demeurées essentiellement les mêmes que celles qui ont été présentées dans le rapport de gestion figurant dans le rapport annuel du 30 septembre 2010.

Normes internationales d'information financière (« IFRS »)

En février 2008, le Conseil des normes comptables (le « CNC ») du Canada a confirmé que les entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes seront tenues d'adopter les IFRS aux fins de communication de l'information financière intermédiaire et annuelle pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. La Société sera tenue de commencer à présenter son information financière selon les IFRS pour le trimestre se terminant le 31 décembre 2011, et elle devra dresser un bilan d'ouverture et fournir de l'information conformément aux IFRS pour les périodes correspondantes présentées.

La Société a commencé à planifier le passage des PCGR du Canada en vigueur aux IFRS en dressant un plan d'exécution de projet et en mettant sur pied une équipe de projet. Cette équipe est chapeautée par des cadres dirigeants des services financiers du Fonds, lesquels dirigeants assurent la gouvernance, la gestion et le soutien du projet dans son ensemble. Elle informe, chaque trimestre, le comité de vérification sur l'avancement du projet et elle analyse les principales constatations ainsi que les exigences comptables futures.

Le plan d'exécution du projet comporte trois phases : l'évaluation initiale, l'évaluation et la conception détaillées et la mise en œuvre. La Société a terminé la phase d'évaluation initiale, qui comprenait un examen général des principales différences entre les PCGR du Canada en vigueur et les IFRS. L'évaluation initiale comportait également des séances de formation à l'intention des membres de l'équipe du projet ainsi que des discussions avec les vérificateurs externes et les conseillers de la Société.

La Société en est maintenant à la phase d'évaluation et de conception détaillées. Cette phase comporte une étude exhaustive de l'incidence des différences entre les PCGR du Canada et les IFRS qui ont été signalées durant la phase d'évaluation initiale. Les solutions élaborées pour résoudre les difficultés soulevées par ces différences progressent selon le plan établi. Certaines des différences importantes entre les PCGR du Canada et les IFRS qui ont été relevées jusqu'à maintenant et qui font actuellement l'objet d'une évaluation sont présentées ci-après:

  • Norme comptable internationale (« IAS ») 16, Immobilisations corporelles. Aux termes des IFRS, les composantes des immobilisations corporelles dont les durées d'utilité diffèrent doivent être relevées aux fins du calcul de l'amortissement. La Société est bien avancée en ce qui a trait au processus d'examen des composantes des immobilisations. À ce jour, elle a achevé l'examen d'une usine et elle est sur le point d'achever l'examen des deux usines restantes. L'incidence de la dépréciation conformément aux IFRS sera mesurée dès la conclusion du processus.

  • IAS 23, Coûts d'emprunt. Aux termes des IFRS, les coûts d'emprunt engagés durant la période au cours de laquelle une immobilisation admissible est en construction doivent être incorporés comme composante du coût de l'actif. Conformément aux conventions comptables de la Société actuellement en vigueur, tous les coûts d'emprunt sont imputés aux résultats et inclus dans les intérêts débiteurs. La Société compte utiliser une exemption facultative afin de n'incorporer dans le coût de l'actif que les coûts d'emprunt des actifs dont la date de commencement pour l'incorporation dans le coût d'un actif est postérieure ou égale à la date de transition. Par conséquent, la Société ne prévoit pas apporter d'ajustement au bilan d'ouverture établi selon les IFRS pour les coûts d'emprunt engagés avant la date de transition.

  • IAS 36, Dépréciation d'actifs. Conformément aux IFRS, les actifs doivent être regroupés en unités génératrices de trésorerie (« UGT ») sur la base d'entrées de trésorerie indépendantes aux fins des tests de dépréciation, lesquels sont effectués en une seule étape. La Société a établi son regroupement d'unités génératrices de trésorerie devant être utilisées aux fins des tests de dépréciation de l'écart d'acquisition. Elle a déterminé qu'il n'y aura aucune perte de valeur à l'égard de l'écart d'acquisition à la date de transition aux IFRS.

  • IAS 17, Contrats de location. La Société a conclu divers contrats de location qui sont comptabilisés à titre de contrats de location-exploitation conformément aux PCGR du Canada. Elle estime, pour l'instant, que peu de ses contrats de location-exploitation seront reclassés comme contrats de location-financement selon les IFRS.

