Rogers Sugar Inc. : Rapport intermédiaire sur les résultats du troisième trimestre de l'exercice 2012

- Augmentation du taux de la marge brute ajustée de 16,29 $ en regard du trimestre correspondant de l'exercice précédent

- Accroissement des flux de trésorerie disponibles de 12,5 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent


MONTREAL, QUEBEC--(Marketwire - 31 juillet 2012) - Rogers Sugar Inc. (TSX:RSI)

Message aux actionnaires : Au nom du conseil d'administration, je suis heureux de présenter les résultats financiers intermédiaires consolidés condensés non audités de Rogers Sugar Inc. (la « Société ») pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 30 juin 2012.

Le volume du troisième trimestre s'est établi à 157 786 tonnes métriques, en regard de 163 001 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une baisse d'environ 5 200 tonnes métriques. Le volume de 477 034 tonnes métriques produit depuis l'ouverture de l'exercice est inférieur de près de 1 200 tonnes métriques par rapport à celui de l'exercice précédent. Le volume des ventes industrielles a diminué d'approximativement 9 000 tonnes métriques pour le trimestre à l'étude et de quelque 28 300 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice. Comme il a été mentionné aux deux derniers trimestres, la perte de volume des ventes industrielles est attribuable à l'activité concurrentielle et le volume sera moins élevé pour l'exercice 2012 que pour l'exercice 2011, une grande part du volume des ventes industrielles étant maintenant contractualisée pour l'exercice. Le volume des produits liquides a également diminué de quelque 200 tonnes métriques pour le trimestre, mais a augmenté d'environ 600 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice. Le volume des ventes à la consommation s'est accru d'approximativement 1 700 tonnes métriques pour le trimestre à l'étude, mais a diminué de 1 500 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice. La variation du volume des ventes à la consommation au cours du trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice est liée principalement au calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. Le volume des ventes à l'exportation s'est accru de quelque 2 300 tonnes métriques pour le trimestre et d'environ 28 000 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice. L'augmentation au cours du trimestre est attribuable au calendrier des livraisons dans le cadre du contingent annuel spécial pour le Canada de Rogers et aux ventes au Mexique. L'accroissement depuis l'ouverture de l'exercice est attribuable au sucre vendu dans le cadre d'un contingent spécial de 136 078 tonnes métriques ouvert aux États-Unis depuis le 3 octobre 2011 par le département de l'agriculture des États-Unis, dont 25 000 tonnes métriques ont été attribuées spécifiquement au Canada et les 111 078 tonnes métriques restantes aux fournisseurs mondiaux selon le principe de premier arrivé, premier servi. La Société, grâce à ses raffineries de sucre de canne, a réussi à expédier approximativement 10 000 tonnes métriques en regard du contingent global avant sa date de fermeture le 25 octobre 2011. Étant l'unique producteur de sucre raffiné d'origine canadienne à Taber, en Alberta, la Société a été en mesure d'expédier quelque 17 600 tonnes métriques avant la date de fermeture du contingent le 30 novembre 2011.

Le 2 octobre 2011, date d'ouverture de notre nouvel exercice financier, la Société a adopté les Normes internationales d'information financière (les « IFRS »). En vertu de ces normes, nous devons retraiter notre bilan d'ouverture au 1er octobre 2010 et présenter des états financiers comparatifs en IFRS pour 2011. Toutes ces modifications sont expliquées en détail dans chacun des états financiers intermédiaires non audités des trois premiers trimestres.

En tenant compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers à la fin de chaque période, notre bénéfice comptable ne donne pas une représentation complète des facteurs et des tendances qui influent sur l'industrie. Comme pour les périodes antérieures, nous avons donc établi une marge brute ajustée et un résultat ajusté pour refléter le rendement de la Société au cours de la période compte non tenu de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers. À la clôture du troisième trimestre, le résultat comptable tenait compte d'une perte de 1,4 million de dollars avant l'impôt sur le résultat liée à l'évaluation à la valeur de marché pour le trimestre et d'une perte de 20,7 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice liée à l'évaluation à la valeur de marché, et cette dernière a été ajoutée au résultat ajusté. Les raisons principales de cette perte relative à l'évaluation à la valeur de marché sont la concordance du règlement des instruments financiers dérivés et de la variation du prix du sucre brut.

Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée a progressé de près de 2,0 millions de dollars par rapport à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 124,49 $, contre 108,20 $ pour le troisième trimestre de l'exercice précédent. L'augmentation de la marge brute ajustée est principalement attribuable à la composition du chiffre d'affaires et du volume moins élevé des ventes industrielles et des produits liquides, et à des volumes des ventes à la consommation et d'exportation plus élevés à l'égard duquel des taux plus élevés de marge ont été réalisés, ainsi qu'à l'incidence défavorable des primes payées pour des stocks de sucre brut au cours du trimestre correspondant de l'exercice 2011. Depuis l'ouverture de l'exercice, la marge brute ajustée a progressé de 22,3 millions de dollars comparativement à la période correspondante de l'exercice précédent, alors que la marge brute ajustée par tonne s'établissait à 168,74 $ comparativement à 121,68 $ pour l'exercice 2011. L'augmentation était encore une fois attribuable à une composition du chiffre d'affaires favorable et à une marge brute du volume d'exportation plus élevé, ainsi qu'à l'incidence défavorable des primes payées pour des stocks de sucre brut au cours de l'exercice 2011.

Le BAII ajusté de 12,6 millions de dollars a excédé de 1,5 million de dollars celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent surtout en raison de l'augmentation de la marge brute de vente moyenne, comme il est décrit ci-dessus, faiblement compensée par une hausse d'environ 0,6 million de dollars des charges administratives attribuable à une augmentation de la provision pour mesures incitatives et au calendrier des dépenses concernant les honoraires versés. Le BAII ajusté depuis l'ouverture de l'exercice de 60,2 millions de dollars a dépassé d'environ 22,1 millions de dollars celui de l'exercice précédent principalement en raison de l'accroissement de la marge brute réalisée sur le volume d'exportation aux États-Unis dans le cadre du contingent spécial de ce pays et de l'incidence défavorable des primes payées sur le sucre brut au cours de l'exercice 2011.

