Rogers Sugar Inc. : Résultats du quatrième trimestre de 2013

- Augmentation du volume total dans un environnement très concurrentiel

- Hausse imprévue des charges opérationnelles

- Contrat national pluriannuel conclu avec un important client de détail


MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 14 nov. 2013) - Rogers Sugar Inc. (TSX:RSI)

Message aux actionnaires

Au nom du conseil d'administration, c'est avec plaisir que je vous présente les faits saillants des résultats financiers de Rogers Sugar Inc. (la « Société ») pour le trimestre et l'exercice clos le 28 septembre 2013.

Le tableau qui suit présente les résultats des quatrièmes trimestres et des exercices 2013 et 2012.

Trimestres clos les Exercices clos les
28 septembre 2013
(non audité)
29 septembre 2012
(non audité)
28 septembre 2013
(non audité)
29 septembre 2012
(non audité)
(en tonnes métriques)
Volume
176 641 164 539 649 274 641 573
(en milliers de dollars)
Marge brute 17 545 $ 18 077 $ 85 653 $ 77 861 $
Charges
Charges administratives et de vente 3 379 4 625 18 005 18 923
Distribution 2 166 2 380 8 110 8 334
Résultat des activités opérationnelles (« BAII ») 12 000 11 072 59 538 50 604
Charges financières nettes 2 627 2 451 9 127 9 695
Charge d'impôt sur le résultat 2 670 1 677 13 146 10 648
Bénéfice net 6 703 $ 6 944 $ 37 265 $ 30 261 $

Le volume du quatrième trimestre a augmenté d'environ 12 100 tonnes métriques comparativement au trimestre correspondant de 2012. Les volumes de produits industriels et liquides ont tous deux enregistré des hausses respectives d'environ 10 700 et 6 000 tonnes métriques au cours du quatrième trimestre. La hausse du volume de produits industriels est attribuable aux volumes supplémentaires en provenance de nouveaux clients et de clients existants. Le volume de produits liquides a connu une hausse en raison du recouvrement d'un compte lié aux succédanés à base de sirop de maïs à haute teneur en fructose (« SMHTF ») dans l'Ouest canadien. Cette hausse a été atténuée par une diminution d'environ 3 900 tonnes métriques des ventes à l'exportation et une diminution d'environ 700 tonnes métriques du volume des ventes à la consommation au cours du trimestre. La diminution des ventes à l'exportation s'explique par le calendrier de livraison du volume lié à notre contingent annuel aux États-Unis et d'exportations au Mexique. La baisse du volume des ventes à la consommation, quant à elle, est principalement attribuable au calendrier des promotions à l'intention des clients.

Le volume de ventes total de l'exercice s'est établi à 649 274 tonnes métriques, ce qui représente une hausse de 1,2 % comparativement à l'exercice précédent. Le volume total s'est accru d'environ 7 700 tonnes métriques. Le volume des produits industriels a augmenté d'approximativement 30 600 tonnes métriques, la Société ayant obtenu des commandes de volumes supplémentaires auprès de nouveaux clients et de clients existants. Par ailleurs, le volume de produits liquides s'est accru de près de 14 500 tonnes métriques du fait que la Société a recouvré un compte important lié aux succédanés à base de SMHTF dans l'Ouest canadien. Ces facteurs ont été atténués par une réduction de 35 400 tonnes métriques du volume des ventes à l'exportation et de 2 000 tonnes métriques du volume des ventes à la consommation, la dernière étant attribuable au calendrier des promotions à l'intention des clients de détail.