  • IAS 19, Avantages du personnel. Selon les IFRS, les coûts des services passés acquis aux termes d'un régime à prestations déterminées sont immédiatement comptabilisés en résultat net. La Société est censée comptabiliser, à la date de transition, le solde de l'ensemble des coûts des services passés acquis aux résultats non distribués. En outre, comme le permettent les IFRS, la Société est censée comptabiliser dans les autres éléments du résultat global les gains actuariels et les pertes actuarielles à mesure qu'ils surviendront, sans qu'il n'y ait d'incidence sur le résultat net.

  • IAS 27, États financiers consolidés et individuels et Standing Interpretation Committee (« SIC ») 12, Consolidation -Entités ad hoc. Le modèle de consolidation des entités à détenteurs de droits variables n'est pas reconnu aux termes des IFRS. La Société a achevé son évaluation de l'incidence de l'IAS 27 et de la SIC 12 et elle a établi que la filiale en propriété exclusive de Rogers, Lantic Inc., devrait être consolidée. Par conséquent, la Société ne prévoit aucun changement aux termes des IFRS à la date de transition.

  • IAS 32 et 39, Instruments financiers. De la date de transition du 1er octobre 2010 jusqu'au jour ayant précédé la date de conversion du Fonds en une société par actions, le 1er janvier 2011, les parts de fiducie étaient classées dans les capitaux propres, conformément aux PCGR du Canada, en raison des modifications apportées à la déclaration de fiducie le 29 septembre 2010. Toutefois, pendant cette période, les options de conversion rattachées aux débentures convertibles étaient considérées comme des dérivés incorporés et le régime d'options d'achat de parts était considéré comme un régime donnant lieu à des attributions à base d'actions classées comme passif. À partir du 1er janvier 2011, date de la conversion en une société pas actions, les options de conversion et les attributions à base d'actions ont été classées dans les capitaux propres. La Société évalue actuellement l'incidence de ce changement qui se traduira par un montant sans effet sur la trésorerie constaté uniquement au premier trimestre de l'exercice 2011.

  • IFRS 1, Première adoption des IFRS. La Société a l'intention de se prévaloir de l'exemption relative aux regroupements d'entreprises et de ne pas retraiter la comptabilisation des acquisitions d'entreprises antérieures. Par ailleurs, elle n'a pas l'intention de se prévaloir de l'exemption permettant d'utiliser la juste valeur comme coût présumé, et compte plutôt continuer de présenter les immobilisations corporelles à leur coût initial.

Les travaux entrepris dans le cadre du plan de transition se poursuivent comme prévu, et la Société est d'avis qu'elle est en bonne voie de réaliser la transition vers les IFRS conformément au calendrier établi par le CNC. Les travaux achevés jusqu'ici laissent entrevoir que les répercussions sur les processus administratifs, les systèmes informatiques, les contrôles et procédures de communication de l'information financière et les contrôles internes à l'égard de l'information financière de la Société devraient être mineurs. Ces conclusions provisoires peuvent toutefois changer à mesure que la Société progresse dans la réalisation de son plan de transition et qu'elle examine tout fait nouveau concernant les IFRS et devant conduire à la date du basculement aux IFRS de la Société.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque ayant une incidence sur les affaires et les activités de la Société sont décrits dans le rapport de gestion figurant dans le rapport annuel de cette dernière pour l'exercice terminé le 30 septembre 2010. Ce document peut être consulté dans le site Web de SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, ou dans le site Web de la Société, à l'adresse www.rogerssugar.com.

PERSPECTIVES

Les réserves mondiales de sucre brut étaient très basses au début de l'exercice et, par conséquent, des primes importantes en sus du prix du sucre brut (cours no 11) ont été imputées aux livraisons à échéance rapprochée. La Société avait conclu des contrats visant environ 75 % de ses besoins en sucre brut pour l'exercice 2011, mais le reste des besoins a fait, en décembre 2010, l'objet de contrats assortis de primes importantes. Ces primes ont eu une incidence défavorable sur les résultats des neuf premiers mois à l'étude et continueront de nuire aux résultats du dernier trimestre de l'exercice.