Pour le trimestre à l'étude, les flux de trésorerie disponibles se sont établis à 8,8 millions de dollars comparativement aux 8,9 millions de dollars de l'exercice 2011. Les flux de trésorerie disponibles depuis l'ouverture de l'exercice se sont établis à 43,3 millions de dollars, un accroissement d'environ 12,5 millions de dollars en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. Pour le trimestre, l'augmentation du bénéfice net ajusté de 1,8 million de dollars a été compensée par la hausse des coûts des régimes de retraite et des impôts. L'augmentation de 12,5 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice est principalement attribuable à un accroissement de 12,9 millions de dollars du bénéfice net ajusté.

Une nouvelle convention collective de six ans a été signée avec les employés syndiqués de l'entrepôt du centre de distribution de Toronto, remplaçant celle qui venait à échéance en juin 2012. La nouvelle convention a été signée à des taux concurrentiels.

Au total, une superficie de 30 500 acres a été ensemencée au printemps à Taber. Dans des conditions normales de croissance et de récolte, ceci devrait permettre de produire environ 100 000 tonnes métriques de sucre de betteraves pour l'exercice 2013.

Le 30 mai 2012, la Cour d'appel fédérale a accueilli une demande de contrôle judiciaire déposée par l'Institut canadien du sucre et a annulé l'ordonnance du 10 novembre 2010 du Tribunal canadien du commerce extérieur à l'égard de l'Union européenne. Cette ordonnance avait retiré les droits compensateurs et les droits antidumping applicables aux importations de sucre raffiné provenant des pays de l'Union européenne. L'affaire a été renvoyée devant le Tribunal pour réexamen. Rien ne garantit que le Tribunal reviendra sur sa décision antérieure.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,
SIGNE
Stuart Belkin, président du conseil d'administration
Vancouver (Colombie-Britannique) - Le 31 juillet 2012

RAPPORT DE GESTION

Le présent rapport de gestion daté du 31 juillet 2012 de Rogers Sugar Inc. (« Rogers ») devrait être lu en tenant compte des états financiers intermédiaires consolidés condensés non audités et des notes y afférentes pour la période close le 30 juin 2012, de même que des états financiers consolidés audités et du rapport de gestion de l'exercice clos le 1er octobre 2011. Les états financiers consolidés condensés trimestriels et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont pas été examinés ni vérifiés par nos auditeurs externes.

La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d'audit et par le conseil d'administration de Rogers.

Transition aux IFRS

Rogers a adopté les Normes internationales d'information financière (les « IFRS ») en date du 2 octobre 2011. Par conséquent, les états financiers intermédiaires non audités de Rogers et les notes y afférentes pour le trimestre clos le 30 juin 2012, y compris l'information comparative, ont été établis conformément à l'IAS 34, Information financière intermédiaire, et à l'IFRS 1, Première application des Normes internationales d'information financière, qui énonce les exigences relatives à la première application des IFRS. Ces normes nous imposent de retraiter le bilan d'ouverture au 1er octobre 2010 (la « date de transition ») et d'établir des états financiers comparatifs en IFRS pour 2011 à présenter avec nos résultats de 2012. Sauf indication contraire, l'information présentée pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 2 juillet 2011 et au 1er octobre 2011 a été retraitée en fonction des différences relatives aux IFRS dans les états financiers intermédiaires et dans le présent rapport de gestion.

Des rapprochements détaillés des modifications apportées au compte consolidé de résultat pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 2 juillet 2011 et aux états consolidés de la situation financière en date du 2 juillet 2011 sont présentés à la note 18 afférente aux états financiers intermédiaires non audités ci-joints. La transition aux IFRS n'a pas eu d'incidence importante sur les opérations, les décisions stratégiques, les flux de trésorerie et le programme d'investissements de Rogers. Il est considéré que les IFRS sont les principes comptables généralement reconnus du Canada (« PCGR ») des émetteurs assujettis canadiens.

Mesures non conformes aux PCGR

Lors de l'analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux PCGR, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique du rendement historique, de la situation financière ou des flux de trésorerie d'une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (d'inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux PCGR. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l'objet d'une définition normalisée, il pourrait être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.

Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des PCGR. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des PCGR et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux PCGR, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant nos activités.

Dans le présent rapport de gestion, nous traitons des mesures financières non conformes aux PCGR, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats opérationnels et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux PCGR les plus directement comparables sont présentés dans le présent rapport de gestion.

Énoncés prospectifs

Le présent rapport comporte des énoncés prospectifs qui reflètent les prévisions actuelles de Rogers et de Lantic Inc. (collectivement la « Société ») à l'égard du rendement et d'événements futurs. L'utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « prévoir », « planifier », « croire », et d'autres expressions semblables vise à signaler des énoncés prospectifs. Ces énoncés comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans les énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions sur la production de betteraves, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d'événements futurs prévus, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugé pertinents et raisonnables dans les circonstances, mais rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s'avéreront exactes. Ces énoncés prospectifs pourraient faire en sorte que le rendement et les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux qui sont indiqués dans les énoncés prospectifs, les résultats passés ou les prévisions courantes.

Des renseignements supplémentaires concernant la Société, notamment dans la notice annuelle, dans les rapports trimestriels et annuels ainsi que d'autres informations complémentaires sont disponibles dans le site Web de SEDAR à l'adresse www.sedar.com.

Contrôles internes de communication de l'information

Conformément au Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et le chef des finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, des contrôles et procédures de communication de l'information.

En outre, le chef de la direction et le chef des finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers à des fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et le chef des finances ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre clos le 30 juin 2012 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient raisonnablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Aucun changement de ce genre n'a été décelé lors de leur évaluation.