Au cours de l'exercice 2012, le département de l'Agriculture des États-Unis a ouvert un contingent spécial de 136 078 tonnes métriques de sucre raffiné aux États-Unis, avec prise d'effet le 3 octobre 2011, dont 25 000 tonnes métriques ont été directement attribuées au Canada et les 111 078 tonnes métriques restantes, aux fournisseurs mondiaux, selon le principe du premier arrivé, premier servi. La Société, grâce à ses raffineries de sucre de canne, a réussi à expédier approximativement 10 000 tonnes métriques en regard du contingent global avant sa date de fermeture le 25 octobre 2011. Un volume additionnel de quelque 17 600 tonnes métriques de sucre de betterave a été expédié dans le cadre du contingent spécial pour le Canada avant la fermeture de ce dernier le 30 novembre 2011. Il n'y a pas eu de contingents spéciaux de sucre raffiné au cours de l'exercice 2013. Les stocks excédentaires constitués aux États-Unis et au Mexique ont, par ailleurs, exercé une pression à la baisse sur les prix de vente pratiqués dans leur marché respectifs. Cela a eu pour effet de réduire les débouchés à l'exportation et, par conséquent, de diminuer le volume des ventes à l'exportation de 35 400 tonnes métriques.

En tenant compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers à la clôture de chaque période, les résultats opérationnels de la Société pourraient fluctuer considérablement. Ce résultat comptable ne donne pas une représentation complète des facteurs et des tendances qui influent sur l'industrie. Par conséquent, la direction a établi une marge brute ajustée et des bénéfices ajustés, lesquels sont des mesures non conformes aux PCGR pour refléter le rendement que la Société dégage au cours de la période considérée. Ce résultat ajusté est comparable aux bénéfices ajustés présentés au cours des périodes intermédiaires. Dans le présent communiqué de presse, la Société traite des marges brutes ajustées, lesquelles reflètent le résultat opérationnel sans tenir compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers.

Profit (perte) Trimestres clos les Exercices clos les
(en milliers de dollars) 28 septembre 2013
(non audité
) 29 septembre 2012
(non audité
) 28 septembre 2013
(non audité
) 29 septembre 2012
(non audité
)
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché (1 756 ) $ (3 776 ) $ (7 972 ) $ (14 243 ) $
Cumul des écarts temporaires 1 544 157 10 646 (10 088 )
Total de l'ajustement du coût des ventes (212 ) $ (3 619 ) $ 2 674 $ (24 331 ) $

Les profits réalisés ou pertes subies sur ces instruments ne sont constatés par la Société que lorsque les contrats de sucre sont livrés à l'utilisateur final ou lorsque le gaz naturel a été utilisé dans le cadre des activités opérationnelles.

Au cours du trimestre, la Société a comptabilisé un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 0,7 million de dollars pour les contrats à terme normalisés sur le sucre, comparativement à une perte de 1,9 million de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice 2012, en raison de la légère hausse des prix mondiaux du sucre brut depuis juin 2013. Par ailleurs, elle a inscrit une perte liée de l'évaluation à la valeur de marché de 7,2 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, contre une perte de 5,7 millions de dollars pour l'exercice 2012. En ce qui concerne le gaz naturel, la Société a comptabilisé un profit négligeable lié à l'évaluation à la valeur de marché pour le trimestre puisque la légère baisse des prix du gaz naturel en dollars américains a été plus que compensée par une hausse du cours de change entre le dollar canadien et le dollar américain. Pour le quatrième trimestre de 2012, elle avait constaté un profit lié à l'évaluation à la valeur de marché de 1,0 million de dollars. Depuis l'ouverture de l'exercice 2013, la Société a enregistré une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 1,2 million de dollars comparativement à une perte de 3,6 millions de dollars pour l'exercice précédent. Bien que les prix du gaz naturel aient diminué légèrement tout au long de l'exercice 2013, la perte liée à l'évaluation à la valeur de marché pour l'exercice 2013 a été moindre que celle de l'exercice précédent en raison de l'expiration de contrats à prix plus élevés en 2013. Les contrats de change à terme et les dérivés incorporés touchés par les fluctuations des taux de change ont donné lieu à la comptabilisation d'une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché totalisant 2,5 millions de dollars pour le trimestre et d'un profit de 0,4 million de dollars pour l'exercice, en raison de la fluctuation du dollar canadien par rapport au dollar américain. La Société a inscrit une perte de 2,9 millions de dollars et une perte de 5,0 millions de dollars respectivement pour le trimestre et l'exercice 2012.