De nouveaux contrats à long terme ont été conclus avec des fournisseurs de sucre brut plus tôt au cours de l'exercice, lesquels couvrent plus de 90 % des besoins estimatifs en sucre brut de la Société pour l'exercice 2012. Ces contrats protégeront la Société contre les primes élevées qui pourraient lui être imposées si les réserves du marché mondial du sucre brut demeuraient basses.

Le volume des ventes sera inférieur à celui de l'exercice précédent étant donné que nous ne prévoyons pas avoir un accès particulier au marché américain au cours de l'exercice 2011. L'écart entre le prix mondial du sucre et le prix du sucre raffiné sur le marché américain n'est pas assez prononcé pour permettre à Rogers de verser les droits d'environ 360 $ la tonne métrique imposés en vertu du deuxième palier du régime de contingents tarifaires des États-Unis et de réaliser un profit sur les ventes dans ces conditions. Au cours de l'exercice précédent, quelque 41 000 tonnes métriques avaient été livrées en vertu du deuxième palier du régime de contingents tarifaires des États-Unis.

Au cours du trimestre à l'étude, nous avons été en mesure de conclure un nouveau contrat de vente avec le Mexique visant l'exercice en cours et de reconduire notre contrat existant jusqu'à la fin de l'exercice 2012, lequel vise environ 15 000 tonnes métriques. Ce sucre doit provenir de la betterave à sucre étant donné qu'il doit être d'origine canadienne.

La hausse des prix du sucre enregistrée actuellement sur le marché sera avantageuse pour les quelque 10 000 tonnes métriques de sucre de betterave encore invendues sur le marché canadien pour l'exercice à l'étude. Nous continuerons de surveiller l'état des réserves de sucre brut. Afin de tirer avantage des prix élevés actuels, certains volumes de sucre de betterave ont déjà fait l'objet d'opérations de précouverture et ces opérations visent environ la moitié du volume devant être vendu au cours de l'exercice 2012.

L'étendue des cultures ce printemps à Taber a atteint une superficie totale de 34 000 acres, ce qui devrait assurer, pour l'exercice 2012, une production de 110 000 tonnes métriques de sucre de betterave si les conditions de culture et de récolte demeurent normales. Sous réserve des conditions météorologiques, la campagne de coupe en tranche de betteraves devrait commencer au début septembre, ce qui devrait atténuer les coûts de distribution engagés à l'égard des expéditions de sucre en vrac de Vancouver à Taber et possiblement améliorer le taux d'extraction pour les betteraves à sucre qui seront traitées l'an prochain.

Une partie importante des besoins en gaz naturel pour l'exercice 2011 a fait l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux de l'exercice 2010. Les volumes restants, le cas échéant, ne faisant pas l'objet d'opérations de couverture devraient bénéficier de la baisse actuelle des prix du gaz naturel, ce qui devrait hausser le ratio de marge brute ajustée. En outre, la Société a pris d'autres positions sur le marché à terme pour les exercices 2012 à 2014, dont certaines seraient à des prix supérieurs à ceux actuellement en vigueur sur le marché, mais à des prix identiques à ceux de l'exercice 2010 ou encore plus avantageux que ceux-ci. La direction continuera de surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel en ayant comme objectif de réduire ses coûts de gaz naturel.

Dans le contexte financier instable actuel, le rendement des actifs des régimes de retraite peut varier par rapport à leur rendement historique. Jumelé au taux d'actualisation utilisé pour évaluer les obligations des régimes, ce rendement peut avoir des répercussions sur les charges au titre des régimes de retraite au cours des exercices à venir. L'évaluation actuarielle des trois derniers régimes a été achevée cette année. Par conséquent, un paiement unique de quelque 1,8 million de dollars devra être versé au cours de la présente année civile, et les cotisations futures au régime augmenteront d'environ 1,0 million de dollars par année.