Résultats opérationnels

Résultats consolidés Trimestre clos le Période de neuf mois close le
(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume et par action) 30 juin 2012
(non audité)
2 juillet 2011
(non audité)
30 juin 2012
(non audité)
2 juillet 2011
(non audité)
Volume (tonnes métriques) 157 786 163 001 477 034 478 198
Produits 147 687 $ 150 892 $ 467 624 $ 451 748 $
Marge brute 18 207 11 637 59 784 63 342
Charges administratives et de vente 5 068 4 426 14 298 14 610
Distribution 1 959 2 150 5 954 5 528
Bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (BAII) 11 180 $ 5 061 $ 39 532 $ 43 204 $
Charges financières nettes 2 260 3 495 7 244 11 975
Charge d'impôt sur le résultat 2 011 317 8 971 5 906
Bénéfice net 6 909 $ 1 249 $ 23 317 $ 25 323 $
Bénéfice net par action - de base 0,07 $ 0,01 $ 0,25 $ 0,29 $

Dans le cours normal des activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. La Société vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Ces contrats de vente sont considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'est pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération, c'est-à-dire le dollar américain. Les instruments financiers dérivés et les dérivés incorporés sont évalués à la valeur de marché chaque date de clôture, le montant des profits ou pertes latents étant imputé au compte consolidé de résultat, et un montant correspondant étant porté à l'état de la situation financière.

La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés, puisque les résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette mesure n'est pas conforme aux PCGR.

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté et de son bénéfice net ajusté. En outre, la direction estime que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent le rendement de la Société à la lumière de ses résultats antérieurs. Elle recourt par ailleurs à la marge brute ajustée, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées.

Les résultats opérationnels devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

Bénéfice (perte) Trimestre clos le Période de neuf mois close le
(en milliers) 30 juin 2012
(non audité)
2 juillet 2011
(non audité)
30 juin 2012
(non audité)
2 juillet 2011
(non audité)
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché (sauf le swap de taux d'intérêt) (982 ) $ (11 884 ) $ (2 512 ) $ (4 591 ) $
Cumul des écarts temporaires (453 ) 5 884 (18 200 ) 9 744
Total de l'ajustement du coût des ventes (1 435 ) $ (6 000 ) $ (20 712 ) $ 5 153 $

Au cours du trimestre, les fluctuations du prix du sucre brut ont entraîné une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché. Une perte de 4,4 millions de dollars a donc été inscrite, comparativement à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 12,6 millions de dollars constatée pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Depuis l'ouverture de l'exercice, une perte de 1,3 million de dollars liée à l'évaluation à la valeur de marché a été enregistrée comparativement à une perte de 7,7 millions de dollars liée à l'évaluation à la valeur de marché pour la période correspondante de l'exercice 2011. Avec la récente augmentation des prix du gaz naturel, un profit de 1,8 million de dollars et de 1,3 million de dollars liée à l'évaluation à la valeur de marché a été comptabilisé respectivement pour le troisième trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice, contre une perte de 0,2 million de dollars et un profit de 4,6 millions de dollars respectivement pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. Les contrats de change à terme et les dérivés incorporés touchés par les fluctuations des taux de change se sont traduits par la comptabilisation d'un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 1,7 million de dollars pour le trimestre et à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 2,5 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice. Pour la période correspondante de l'exercice précédent, l'ajustement combiné lié à l'évaluation à la valeur de marché s'est traduit par un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 0,9 million de dollars pour le trimestre et à une perte de 1,5 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice. Le total de l'ajustement net du coût des ventes correspond à une perte de 1,4 million de dollars pour le trimestre et de 20,7 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, comparativement à une perte de 6,0 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent et à un gain lié à l'évaluation à la valeur de marché de 5,2 millions de dollars pour la période correspondante depuis l'ouverture de l'exercice précédent.

De plus, la Société a inscrit dans les charges d'intérêts liés à des éléments à court terme un profit de 0,4 million de dollars pour le trimestre et de 1,9 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice sur l'évaluation à la valeur de marché d'un swap de taux d'intérêt, par rapport à une perte de 0,2 million de dollars et à un gain de 1,3 million de dollars pour le trimestre et la période correspondants de l'exercice précédent, puisque les pertes constatées au cours de trimestres antérieurs sont renversées en raison du passage du temps du swap. En outre, selon les IFRS, la caractéristique de conversion des débentures convertibles, lorsque la Société a exercé ses activités dans une structure de fiducie de revenu au cours de la période du 1er octobre 2010 au 31 décembre 2010, constituait un dérivé incorporé. La variation nette de 3,8 millions de dollars de la juste valeur de ce dérivé entre le début et à la fin de cette période de présentation de l'information a été imputée au poste « Charges financières » au cours du premier trimestre de l'exercice 2011.

Le tableau qui suit présente les résultats consolidés ajustés (non conformes aux PCGR) compte non tenu de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché susmentionné :

Résultats consolidés Trimestre clos le Période de neuf mois close le
30 juin 2012
(non audité)
2 juillet 2011
(non audité)
30 juin 2012
(non audité)
2 juillet 2011
(non audité)
Marge brute selon les états financiers 18 207 $ 11 637 $ 59 784 $ 63 342 $
Ajustement selon le tableau précédent 1 435 6 000 20 712 (5 153 )
Marge brute ajustée 19 642 17 637 80 496 58 189
BAII selon les états financiers 11 180 5 061 39 532 43 204
Ajustement selon le tableau précédent 1 435 6 000 20 712 (5 153 )
BAII ajusté 12 615 11 061 60 244 38 051
Bénéfice net selon les états financiers 6 909 1 249 23 317 25 323
Ajustement du coût des ventes selon le tableau précédent 1 435 6 000 20 712 (5 153 )
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché des charges financières (449 ) 196 (1 908 ) (1 322 )
Ajustement lié à la transition aux IFRS relativement à l'option des débentures convertibles - - - 3 782
Impôt différé sur les ajustements ci-dessus (254 ) (1 598 ) (4 878 ) 1 652
Bénéfice net ajusté 7 641 $ 5 847 $ 37 243 $ 24 282 $
Bénéfice net par action - de base, selon les états financiers 0,07 $ 0,01 $ 0,25 $ 0,29 $
Ajustement au titre des éléments ci-dessus 0,01 0,05 0,15 (0,05 )
Bénéfice net ajusté par action, de base 0,08 $ 0,06 $ 0,40 $ 0,24 $

Le volume total du trimestre s'est contracté d'environ 5 200 tonnes métriques par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice 2011. Le volume des ventes industrielles a diminué d'approximativement 9 000 tonnes métriques en raison principalement de la perte de certaines activités au profit de la concurrence et de changements apportés au calendrier des livraisons. Le volume des produits liquides a également baissé de près de 200 tonnes métriques en raison aussi du calendrier des livraisons. Le volume des ventes à la consommation a augmenté de quelque 1 700 tonnes métriques en raison essentiellement du calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. Le volume des ventes à l'exportation s'est accru d'approximativement 2 300 tonnes métriques en raison principalement du calendrier de livraison du volume lié à notre contingent annuel aux États-Unis et d'exportations au Mexique.