Le cumul des écarts temporaires découle des profits ou des pertes liés à l'évaluation à la valeur de marché qui ne sont comptabilisés par la Société que lorsque le sucre est vendu au client ou que le gaz naturel est utilisé. Les profits ou les pertes réalisés sur le sucre et les opérations de change sur papier connexes sont largement compensés par les profits ou les pertes correspondants qui découlent des transactions physiques, à savoir des contrats de vente et d'achat conclus avec les clients et les fournisseurs. L'ajustement comptabilisé à la clôture de l'exercice représente l'incidence globale trimestrielle. Cet ajustement est ajouté au résultat de l'évaluation à la valeur de marché pour obtenir le total de l'ajustement du coût des ventes. Pour l'exercice 2013, le total de l'ajustement du coût des ventes s'est traduit par un profit de 2,7 millions de dollars à porter en déduction des résultats opérationnels consolidés, alors qu'il s'est traduit par une perte de 24,3 millions de dollars à ajouter aux résultats opérationnels consolidés de l'exercice 2012 afin d'obtenir les résultats opérationnels ajustés de ces deux exercices.

La Société a également inscrit une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 0,1 million de dollars pour le trimestre, contre un profit relatif à un swap de taux d'intérêt de 0,2 million de dollars pour l'exercice 2012. Pour l'exercice 2013, la Société a inscrit un profit de 1,8 million de dollars, comparativement à un profit de 2,1 millions de dollars pour l'exercice 2012, en raison de la reprise de pertes d'exercices précédents, liées à l'évaluation à la valeur de marché et comptabilisées à l'égard du swap de taux d'intérêt de 2008, pour tenir compte du passage du temps.

L'ajustement total du bénéfice net avant impôt sur le résultat correspond à une perte de 0,3 million de dollars pour le trimestre, comparativement à une perte de 3,4 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice 2012. Pour l'exercice 2013, l'ajustement total s'est soldé par un profit de 4,5 millions de dollars en regard d'une perte de 22,2 millions de dollars pour l'exercice 2012.

Informations financières ajustées

Trimestres clos les Exercices clos les
(en milliers de dollars) 28 septembre 2013
(non audité
) 29 septembre 2012
(non audité
) 28 septembre 2013
(non audité
) 29 septembre 2012
(non audité
)
Marge brute selon les données susmentionnées 17 545 $ 18 077 $ 85 653 $ 77 861 $
Ajustement selon les données susmentionnées 212 3 619 (2 674 ) 24 331
Marge brute ajustée 17 757 21 696 82 979 102 192
BAII selon les données susmentionnées 12 000 11 072 59 538 50 604
Ajustement selon les données susmentionnées 212 3 619 (2 674 ) 24 331
BAII ajusté 12 212 14 691 56 864 74 935
Bénéfice net selon les données susmentionnées 6 703 6 944 37 265 30 261
Ajustement du coût des ventes selon les données susmentionnées 212 3 619 (2 674 ) 24 331
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché du swap de taux d'intérêt 80 (211 ) (1 787 ) (2 119 )
Impôt différé sur les ajustements susmentionnés 16 (570 ) 1 018 (5 448 )
Bénéfice net ajusté 7 011 $ 9 782 $ 33 822 $ 47 025 $

La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 100,53 $ pour le trimestre, contre 131,86 $ pour le trimestre correspondant de 2012. La baisse de 31,33 $ la tonne métrique est attribuable aux coûts accrus des matières premières à Taber, aux coûts d'entretien plus élevés à Vancouver ayant découlé d'une panne imprévue et à la piètre performance des installations de production dans leur ensemble. De plus, la composition du chiffre d'affaires, qui comprend des volumes plus élevés de produits industriels et liquides et des volumes moins élevés des produits de consommation et d'exportation a également eu une incidence négative sur la marge brute ajustée pendant le trimestre.