Le 1er décembre 2010, l'Institut canadien du sucre (l'« ICS ») a déposé auprès de la Cour d'appel fédérale une demande de révision judiciaire de la décision rendue par le Tribunal canadien du commerce extérieur (le « TCCE ») en vue de l'annulation de l'ordonnance rendue par ce dernier à l'égard du dumping de sucre raffiné subventionné par l'Union européenne (l'« UE »). La demande avance que la question devrait être soumise à nouveau au TCCE pour que ce dernier réexamine la preuve à la lumière des directives de la Cour. L'ICS a également demandé à la Cour fédérale d'émettre un ordre au TCCE à l'effet qu'advenant que l'ordonnance envers l'UE soit rétablie, des droits antidumping et des droits compensateurs soient versés sur toutes les exportations de sucre de l'UE vers le Canada, à compter du 1er novembre 2010, comme si l'ordonnance envers l'UE n'avait pas été annulée. Le 12 janvier 2011, le TCCE a fait parvenir une lettre à la Cour indiquant qu'il n'interviendrait pas dans cette procédure. Le 11 mars 2011, la Cour a accordé au Procureur général du Canada la permission de se retirer de la procédure. La demande de l'ICS poursuit son cours sans opposition de la part du TCCE ni du gouvernement du Canada. Une décision est attendue plus tard cette année.