Depuis l'ouverture de l'exercice, le volume a diminué de près de 1 200 tonnes métriques. Le volume des ventes industrielles a baissé de quelque 28 300 tonnes métriques essentiellement en raison de l'activité concurrentielle et de certains calendriers de livraisons. Le volume des ventes à la consommation a également diminué de quelque 1 500 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice en raison essentiellement du calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. Cette baisse est contrebalancée en partie par une hausse de 28 000 tonnes métriques du volume des exportations depuis l'ouverture de l'exercice. Le département de l'agriculture des États-Unis a ouvert un contingent spécial de 136 078 tonnes métriques à compter du 3 octobre 2011, dont 25 000 tonnes métriques ont été attribuées directement au Canada et les 111 078 tonnes métriques restantes aux fournisseurs mondiaux selon le principe de premier arrivé, premier servi. La Société a réussi à expédier, grâce à ses raffineries de sucre de canne, approximativement 10 000 tonnes métriques dans le cadre du contingent global avant sa fermeture le 25 octobre 2011, et un volume additionnel de 17 600 tonnes métriques grâce à ses usines de betteraves à sucre avant la fermeture du contingent spécial pour le Canada le 30 novembre 2011. Le volume des produits liquides a également augmenté d'approximativement 600 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice par suite du volume élevé au cours du premier trimestre.

Les produits du trimestre ont diminué de 3,2 millions de dollars par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison de la baisse du volume réalisé au cours de la période. Les produits depuis l'ouverture de l'exercice ont progressé de 15,9 millions de dollars en raison principalement des valeurs supérieures des ventes pour le volume d'exportation aux États-Unis vendu dans le cadre du contingent spécial ouvert de ce pays plus tôt au cours de l'exercice.

Comme il a déjà été mentionné, la marge brute de 18,2 millions de dollars du trimestre et celle de 59,8 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice ne reflètent pas la marge de la Société d'un point de vue économique, car elle inclut une perte de 1,4 million de dollars pour le trimestre et de 20,7 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice liée à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, expliquée ci-dessus. Par conséquent, le présent rapport traite des résultats de la marge brute ajustée.

Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée a progressé de 2,0 millions de dollars comparativement à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 124,49 $, contre 108,20 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, manifestant une hausse de 16,29 $ par tonne métrique. L'augmentation de la marge brute ajustée est principalement attribuable à la composition du chiffre d'affaires, aux volumes moins élevés des produits industriels et liquides, et au volume plus élevé des produits de consommation et d'exportation dont chacun a une marge plus élevée, ainsi qu'aux importantes primes payées à l'égard de certains stocks de sucre brut achetés sur le marché au comptant au cours du trimestre correspondant de l'exercice 2011. La marge brute ajustée depuis l'ouverture de l'exercice a progressé de 22,3 millions de dollars en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. Depuis l'ouverture de l'exercice, la marge brute ajustée par tonne s'est établie à 168,74 $ comparativement à 121,68 $ à la période correspondante de l'exercice 2011. L'augmentation était encore une fois attribuable à une composition du chiffre d'affaires favorable et à une marge brute du volume d'exportation plus élevé, ainsi qu'à l'incidence défavorable des primes payées pour des stocks de sucre brut au cours de l'exercice 2011.

Les charges administratives et de vente ont augmenté de près de 0,6 million de dollars pour le trimestre, mais ont diminué d'approximativement 0,3 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice par rapport aux périodes correspondantes de l'exercice 2011. Cette augmentation enregistrée au cours du trimestre est essentiellement attribuable à une augmentation de la provision pour les mesures incitatives et au calendrier des dépenses concernant les honoraires versés alors que la baisse depuis l'ouverture de l'exercice s'explique en partie par la baisse d'environ 0,3 million de dollars des frais juridiques engagés pendant l'exercice 2011 pour la conversion de la structure de fiducie de revenu à la structure actuelle de société par actions.

Les coûts de distribution du trimestre ont baissé de 0,2 million de dollars par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent en raison de la réduction des livraisons de Vancouver à Taber, mais ils ont augmenté de 0,4 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice essentiellement en raison des coûts d'expédition et d'entreposage engagés à l'égard des produits expédiés aux États-Unis au titre du contingent spécial au premier trimestre de l'exercice.

Les charges financières du trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice comprennent un profit de 0,4 million de dollars et de 1,9 million de dollars lié à l'évaluation à la valeur de marché, comparativement à une perte de 0,2 million de dollars et un profit de 1,3 million de dollars liés à l'évaluation à la valeur de marché pour les mêmes périodes de l'exercice 2011, relativement au swap de taux d'intérêt conclu en juillet 2008. En outre, selon les IFRS, la caractéristique de conversion des débentures convertibles, lorsque la Société exerçait ses activités dans une structure de fiducie de revenu au cours de la période du 1er octobre 2010 au 31 décembre 2010, constitue un dérivé incorporé. Le montant de 3,8 millions de dollars, lequel correspond à la juste valeur de ce dérivé à l'ouverture et à la clôture de cette période de présentation de l'information et à la variation nette de la juste valeur entre chaque période de présentation de l'information, a été imputé au poste « Charges financières » au cours du premier trimestre de l'exercice 2011. Si ce n'était des ajustements ci-dessus, les charges d'intérêts du trimestre à l'étude auraient été inférieures de 0,6 million de dollars en raison d'une diminution du nombre de débentures convertibles en circulation et des emprunts effectués en vertu de la ligne de crédit. Depuis l'ouverture de l'exercice, les charges d'intérêts ont diminué de 0,4 million de dollars, car les montants économisés en raison de la baisse des emprunts ont été partiellement compensés par la radiation de charges financières différées d'environ 0,6 million de dollars par suite du rachat anticipé des débentures convertibles de troisième série au cours du premier trimestre de l'exercice.