Le rétrécissement de la marge brute ajustée de 31,48 $ la tonne métrique au cours de l'exercice 2013 est essentiellement imputable à une composition des ventes défavorable, soit un volume accru des ventes de produits liquides et industriels à marge plus faible sans aucune vente à l'exportation aux États-Unis dans le cadre d'un contingent spécial. La Société a en outre engagé des coûts additionnels dans le cadre de ses activités opérationnelles au cours de l'exercice 2013, notamment une charge de 1,9 million de dollars au titre d'une future mise à jour d'un régimes de retraite qu'elle s'est engagée à faire, des coûts énergétiques de 1,0 million de dollars pour l'achat de gaz naturel provenant de sources secondaires, des coûts de maintenance imprévus de 0,6 million de dollars à la raffinerie de Vancouver et quelques inefficiences sur le plan des activités d'empaquetage.

Les frais de distribution pour le trimestre et l'exercice à l'étude ont baissé de quelque 0,2 million de dollars par rapport aux périodes correspondantes de l'exercice 2012, en raison surtout du calendrier des livraisons aux États-Unis dans le cadre du contingent spécial, propre au Canada.

Les charges administratives et de vente du trimestre ont baissé de près de 1,2 million de dollars comparativement au trimestre correspondant de l'exercice 2012, en raison principalement de la diminution de la charge liée aux frais juridiques ainsi que des dotations à la provision pour créances irrécouvrables et à la provision pour mesures incitatives. Les charges administratives et de vente de l'exercice à ce jour ont diminué d'environ 0,9 million de dollars par rapport à l'exercice 2012, en raison de la diminution des avantages du personnel et de la dotation à la provision pour mesures incitatives.

Les charges financières nettes du trimestre ont augmenté de 0,2 million de dollars par rapport au trimestre correspondant de l'exercice 2012, en raison d'une variation de 0,3 million de dollars de l'évaluation à la valeur de marché du swap de taux d'intérêt qui a généré un profit de 0,2 million de dollars au cours de cet exercice, comparativement à une perte de 0,1 million de dollars au cours de l'exercice 2013. Cette augmentation a été neutralisée en partie par une diminution de 0,1 million de dollars des charges d'intérêt sur la facilité de crédit renouvelable au moyen du nouveau swap de taux d'intérêt de cinq ans à 2,09 %. Les charges financières nettes ont reculé de 0,6 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice. La Société a comptabilisé une perte de 0,6 million de dollars au rachat anticipé des débentures de troisième série au cours de l'exercice 2012. En outre, les intérêts sur les débentures convertibles ont diminué d'environ 0,2 million de dollars, une diminution qui a été neutralisée par le recul du profit lié à l'évaluation à la valeur de marché du swap de taux d'intérêt, qui est passé de 2,1 millions de dollars à l'exercice 2012 à quelque 1,8 million de dollars, et a entraîné un accroissement des charges financières nettes de 0,3 million de dollars.

Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société calcule les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités. Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles, exclusion faite des variations hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés ainsi que d'un montant hors trésorerie au titre des instruments financiers, des montants reçus ou versés liés à l'émission ou au rachat d'actions et des dépenses d'investissement en capital. Les flux de trésorerie disponibles ne sont pas une indication des flux de trésorerie ou des résultats opérationnels établis selon les IFRS. Ils peuvent également ne pas être comparables à des mesures semblables utilisées par d'autres sociétés.

Les flux de trésorerie disponibles étaient les suivants pour le trimestre et l'exercice à l'étude :