Rogers Sugar Inc.
Bilans consolidés non vérifiés
Aux 2 juillet 2011 et 30 juin 2010
(en milliers de dollars)
2 juillet
2011
30 septembre
2010
30 juin
2010
ACTIF
Actif à court terme
Trésorerie et équivalents de trésorerie 4 805 $ 38 781 $ 6 952 $
Débiteurs 60 020 58 231 60 522
Stocks 100 398 51 358 66 437
Charges payées d'avance 3 985 1 885 3 087
Impôts futurs 3 041 1 030 11 300
Instruments financiers dérivés (note 3) 933 24 866
173 182 151 309 149 164
Immobilisations 176 198 183 361 182 797
Actifs des régimes de retraite à prestations déterminées 18 994 19 672 17 260
Instruments financiers dérivés (note 3) 1 410
Autres actifs 541 510 556
Écart d'acquisition 229 952 229 952 229 952
598 867 $ 584 805 $ 580 139 $
PASSIF ET CAPITAUX PROPRES
Passif à court terme
Emprunts à court terme 80 000 $ 70 000 $ 94 000 $
Créditeurs et charges à payer 44 000 42 716 37 345
Instruments financiers dérivés (note 3) 10 330 8 989 10 241
Obligation à court terme au titre de contrats de location-acquisition 89 82 23
134 419 121 787 141 609
Avantages sociaux futurs 29 138 29 545 28 788
Instruments financiers dérivés (note 3) 7 567 12 343 11 153
Obligation à long terme au titre de contrats de location-acquisition 144 181 94
Débentures convertibles subordonnées non garanties (note 6) 124 957 130 599 130 383
Impôts futurs 20 684 17 542 19 485
316 909 311 997 331 512
CAPITAUX PROPRES
Capital-actions (note 6) 90 655 560 543 559 986
Surplus d'apport 204 677 4 683 4 713
Déficit (13 374) (292 418) (316 072)
281 958 272 808 248 627
598 867 $ 584 805 $ 580 139 $
Rogers Sugar Inc.
États consolidés des résultats et du résultat étendu non vérifiés
Pour les périodes terminées les 2 juillet 2011 et 30 juin 2010
(en milliers de dollars, sauf les données par action)
Pour les trimestres
terminés les
Pour les périodes de neuf mois
terminées les
2 juillet 2011 30 juin 2010 2 juillet 2011 30 juin 2010
Produits 150 892 $ 156 302 $ 451 748 $ 443 609 $
Coût des ventes 139 383 138 967 388 788 409 207
Marge brute 11 509 17 335 62 960 34 402
Charges
Frais de vente et d'administration 4 463 4 794 14 721 13 968
Distribution 2 150 2 054 5 528 5 593
Amortissement 188 125 563 410
6 801 6 973 20 812 19 971
Bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôts 4 708 10 362 42 148 14 431
Intérêts sur les débentures convertibles 1 902 2 649 5 749 6 634
Amortissement des frais de financement reportés 262 351 787 1 500
Intérêts liés à des éléments à court terme 1 331 1 654 1 657 2 722
3 495 4 654 8 193 10 856
Bénéfice avant la charge d'impôts 1 213 5 708 33 955 3 575
Charge (recouvrement) d'impôts
Impôts exigibles 1 286 (1 294 ) 5 083 (189 )
Impôts futurs (979 ) (86 ) 1 130 (7 740 )
307 (1 380 ) 6 213 (7 929 )
Bénéfice net et autres éléments du résultat étendu 906 $ 7 088 $ 27 742 $ 11 504 $
Bénéfice net par action
De base 0,01 $ 0,08 $ 0,31 $ 0,13 $
Dilué 0,01 $ 0,08 $ 0,31 $ 0,13 $
Renseignements supplémentaires :
Charge afférente aux avantages sociaux futurs 1 442 $ 1 209 $ 4 157 $ 3 455 $
Rogers Sugar Inc.
États consolidés des capitaux propres non vérifiés
Pour les périodes terminées les 2 juillet 2011 et 30 juin 2010
(en milliers de dollars, sauf les données par action)
Pour la période de neuf mois terminée le
2 juillet 2011
Nombre d'actions Actions Surplus d'apport Déficit Total
Solde au 30 septembre 2010 87 534 113 560 543 $ 4 683 $ (292 418 ) $ 272 808 $
Distributions (10 066 ) (10 066 )
Rémunération à base d'actions 3 3
Bénéfice net 26 019 26 019
Solde au 1er janvier 2011 87 534 113 560 543 4 686 (276 465 ) $ 288 764
Élimination du solde d'ouverture du déficit et virement au surplus d'apport au 1er janvier 2011 (note 7) (276 465 ) 276 465
Réduction du capital déclaré (note 6) (276 465 ) 276 465
Réduction du capital déclaré au 1er février 2011 (note 7) (200 000 ) 200 000
Dividendes (15 097 ) (15 097 )
Rémunération à base d'actions 2 2
Conversion des débentures convertibles en actions
ordinaires (note 6)
1 233 515 6 291 6 291
Émission d'actions (note 6) 70 000 286 (11 ) 275
Bénéfice net 1 723 1 723
Solde au 2 juillet 2011 88 837 628 90 655 $ 204 677 $ (13 374 ) $ 281 958 $
Pour la période de neuf mois terminée le
30 juin 2010
Nombre d'actions Actions Surplus d'apport Déficit Total
Solde au début de la période 87 327 887 559 662 $ 4 712 $ (297 446 ) $ 266 928 $
Distributions (30 130 ) (30 130 )
Rémunération à base d'actions 64 000 291 1 292
Conversion des débentures convertibles en actions ordinaires (note 6) 6 226 33 33
Bénéfice net 11 504 11 504
Solde à la fin de la période 87 398 113 559 986 $ 4 713 $ (316 072 ) $ 248 627 $
Rogers Sugar Inc.
États consolidés des flux de trésorerie non vérifiés
Pour les périodes terminées les 2 juillet 2011 et 30 juin 2010
(en milliers de dollars, sauf les données par action)
Pour les trimestres
terminés les
Pour les périodes de neuf mois
terminées les
2 juillet 2011 30 juin 2010 2 juillet 2011 30 juin 2010
Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation
Bénéfice net (perte) 906 $ 7 088 $ 27 742 $ 11 504 $
Ajustements pour tenir compte des éléments suivants sans effet sur la trésorerie :
Amortissement 3 558 3 294 10 574 10 146
Amortissement des frais de financement reportés 262 351 787 1 500
Impôts futurs (979 ) (86 ) 1 130 (7 740 )
Avantages sociaux futurs (93 ) 126 271 386
Variation des instruments financiers dérivés (228 ) (3 215 ) (4 343 ) 1 962
Charge de rémunération à base d'actions 1 6 5 15
Autres 12 (169 ) 28
3 439 7 564 35 997 17 801
Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement
Débiteurs (3 079 ) (7 543 ) (1 789 ) (10 885 )
Stocks 20 487 33 748 (49 040 ) 8 699
Charges payées d'avance (813 ) (645 ) (2 100 ) (754 )
Créditeurs et charges à payer (2 820 ) 2 223 1 355 (714 )
13 775 27 783 (51 574 ) (3 654 )
17 214 35 347 (15 577 ) 14 147
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
(Remboursement d'emprunts à court terme) emprunts à court terme (10 000 ) (15 399 ) 10 000 24 000
Dividendes (7 552 ) (10 046 ) (25 163 ) (30 130 )
Émission d'actions 277 275 277
Émission de débentures convertibles subordonnées non garanties 50 000 50 000
Remboursement de débentures convertibles subordonnées non garanties (49 967 ) (49 967 )
Frais de financement reportés (2 365 ) (2 365 )
(17 552 ) (27 500 ) (14 888 ) (8 185 )
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement
Acquisitions d'immobilisations (1 076 ) (1 165 ) (3 511 ) (4 377 )
Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (1 414 ) 6 682 (33 976 ) 1 585
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de la période 6 219 $ 270 $ 38 781 $ 5 367 $
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de la période 4 805 $ 6 952 $ 4 805 $ 6 952 $
Renseignements supplémentaires
Intérêts versés sur la dette 5 228 5 287 11 283 11 145
Impôts sur les bénéfices (reçus) payés (1 237 ) 180 (884 ) 1 159
Immobilisations comprises dans les créditeurs et charges à payer et dans l'obligation au titre de contrats de location-acquisition 378 698 378 698