La charge d'impôt sur le résultat comprend un recouvrement d'impôt différé de 0,3 million de dollars pour le trimestre et de 4,9 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice pour l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché en regard d'un recouvrement de 1,6 million de dollars pour le trimestre et d'une charge de 1,7 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. Selon un taux d'ajustement, la charge d'impôt sur le résultat s'est établie à 2,3 millions de dollars et à 13,9 millions de dollars respectivement pour le trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice comparativement à une charge de 1,9 million de dollars et de 4,3 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. L'augmentation de 0,4 million de dollars du trimestre est causée principalement par la hausse du bénéfice ajusté avant l'impôt sur le résultat découlant de la hausse des marges brutes. L'augmentation depuis l'ouverture de l'exercice de 9,6 millions de dollars est également attribuable en partie au rendement plus élevé depuis l'ouverture de l'exercice et au fait que, au cours du premier trimestre de l'exercice 2011, la Société a exercé ses activités dans une structure de fiducie de revenu, de sorte qu'elle n'a pas eu d'impôt à payer sur les produits d'intérêt qu'elle recevait de Lantic, car ils étaient distribués aux porteurs de parts. Dans la nouvelle structure de société par actions, tous les produits d'intérêt que reçoit Rogers sont intégralement imposables.

Tableau des résultats trimestriels

Le tableau qui suit présente de l'information financière choisie provenant des états financiers consolidés et des mesures non conformes aux PCGR de la Société pour chacun des huit derniers trimestres.

2012
(non audité)
2011
(non audité)
*2010
(non audité)
(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume, sur la marge et sur les données par action) T3 T2 T1 T4 T3 T2 T1 T4
Volume (par tonne métrique) 157 786 146 494 172 754 170 880 163 001 155 500 159 697 192 171
Produits 147 687 144 132 175 805 160 866 150 892 149 418 151 438 163 264
Marge brute 18 207 17 923 23 654 33 507 11 637 11 686 40 019 53 237
BAII 11 180 11 583 16 769 26 016 5 061 4 512 33 632 44 773
Bénéfice net 6 909 6 528 9 880 16 796 1 249 1 496 22 578 33 710
Marge brute par tonne métrique 115,39 122,35 136,92 196,08 71,39 75,15 250,59 277,03
Par action
Bénéfice net
De base 0,07 0,07 0,11 0,19 0,01 0,02 0,26 0,39
Dilué 0,07 0,07 0,10 0,16 0,01 0,02 0,22 0,32
Mesures non conformes aux PCGR
Marge brute ajustée 19 642 23 065 37 789 25 486 17 637 14 007 26 545 23 098
BAII ajusté 12 615 16 725 30 904 17 995 11 061 6 833 20 158 14 634
Bénéfice net ajusté 7 641 9 841 19 761 11 185 5 847 2 799 15 637 12 136
Marge brute ajustée par tonne métrique 124,49 157,45 218,74 149,15 108,20 90,08 166,22 120,20
Bénéfice net ajusté par action
De base 0,08 0,10 0,22 0,13 0,07 0,03 0,18 0,14
Dilué 0,08 0,10 0,19 0,11 0,07 0,03 0,15 0,13

* Les données trimestrielles présentées pour l'exercice 2010 ne rendent pas compte de l'incidence de l'adoption des IFRS.

Historiquement, le premier trimestre (d'octobre à décembre) de l'exercice est le plus performant en ce qui a trait aux marges brutes ajustées et au bénéfice net ajusté, en raison de la combinaison favorable des ventes de produits. Cette situation découle de l'augmentation des ventes de produits de boulangerie et de pâtisseries au cours de cette période de l'année. D'autre part, le deuxième trimestre (de janvier à mars) est celui dont le volume est traditionnellement le moins élevé, ce qui se traduit par une diminution des produits, des marges brutes ajustées et du bénéfice net ajusté.

Liquidités

Les flux de trésorerie générés par la société exploitante, Lantic, sont distribués à Rogers sous forme de dividendes et de remboursement de capital sur les actions ordinaires de Lantic, et de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic détenus par Rogers, après la constitution de réserves raisonnables pour les dépenses d'investissement et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour verser des dividendes à ses actionnaires.

Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles se sont établis à un montant positif de 10,1 millions de dollars pour le trimestre, contre un montant positif de 17,3 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice 2011. Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles depuis l'ouverture de l'exercice se sont établis à un montant positif de 25,0 millions de dollars, contre un montant négatif de 19,5 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. La raison principale de la baisse des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles découle de la baisse des stocks de 5,2 millions de dollars comparativement à ceux du troisième trimestre de l'exercice précédent en raison du calendrier de réception du sucre brut et de la valeur globale du sucre brut sur le marché. L'augmentation des débiteurs est liée au calendrier des ventes du troisième trimestre et ne reflète pas la recouvrabilité de ces débiteurs. La hausse des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles depuis l'ouverture de l'exercice de 44,5 millions de dollars comparativement à l'exercice précédent est principalement attribuable à la variation du prix du sucre brut et au mouvement des stocks pendant l'exercice 2012 par rapport à l'exercice 2011, ces derniers ayant engendré un écart net de 57,2 millions de dollars en regard de l'exercice précédent. La baisse de 8,2 millions de dollars au cours de l'exercice 2012 par rapport à l'augmentation de 49,0 millions de dollars à l'exercice 2011 s'explique par le calendrier de réception du sucre de canne brut et la fluctuation de la valeur du sucre brut sur le marché à la fin de chaque période correspondante. L'écart de 57,2 millions de dollars des stocks a été compensé par une augmentation d'environ 14,3 millions de dollars des versements au titre de l'impôt au cours de l'exercice 2012 découlant de la conversion de la fiducie de revenu en société par actions le 1er janvier 2011.

Dans l'ensemble, les dépenses d'investissement ont été comparables pour le trimestre et supérieures de 0,7 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, en raison essentiellement du calendrier des projets comparativement à celui de l'exercice 2011.

Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de calculer les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités, mesure non conforme aux PCGR qui peut être comparée au niveau de dividendes versés par Rogers. Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés ainsi que des montants hors caisse au titre des instruments financiers et des dépenses d'investissement.