(en milliers de dollars) Trimestres clos les Exercices clos les
28 septembre 2013
(non audité
) 29 septembre 2012
(non audité
) 28 septembre 2013
(non audité
) 29 septembre 2012
(non audité
)
Activités opérationnelles
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 30 635 $ 22 747 $ 37 653 $ 47 793 $
Ajustements
Variation du fonds de roulement hors trésorerie (20 187 ) (11 596 ) 3 452 (14 417 )
Variation des impôts sur le résultat payables hors trésorerie (499 ) (389 ) 1 423 5 113
Variation des intérêts à payer hors trésorerie (1 668 ) (1 566 ) 368 315
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés 292 3 408 (4 461 ) 22 212
Montant hors trésorerie au titre des instruments financiers (877 ) 170 6 458 1 699
Dépenses d'investissement (4 201 ) (4 699 ) (9 117 ) (9 183 )
Dépenses d'investissement en capital 850 372 1 430 694
Émission (rachat) de titres - 90 92 352
Charges financières différées (119 ) - (569 ) (2 716 )
Flux de trésorerie disponibles 4 226 $ 8 537 $ 36 729 $ 51 862 $
Dividendes déclarés 8 470 $ 8 469 $ 67 751 $ 32 915 $

Les flux de trésorerie disponibles du trimestre ont reculé de 4,3 millions de dollars par rapport au trimestre correspondant de l'exercice 2012, en raison de l'augmentation de 2,0 millions de dollars et de 0,7 million de dollars, respectivement, des cotisations monétaires aux régimes de retraite et des impôts sur le résultat payés comparativement à l'exercice précédent et de la diminution de 2,5 millions de dollars du résultat ajusté des activités opérationnelles. Ce recul a été légèrement compensé par une réduction des dépenses d'investissement, déduction faite des dépenses d'investissement en capital de 1,0 million de dollars, attribuable au calendrier des projets de maintien des activités opérationnelles et d'investissement en capital. Depuis l'ouverture de l'exercice, les flux de trésorerie disponibles ont diminué de 15,1 millions de dollars comparativement à ceux de l'exercice précédent. La diminution s'explique essentiellement par une baisse de 18,1 millions de dollars du résultat ajusté des activités opérationnelles. Cette diminution a été compensée en partie par un accroissement des flux de trésorerie disponibles de 2,1 millions de dollars qui traduit le paiement, au cours de l'exercice 2013, de charges financières différées de 0,6 million de dollars au titre du renouvellement de la facilité de crédit renouvelable comparativement à un paiement, au cours de l'exercice 2012, de 2,7 millions de dollars dans le cadre de l'émission des débentures de cinquième série. À cela s'ajoutent des dépenses d'investissement en capital additionnelles de 0,7 million de dollars pour l'exercice considéré par rapport à l'exercice précédent.

Au deuxième trimestre de l'exercice 2013, la Société a déclaré et payé un dividende additionnel de 33,9 millions de dollars fondé sur des flux de trésorerie ayant déjà été gagnés, mais non distribués, de quelque 64,7 millions de dollars, ayant été générés pendant la période des cinq derniers exercices ayant pris fin le 29 septembre 2012.

PERSPECTIVES

L'ensemble du marché des édulcorants s'est agrandi légèrement au cours de l'exercice 2013, et la Société prévoit que le taux de croissance augmentera un peu chaque année, au même rythme que celui de la population.

La Société s'attend à ce que le volume des ventes à la consommation remonte légèrement en 2014 par rapport à 2013, en raison, essentiellement, de l'entrée en vigueur en janvier 2014 du nouveau contrat national pluriannuel conclu avec un important client de détail. Elle rappelle, toutefois, que la consolidation de certains comptes de détail importants a intensifié la compétitivité dans ce marché déjà très concurrentiel.

La Société prévoit aussi une baisse du volume des ventes à l'exportation en 2014 par rapport à 2013, qui annulera la remontée attendue du volume des ventes à la consommation. Les récoltes importantes au Mexique et aux États-Unis au cours de l'exercice 2013 ont donné lieu à des stocks excédentaires considérables qui freineront les possibilités de ventes à l'exportation dans ces pays au cours de l'exercice 2014. Pour accroître ses ventes à l'exportation, la Société continuera d'étudier d'autres débouchés pour ses ventes à l'exportation, similaires à ceux obtenus il y a quelques années au Mexique.

Dans l'ensemble, le volume de ventes total et la marge brute ajustée de l'exercice 2014 devraient diminuer un peu par rapport à l'exercice 2013, en raison du recul attendu du volume des ventes à l'exportation et de l'intensification de la concurrence dans les segments des produits de consommation et des produits industriels.