Le 1er janvier 2011, Rogers Sugar Inc. (« Rogers » ou la « Société ») a réalisé la conversion de sa structure, passant d'une fiducie de revenu à une société par actions conformément à un plan d'arrangement (l' « arrangement ») en vertu de l'article 192 de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. Aux termes de l'arrangement, les porteurs de parts ont échangé leurs parts de fiducie de Rogers Sugar Income Fund (le « Fonds ») contre des actions de Rogers à raison de une part contre une action.

Les états financiers consolidés intermédiaires ont été dressés suivant la méthode de la continuité des intérêts communs selon laquelle la Société est considérée comme la continuité du Fonds, car il n'y a pas eu de modification des droits de propriété du Fonds au moment de la conversion. Par conséquent, les bilans consolidés comparatifs ainsi que les états consolidés comparatifs des résultats et du résultat étendu, des capitaux propres et des flux de trésorerie comprennent les résultats d'exploitation du Fonds pour la période allant jusqu'au 31 décembre 2010 inclusivement, comme auparavant, ainsi que les résultats d'exploitation de la Société après cette date. Toute référence à des actions, à des dividendes et à des actionnaires dans les états financiers consolidés intermédiaires et les notes y afférentes a trait aux actions ordinaires et aux porteurs des actions ordinaires de la période ayant suivi la conversion.

Note 1. Règles de présentation

Les présents états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés ont été dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus (les « PCGR ») du Canada. Ces états financiers intermédiaires non vérifiés ne comprennent pas tous les renseignements qu'exigent les PCGR du Canada et, par conséquent, ils doivent être lus à la lumière des états financiers consolidés et des notes y afférentes établis pour l'exercice terminé le 30 septembre 2010. Les présents états financiers n'ont pas fait l'objet d'un examen ni d'une vérification de la part des vérificateurs externes de la Société.

Note 2. Conventions comptables

Les présents états financiers suivent les mêmes conventions comptables et méthodes d'application que les états financiers annuels les plus récents du Fonds, soit ceux de l'exercice terminé le 30 septembre 2010.

Note 3. Instruments financiers dérivés

Le tableau ci-après fournit le détail des gains ou des pertes inscrits au cours du trimestre, dans le cadre de l'évaluation à la valeur de marché de tous les instruments financiers dérivés et instruments dérivés incorporés. Les montants au titre des contrats à terme normalisés sur le sucre (lesquels contrats sont des instruments financiers dérivés) dans ce tableau sont présentés après compensation des marges de variation payées aux courtiers ou reçues de ces derniers à la fin de la période considérée. Les contrats à terme sur le gaz naturel et sur le sucre ont été évalués à la valeur de marché au moyen des valeurs à la cote publiées pour ces marchandises, alors que les contrats de change à terme ont été évalués à la valeur de marché au moyen des taux publiés par l'institution financière constituant la contrepartie à ces contrats. Le calcul de la juste valeur des contrats sur le gaz naturel, des contrats de change à terme et du swap de taux d'intérêt comprend un ajustement lié au risque de crédit de la Société ou de la contrepartie, selon le cas.