Les flux de trésorerie disponibles s'établissent comme suit :

Trimestre clos le Période de neuf mois close le
(en milliers de dollars) 30 juin 2012
(non audité)
2 juillet 2011
(non audité)
30 juin 2012
(non audité)
2 juillet 2011
(non audité)
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 10 111 $ 17 314 $ 25 046 $ (19 474 ) $
Ajustements
Variation du fonds de roulement hors trésorerie (6 778 ) (13 381 ) (2 821 ) 59 247
Variation des impôts sur le résultat payables hors trésorerie (629 ) (2 586 ) 5 502 (6 031 )
Variation des intérêts à payer hors trésorerie 1 684 2 191 1 881 2 554
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés 986 6 196 18 804 (2 693 )
Montant hors trésorerie au titre des instruments financiers 4 438 228 1 529 561
Dépenses d'investissement (1 223 ) (1 176 ) (4 484 ) (3 811 )
Dépenses d'investissement en capital 64 115 322 160
Montant net de l'émission (du rachat) d'actions / de débentures convertibles 181 - 262 275
Charges financières différées - - (2 716 ) -
Flux de trésorerie disponibles 8 834 $ 8 901 $ 43 325 $ 30 788 $
Dividendes déclarés / distributions déclarés 8 465 $ 7 552 $ 24 446 $ 25 163 $

Les flux de trésorerie disponibles ont été légèrement inférieurs à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2011 et de 12,5 millions de dollars supérieurs depuis l'ouverture de l'exercice. La hausse du bénéfice net ajusté découlant des activités opérationnelles du trimestre a été contrebalancée par un accroissement de 0,6 million de dollars de la charge de retraite ayant un effet sur la trésorerie, une augmentation des impôts sur le résultat et une légère montée des dépenses d'investissement nettes. La hausse de 12,5 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice est principalement attribuable à une augmentation de 12,9 millions de dollars du bénéfice net ajusté.

Les variations hors trésorerie du fonds de roulement, du passif d'impôt exigible et des intérêts à payer représentent la variation d'un trimestre à l'autre des actifs courants tels que les débiteurs et les stocks, et des passifs courants tels que les créditeurs. Les variations de ces éléments sont principalement attribuables aux calendriers de recouvrement des débiteurs, à la réception du sucre brut et du règlement des passifs. Les variations à la hausse ou à la baisse de ces comptes ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution. Ces variations à la hausse ou à la baisse sont financées à même les liquidités disponibles et la facilité de crédit de 200,0 millions de dollars dont dispose la Société. Les augmentations et les diminutions de la dette bancaire à court terme sont également attribuables au moment où surviennent les événements susmentionnés et, par conséquent, ne constituent pas des flux de trésorerie disponibles.

L'incidence hors trésorerie combinée de 5,4 millions de dollars du trimestre et de 20,3 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice de l'évaluation à la valeur de marché et des instruments financiers ne rend pas compte d'éléments de trésorerie, puisque ces contrats seront réglés à la suite de la réalisation des transactions physiques, ce qui explique la nécessité d'ajustement des flux de trésorerie disponibles.

Les dépenses d'investissement du trimestre, déduction faite des dépenses d'investissement en capital, ont été comparables à celles de l'exercice précédent et supérieures de près de 0,6 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, essentiellement en raison du calendrier des projets d'investissement. Les dépenses d'investissement en capital sont rajoutées aux flux de trésorerie disponibles puisque ces projets d'investissement ne sont pas essentiels aux activités opérationnelles des raffineries, mais sont entrepris en raison des économies opérationnelles substantielles qu'ils permettront de réaliser une fois achevés.

Au cours du troisième trimestre, un montant de 0,2 million de dollars a été ajouté à la trésorerie après l'exercice des options sur actions par un cadre de la Société, pour un total de 0,3 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice. Depuis l'ouverture de l'exercice, un montant de 9 mille dollars a été comptabilisé comme entrée de trésorerie pour le rachat de débentures convertibles subordonnées non garanties de troisième série (les « débentures de troisième série ») dans le cadre de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités.

Au cours du premier trimestre de l'exercice 2012, la Société a émis des débentures convertibles subordonnées non garanties de cinquième série (les « débentures de cinquième série »), à l'égard desquelles des charges financières différées d'environ 2,7 millions de dollars ont été engagées.

Dans sa nouvelle forme juridique, laquelle est en vigueur depuis le 1er janvier 2011, la Société déclare et verse un dividende trimestriel qui était de 8,5 cents par action ordinaire pour les deux premiers trimestres et a été relevé à 9,0 cents par action ordinaire pour le troisième trimestre. Une distribution d'intérêts de 11,5 cents par part a été déclarée au premier trimestre de l'exercice 2011 dans la structure de fiducie de revenu et un dividende de 8,5 cents par action ordinaire a été déclaré aux deuxième et troisième trimestres de l'exercice 2011.

Obligations contractuelles

Aucun changement important ne touche le tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 1er octobre 2011.

Au 30 juin 2012, la Société avait des engagements d'achat totalisant 1 002 000 tonnes métriques de sucre brut, dont 33 300 tonnes métriques avaient un prix établi, soit un engagement total de 18,8 millions de dollars.

Ressources en capital

Lantic dispose de lignes de crédit autorisées de 200,0 millions de dollars pour financer ses activités opérationnelles sur lesquelles un montant de 60,0 millions de dollars avait prélevé à la clôture du trimestre. En outre, elle dispose également d'un montant de 18,2 millions de dollars en trésorerie et en équivalents de trésorerie. La ligne de crédit échoit le 30 juin 2013, et la direction est confiante que cette ligne de crédit pourra être renouvelée à des taux de marché concurrentiels.

Les besoins en liquidités pour le fonds de roulement et d'autres dépenses d'investissement devraient être comblés à même les sources de crédit disponibles et les fonds provenant des activités opérationnelles.

Titres en circulation

Au cours du trimestre, 50 000 actions ordinaires ont été émises à la suite de l'exercice d'options sur actions par un cadre, pour un total de 75 000 actions ordinaires émises relativement à l'exercice d'options sur actions depuis l'ouverture de l'exercice. De plus, au cours du premier trimestre, 5 148 427 actions ordinaires ont été émises à la suite de la conversion d'une tranche de 26,3 millions de dollars des débentures de troisième série. En date du 31 juillet 2012, 94 065 760 actions ordinaires étaient en circulation.