L'Accord économique et commercial global (« AECG ») entre le Canada et l'Union européenne (« UE ») constitue un développement positif pour le marché canadien du sucre. Aux termes de cet accord, le Canada n'aura pas accès directement au marché de l'UE, mais il sera en mesure d'accroître ses exportations de produits contenant du sucre. Le volume initial des produits contenant du sucre est fixé à 30 000 tonnes métriques et il augmentera tous les cinq ans de sorte à atteindre 51 840 tonnes métriques sur 15 ans. Bien que l'AECG constitue une bonne nouvelle pour le secteur canadien du sucre, il ne devrait pas avoir d'incidence au cours de l'exercice 2014, puisqu'il pourrait bien s'écouler au moins deux ans avant sa ratification par toutes les parties.

La campagne de récolte et de coupe en tranche de betteraves à Taber a commencé le 1er octobre 2013. Les premiers indices sont favorables puisque la production par acre et le taux d'extraction atteints à ce jour sont supérieurs à ce qui avait été prévu au départ. À Taber, la superficie de la plantation de betteraves est d'environ 24 000 acres pour la récolte en cours et, si les conditions actuelles de récolte se maintiennent, la Société prévoit produire environ 85 000 tonnes métriques de sucre de betterave pour l'exercice 2014.

Environ 50 % des besoins en gaz naturel de l'exercice 2014 a fait l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux de l'exercice 2013. Tout volume qui ne fait pas l'objet d'opérations de couverture devrait profiter des prix actuellement peu élevés du gaz naturel se trouvant à proximité, et ainsi accroître notre marge brute ajustée. En outre, nous avons pris un nombre limité de positions sur le marché à terme pour les exercices 2015 à 2017. Certaines de ces positions sont prises à des prix supérieurs à ceux pratiqués sur le marché à l'heure actuelle, mais à des prix comparables, ou plus avantageux, que ceux de l'exercice 2013. Nous continuerons à surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel dans le but de minimiser nos coûts de gaz naturel.

Comme il est mentionné plus haut, la Société a conclu un nouvel accord de crédit de cinq ans pour un montant de 150,0 millions de dollars et un contrat de swap d'intérêt de cinq ans, au taux de 2,09 %. Le fait d'avoir opté pour une réduction de la facilité de crédit et la conclusion d'un swap de taux d'intérêt intéressant devrait donner lieu à des économies sur le plan des charges financières.

L'augmentation du taux d'actualisation à la clôture de l'exercice 2013 devrait, par ailleurs, entraîner une légère diminution des charges au titre des régimes de retraite au cours du prochain exercice. Toutefois, les contributions monétaires à ces régimes de retraite ont augmenté à la suite des évaluations actuarielles de cette année, et elles pourraient encore augmenter dans le futur à la suite de la réalisation de nouvelles évaluations actuarielles. Au cours de l'exercice 2014, le total des cotisations monétaires aux régimes de retraite devrait augmenter d'environ 4,5 millions de dollars, puisque la Société entend verser une cotisation monétaire non récurrente au titre d'une future mise à jour d'un régime de retraite qu'elle s'est engagée à faire au cours de l'exercice 2013 et qu'elle pourrait financer le retrait éventuel d'un régime complémentaire de retraite (« RCR ») fait par un cadre supérieur après son départ à la retraite. Dans le contexte financier actuel, le rendement des actifs des régimes de retraite pourrait varier par rapport à leur rendement historique. Cette situation, de même que le choix du taux d'actualisation utilisé pour évaluer les obligations des régimes, pourrait avoir des répercussions sur les charges au titre des régimes de retraite au cours des années à venir.

AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION,
(SIGNE)
A. Stuart Belkin
Vancouver (Colombie-Britannique)
Le 14 novembre 2013

Renseignements:

Madame Manon Lacroix
Vice-présidente, Finances, et Secrétaire
514-940-4350
514-527-1610 (FAX)
www.lantic.ca