Rogers Sugar Inc.
Notes afférentes aux états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés
Pour les périodes de neuf mois terminées les 2 juillet 2011 et 30 juin 2010
(en milliers de dollars, sauf indication contraire)
Actifs au titre des instruments financiers Passifs au titre des instruments financiers Gain (perte)
ÉVALUATION À LA
VALEUR DE MARCHÉ
Court terme Long terme
Court terme

Long terme
Pour les trimestres
terminés les
Pour les périodes de neuf mois terminées les
2 juillet 2011 30 juin 2010 2 juillet 2011 30 juin 2010
Contrats à terme normalisés sur le sucre et options sur le sucre 933 $ $ $ (956 ) $ (12 617 ) $ 4 774 $ (7 659 ) $ (15 291 ) $
Contrats à terme normalisés sur le gaz naturel (5 477 ) (4 640 ) (200 ) (324 ) 4 584 (3 902 )
Contrats de change à terme (1 759 ) (35 ) 794 3 136 (644 ) 1 651
Instruments dérivés incorporés (1 380 ) (129 ) 139 3 168 (872 ) 2 220
Swap de taux d'intérêt (1 714 ) (1 807 ) (196 ) (739 ) 1 322 176
933 $ $ (10 330 ) $ (7 567 ) $ (12 080 ) $ 10 015 $ (3 269 ) $ (15 146 ) $
Montant imputé à
ce qui suit :
Coût des ventes (11 884 ) 10 754 (4 591 ) (15 322 )
Intérêts débiteurs (196 ) (739 ) 1 322 176
Total (12 080 ) $ 10 015 $ (3 269 ) $ (15 146 ) $

Note 4. Impôts sur les bénéfices

Depuis sa conversion en société par actions le 1er janvier 2011, l'entité est maintenant assujettie à l'impôt combiné fédéral et provincial comme toutes les autres sociétés par actions. La charge d'impôts pour la période de neuf mois terminée le 2 juillet 2011 s'est établie comme suit :

2 juillet 2011
Bénéfice avant la charge d'impôts : 33 955 $
Ajustements :
Bénéfice directement imposé entre les mains des porteurs de parts jusqu'au 31 décembre 2010 (10 066 )
Autres (1 782 )
22 107
Taux d'imposition prévu 27,13 %
Charge d'impôts prévue 6 002
Ajustements :
Ajustement du taux d'imposition en raison de la conversion en société par actions (47 )
Autres 258
211
Charge d'impôts 6 213 $

Les écarts temporaires n'ont pas varié de façon importante du fait de la conversion étant donné que les écarts temporaires à l'échelle du Fonds avaient déjà été constatés pour la période de résorption postérieure à la conversion, comme l'exigent les PCGR du Canada, et du fait que la structure de la filiale de la Société, Lantic Inc., n'a pas changé du fait de la conversion.

Note 5. Débentures convertibles

Le 8 avril 2010, Rogers a émis 50 000 débentures convertibles subordonnées non garanties à 5,70 % de quatrième série (les « débentures de quatrième série »), échéant le 30 avril 2017 et dont les intérêts sont payables semestriellement à terme échu les 30 avril et 31 octobre de chaque année, pour un produit brut de 50 000 $. Ces débentures peuvent être converties au gré du porteur au prix de conversion de 6,50 $ l'action en tout temps avant la date d'échéance.

Le 29 juin 2010, le produit net tiré de l'émission des débentures de quatrième série, conjugué aux liquidités provenant du fonds de roulement, a servi au rachat des débentures convertibles subordonnées non garanties de deuxième série à 6 % (les « débentures de deuxième série »). Le capital remboursé totalisait 49 967 $ étant donné que les porteurs de débentures convertibles avaient converti un montant de 33 $ en actions avant la date de rachat du 29 juin 2010.

Des frais de financement de 2 365 $ ont été engagés dans le cadre de l'émission des débentures de quatrième série.

Note 6. Actions ordinaires

Au troisième trimestre, des débentures convertibles subordonnées non garanties de troisième série d'un montant de 326 $ ont été converties par leurs porteurs en un total de 63 918 actions ordinaires. Pour la période de neuf mois à l'étude, des débentures convertibles subordonnées non garanties de troisième série d'un montant de 6 291 $ ont été converties par leurs porteurs en 1 233 515 actions ordinaires au total. Étant donné que cette conversion est une opération hors trésorerie, elle n'est pas inscrite à l'état des flux de trésorerie. Par ailleurs, au début de l'exercice 2011, 70 000 actions ordinaires ont été émises après que deux hauts dirigeants eurent exercé une partie de leurs options aux termes du régime d'options d'achat d'actions. Au cours du troisième trimestre et des neuf premiers mois de l'exercice 2010, des débentures convertibles subordonnées non garanties de deuxième série en cours à ce moment-là et d'un montant respectif de 18 $ et de 33 $ avaient été converties par leurs porteurs en respectivement 3 396 et 6 226 actions ordinaires au total.