Le 16 décembre 2011, la Société a émis des débentures convertibles à 5,75 % de cinquième série pour un total de 60 millions de dollars échéant le 31 décembre 2018. Les intérêts sont payables semestriellement à terme échu les 30 juin et 31 décembre de chaque année à compter du 29 juin 2012. Les débentures de cinquième série sont convertibles au gré du porteur à un prix de conversion de 7,20 $ l'action ordinaire à tout moment avant l'échéance et ne peuvent être rachetées avant le 31 décembre 2014.

À compter du 31 décembre 2014, mais avant le 31 décembre 2016, ces débentures ne pourront être rachetées par la Société à un prix égal au capital majoré de l'intérêt couru que si, pendant 20 jours de bourse consécutifs, le cours moyen pondéré de l'action ordinaire est égal à au moins 125 % du prix de conversion de 7,20 $. Après le 31 décembre 2016, les débentures pourront être rachetées à un prix égal au capital majoré de l'intérêt couru et impayé.

Le 19 décembre 2011, le produit net de l'émission des débentures de cinquième série a été affecté au rachat des débentures convertibles à 5,9 % de troisième série totalisant 51,7 millions de dollars, majorés de l'intérêt couru. Des débentures de troisième série totalisant 26,3 millions de dollars avaient été converties en 5 148 427 actions ordinaires au prix de conversion de 5,10 $ avant le rachat des débentures de troisième série en date du 19 décembre 2012.

Le 28 décembre 2011, la Société a annoncé qu'elle avait reçu l'approbation de la Bourse de Toronto de procéder à une offre publique de rachat dans le cours normal des activités visant jusqu'à 5 000 000 d'actions ordinaires et de débentures convertibles subordonnées non garanties de quatrième série totalisant 4,99 millions de dollars. L'offre a débuté le 30 décembre 2011 et se poursuivra jusqu'au 29 décembre 2012.

Estimations comptables et méthodes comptables critiques

Les états financiers consolidés intermédiaires non audités ont été établis conformément à l'IAS 34, Information financière intermédiaire. L'établissement de ces états financiers exige des estimations et des jugements qui ont une incidence sur les montants déclarés des actifs, des passifs, des produits et des charges, et sur les informations connexes à l'égard des actifs et des passifs éventuels. La liste complète des méthodes comptables pertinentes figure à la note 3 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités.

La Société estime que les estimations comptables les plus critiques se répercutant sur ses résultats financiers ainsi qu'ils sont établis dans la présente et les plus susceptibles d'avoir l'incidence la plus marquée sur les états financiers dans l'éventualité où ces estimations changeraient de façon importante sont les suivantes.

  1. Juste valeur des instruments financiers dérivés

    Les instruments financiers dérivés sont inscrits à la juste valeur dans l'état de la situation financière, et les modifications de leur juste valeur sont portées au compte de résultat. Les estimations de la juste valeur sont établies en fonction des cotations publiées sur un marché actif ou au moyen d'autres techniques d'évaluation. Les instruments financiers pour lesquels des cotations observables publiées sur un marché actif ne sont pas disponibles comportent un degré élevé d'incertitude.
  1. Durées d'utilité des immobilisations corporelles

    La Société revoit annuellement son estimation de la durée d'utilité des immobilisations corporelles et rajuste l'amortissement sur une base prospective, au besoin.
  1. Dépréciation du goodwill

    La Société effectue une série d'estimations lors du calcul du montant recouvrable d'une unité génératrice de trésorerie comportant un goodwill en utilisant les flux de trésorerie futurs actualisés ou d'autres méthodes d'évaluation. Ces estimations tiennent compte de la prime de contrôle dans l'établissement de la juste valeur diminuée du coût des ventes.
  1. Pertes de valeur sur des actifs

    La Société doit évaluer la possibilité que les valeurs comptables d'actifs corporels et incorporels ne puissent pas être recouvrées. La direction doit effectuer des évaluations subjectives en faisant un lien entre la perte de valeur possible sur des actifs et la performance économique future afin d'établir le montant de la perte de valeur sur des actifs qui devrait être comptabilisé, le cas échéant.
  1. Charge d'impôt sur le résultat

    Le calcul de la charge d'impôt sur le résultat requiert du jugement sur l'interprétation de la réglementation fiscale. Les actifs d'impôt différé sont comptabilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs auxquels ces éléments pourront être utilisés.

  2. Régimes de retraite

    Le coût des régimes de retraite à prestations définies est établi au moyen des évaluations actuarielles, dans le cadre desquelles des hypothèses à l'égard des taux d'actualisation, du taux de rendement à long terme attendu des actifs des régimes, des hausses salariales futures, des taux de mortalité et des augmentations de prestations futures. En raison de la nature à long terme des régimes, ces estimations comportent un degré élevé d'incertitude.

Transition aux IFRS

L'incidence de la conversion aux IFRS sur la Société a été minime, et s'est donc traduite par un nombre restreint d'ajustements. Des rapprochements détaillés des modifications apportées au compte consolidé de résultat et à l'état consolidé de la situation financière pour le trimestre et la période de neuf mois clos le 2 juillet 2011 figurent à la note 18 afférente aux états financiers intermédiaires non audités ci-joints.

La transition aux IFRS n'a pas eu d'incidence importante sur les opérations, les décisions stratégiques, les flux de trésorerie et le programme d'investissements de Rogers. La transition ne s'est pas répercutée sur le système de technologie de l'information de la Société et n'a pas eu d'incidence importante sur le contrôle interne à l'égard de la situation financière. Les différences liées aux IFRS exigeaient que des changements soient apportés à la présentation de l'information de sorte que les notes afférentes aux états financiers consolidés fournissent une information plus détaillée. Les contrôles et les procédures de communication de l'information de la Société ont été adaptés pour tenir compte des modifications touchant les pratiques de comptabilisation, d'évaluation et de communication de l'information.

Modifications comptables futures

Un certain nombre de nouvelles normes, de normes et d'interprétations modifiées ne s'appliquent pas encore à l'exercice clos le 29 septembre 2012, et n'ont pas été appliquées aux fins de l'établissement des états financiers consolidés intermédiaires résumés non audités.