Note 7. Capital-actions

Le capital autorisé de la Société est constitué de : i) un nombre illimité d'actions ordinaires comportant droit de vote et donnant droit à leurs porteurs de recevoir, sous réserve des droits des porteurs d'actions privilégiées et d'autres catégories d'actions dont le rang est supérieur à celui des actions ordinaires, a) des dividendes non cumulatifs de la Société et b) le reliquat des biens de la Société advenant la dissolution ou la liquidation de cette dernière; et ii) un nombre d'actions privilégiées pouvant être émises en séries, en tout temps limité à cinquante pour cent (50 %) du nombre d'actions ordinaires en circulation au moment en cause; toutefois, ces actions privilégiées ne peuvent pas servir à empêcher une prise de contrôle. Le 2 juillet 2011, il y avait 88 837 628 actions ordinaires en circulation et aucune action privilégiée n'était émise ni en circulation.

Le 1er janvier 2011, les administrateurs de la Société ont approuvé la réduction du capital-actions de Rogers Sugar Inc. au moyen du déficit comptable au 1er janvier 2011, et ce, sans effectuer de paiements ni apporter de réductions à l'égard de son capital déclaré. Par conséquent, le déficit comptable de 276 465 $ a été ramené à zéro, et un montant correspondant a été porté en réduction du capital déclaré, abaissant ce dernier à 284 078 $.

Par ailleurs, une résolution spéciale visant à réduire le capital déclaré de la Société de 200 000 $ a été approuvée lors de l'assemblée des actionnaires tenue le 1er février 2011, ce qui a eu pour effet de ramener le capital déclaré à 84 078 $ et de faire augmenter le surplus d'apport, qui est passé de 200 000 $ à 204 686 $.

Le calcul du bénéfice net par action correspond au calcul du bénéfice par part de fiducie présenté au cours des périodes antérieures, étant donné que les titres de capitaux propres n'ont pas changé de façon importante du fait de la conversion.

Note 8. Régime de rémunération à base d'actions

Le 1er janvier 2011, toutes les options en circulation aux termes du régime d'options d'achat de parts du Fonds ont été transférées au régime d'options d'achat d'actions de la nouvelle société, à raison de une action pour chaque part. Étant donné que les modalités du régime d'options d'achat d'actions n'ont pas subi de changement important, le transfert d'un régime à l'autre n'a pas eu d'incidence comptable. Depuis le début de l'exercice, 70 000 actions ont été émises aux termes du régime d'options d'achat d'actions. Par ailleurs, 80 000 options ont été frappées d'extinction du fait du départ d'un haut dirigeant. Le tableau suivant présente des données sommaires sur le régime d'options d'achat d'actions au 2 juillet 2011.

Prix d'exer-
cice par option
Nombre
d'options
en circu-
lation au
30
septembre
2010
Options
exercées
au cours de
l'exer-
cice
2011
Options
frappées
d'extinc-
tion
au cours de
l'exer-
cice
2011
Nombre
d'op-
tions
en
circu-
lation
au
au 2
juillet
2011
Durée de
vie
rési-
duelle
moyenne
pondérée
Nombre
d'op-
tions
pouvant
être
exercées
Prix
d'exer-
cice
moyen
pondéré
3,61 $ 200 000 50 000 150 000 4,42 70 000 3,61 $
4,70 100 000 20 000 80 000

Note 9. Informations sectorielles

Les produits proviennent de clients situés dans les zones géographiques suivantes :

Pour les trimestres
terminés les
Pour les périodes de neuf mois terminées les
2 juillet 2011 30 juin 2010 2 juillet 2011 30 juin 2010
Canada 141 742 $ 142 798 $ 425 306 $ 416 276 $
États-Unis et autres pays 9 150 13 504 26 442 27 333
150 892 $ 156 302 $ 451 748 $ 443 609 $

Renseignements:

Monsieur Dan Lafrance
Premier vice-président, Finances, chef des finances
et secrétaire
(514) 940-4350
(514) 527-1610 (FAX)
www.rogerssugar.com