Aucune d'entre elles ne devrait avoir une incidence importante sur les états financiers consolidés de la Société, sauf, possiblement, l'IFRS 9, Instruments financiers, qui deviendra obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015. Son application anticipée est permise. L'IFRS 9 est une nouvelle norme destinée à remplacer l'IAS 39, Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation. Cette norme porte plus précisément sur les aspects suivants :

  1. le classement et l'évaluation des actifs financiers;

  2. l'établissement de deux principales catégories d'évaluation des actifs financiers : au coût amorti et à la juste valeur;

  3. la directive selon laquelle le classement dépend du modèle d'entreprise de l'entité et des caractéristiques contractuelles des flux de trésorerie de l'actif financier;

  4. l'élimination des catégories actuelles : détenu jusqu'à l'échéance et disponible à la vente, ainsi que prêts et créances.

Certaines modifications ont également été apportées à l'égard de l'option de la juste valeur pour les passifs financiers et la comptabilité pour certains dérivés liés aux instruments de capitaux propres non cotés.

En 2011, l'IASB a publié l'IFRS 10, États financiers consolidés, qui entrera en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. L'IFRS 10 est une nouvelle norme énonçant que le concept du contrôle constitue le facteur déterminant pour établir s'il y a lieu d'inclure une entité dans les états financiers consolidés d'une société mère. L'IFRS 10 remplace la SIC-12, Consolidations - Entités ad hoc, et certaines parties de l'IAS 27, États financiers consolidés et individuels.

En 2011, les modifications apportées à l'IAS 19, Avantages du personnel, ont été publiées. La norme révisée comporte de nombreuses modifications, notamment des lignes directrices plus précises à l'égard de l'évaluation des actifs d'un régime et des obligations au titre des prestations définies, ainsi que de nouvelles exigences de communication de l'information relatives aux régimes à prestations définies. L'application rétrospective de cette norme entrera en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. L'adoption anticipée est permise.

La Société poursuit l'examen de ces normes et de ces modifications afin d'en établir les incidences sur les états financiers consolidés.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque liés aux affaires et aux activités de la Société sont exposés dans le rapport de gestion contenu dans notre rapport annuel pour l'exercice clos le 1er octobre 2011. Ce document est disponible dans le site Web de SEDAR à l'adresse www.sedar.com ainsi que dans nos sites Web à l'adresse www.lantic.ca et à l'adresse www.rogerssugar.com.

Perspectives

En raison de la perte de volume des ventes industrielles et des produits liquides, le volume de ventes total devrait être légèrement inférieur à celui de la période correspondante de l'exercice précédent, puisque cette perte de volume sera contrebalancée en partie par des ventes à l'exportation dans le cadre du contingent spécial attribué par les États-Unis qui s'élèvent à environ 28 000 tonnes métriques. Une perte de près de 30 000 tonnes métriques a été enregistrée pour le volume des ventes industrielles et des produits liquides par suite de la négociation de contrats intervenant avec les principaux clients en décembre 2011 et du déplacement de la production de produits contenant du sucre vers des usines à l'étranger par certains clients. Comme la majorité des contrats intervenant avec les principaux clients ont maintenant été conclus pour l'exercice 2012, un tel volume ne pourra pas être compensé pour le présent exercice. Par ailleurs, la Société a déjà signé des contrats de volume additionnel avec des comptes existants et nouveaux pour l'exercice 2013, puisque de regagner des volumes au niveau national demeure une priorité élevée.

À Taber, la campagne de jus concentré épais de betteraves s'est terminée en juin 2012, et la production totale de sucre de betteraves pour la récolte de 2011 s'est élevée à environ 121 000 tonnes métriques, soit quelque 35 000 tonnes métriques de plus que la production de l'exercice précédent. Ce volume total surpasse nos ventes estimatives actuelles pour Taber, incluant les ventes dans le cadre du contingent spécial de près de 17 600 tonnes métriques et les ventes prévues de quelque 15 000 tonnes métriques au Mexique. Les stocks supplémentaires de sucre raffiné tiré de betteraves seront mis en entrepôt ou vendus en fonction d'occasions supplémentaires qui pourraient se présenter aux États-Unis ou au Mexique au cours des prochains trimestres.

Au total, une superficie de 30 500 acres a été ensemencée à Taber au printemps, ce qui devrait permettre de produire environ 100 000 tonnes métriques de sucre de betteraves dans des conditions normales de croissance, de récolte et de traitement.

Une nouvelle convention collective de six ans a été signée avec les employés syndiqués de l'entrepôt du centre de distribution de Toronto, remplaçant celle qui venait à échéance en juin 2012. La nouvelle convention a été signée à des taux concurrentiels pour la région.

Une importante proportion des besoins en gaz naturel de l'exercice 2012 a fait l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux de l'exercice 2011. Tout volume qui ne fait pas l'objet d'opérations de couverture devrait profiter des prix actuellement peu élevés du gaz naturel, et ainsi accroître notre marge brute ajustée. En outre, nous avons pris certaines positions sur le marché à terme pour les exercices 2013 à 2015. Certaines de ces positions sont prises à des prix supérieurs à ceux pratiqués sur le marché à l'heure actuelle, mais à des prix plus avantageux que ceux de l'exercice 2011. Nous continuerons à surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel dans le but de minimiser nos coûts de gaz naturel.

Le 30 mai 2012, la Cour d'appel fédérale a accueilli une demande de contrôle judiciaire déposée par l'Institut canadien du sucre et a annulé l'ordonnance du 10 novembre 2010 du Tribunal canadien du commerce extérieur à l'égard de l'Union européenne. Cette ordonnance avait retiré les droits compensateurs et les droits antidumping applicables aux importations de sucre raffiné provenant des pays de l'Union européenne. L'affaire a été renvoyée devant le Tribunal pour réexamen. Rien ne garantit que le Tribunal reviendra sur sa décision antérieure.

Les états financiers complets sont disponibles à l'adresse suivante : http://media3.marketwire.com/docs/RSI_Financial_Statements_Q3_2012_FRE.pdf

Renseignements:

Monsieur Dan Lafrance,
Premier vice-président, Finances,
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