TransCanada envoie une lettre au Département d'État des États-Unis

La lettre réfute les commentaires de l'Agence pour la protection de l'environnement des États-Unis (EPA) au sujet de l'analyse environnementale de Keystone XL


CALGARY, ALBERTA--(Marketwired - 11 fév. 2015) - TransCanada Corporation (TSX:TRP) (NYSE:TRP) (« TransCanada ») a envoyé une lettre au Département d'État des États-Unis qui souligne la réponse officielle de la Société à la lettre d'observations du 2 février par l'Agence pour la protection de l'environnement des États-Unis (EPA) à propos de l'évaluation d'impact environnemental supplémentaire (FSEIS) du Département d'État des États-Unis concernant Keystone XL.

« TransCanada s'oppose à la suggestion que le Département d'État des États-Unis n'a pas évalué entièrement et complètement les impacts sur l'environnement de Keystone XL », a déclaré Russ Girling, président et chef de la direction de TransCanada. « Nous rejetons également la conclusion de l'EPA qu'avec des cours du pétrole plus bas, Keystone XL augmentera le taux d'exploitation des sables bitumineux et l'émission de gaz à effet de serre. Cette conclusion n'est pas soutenue par les conclusions tirées du rapport FSEIS ni par les prix réels du marché et les taux de production depuis que TransCanada a effectué sa première demande concernant Keystone XL, en 2008.

« Nous aiderons néanmoins le Département d'État des États-Unis à examiner, si celui-ci détermine qu'un examen supplémentaire est nécessaire, les questions soulevées par l'EPA concernant les prix bas actuels du pétrole et leur impact sur les émissions de gaz à effet de serre, dans le contexte de l'oléoduc ».

Girling a été heureux de constater que, dans sa lettre, l'EPA a fait mention des progrès effectués par le Département d'État des États-Unis et TransCanada pour répondre aux préoccupations soulevées par l'EPA il y a presque deux ans. La lettre de l'EPA mentionne : « Le rapport FSEIS est complet et fournit des réponses à nos commentaires d'avril 2013 sur la version préliminaire du rapport FSEIS ». L'EPA a également reconnu l'analyse plus poussée de la prévention des déversements d'hydrocarbures, y compris les plans de TransCanada en matière de préparation, de réponse, de réduction et de nettoyage.

La lettre de l'EPA note que « tant que les efforts constants pour réduire les émissions de gaz à effet de serre associées avec la production de pétrole à partir de sables bitumineux ne seront pas plus productifs et mieux mis en œuvre, le rapport FSEIS final déclare clairement que, comparé au pétrole brut de référence, l'exploitation de pétrole à partir de sables bitumeux produit une augmentation importante d'émission de gaz à effet de serre (GES) ».

Il serait plus juste de comparer le pétrole extrait de sables bitumeux aux pétroles bruts lourds du Mexique, du Venezuela et d'Arabie Saoudite, qui sont comparables au pétrole que Keystone XL transportera, plutôt qu'à un « pétrole brut de référence » qui est essentiellement un pétrole brut léger à faible émission de GES. Le pétrole qui sera acheminé dans l'oléoduc jusqu'aux raffineries de la côte du golfe du Mexique comportera à la fois du pétrole brut léger en provenance de la formation de Bakken aux États-Unis et du pétrole brut lourd en provenance des sables bitumineux du Canada.

L'EPA a également allégué que le rapport FSEIS avait conclu que la construction de Keystone XL pourrait modifier la dynamique économique du développement des sables bitumeux et en augmenter la production et l'émission de GES si les prix du pétrole restent à un niveau bas.

Cette déclaration ne reflète pas véritablement ce que le Département d'État a conclu : « les principaux facteurs dominant le développement des sables bitumeux sont plus globaux qu'un unique projet d'infrastructure. L'exploitation et l'investissement dans les sables bitumineux pourrait ralentir ou s'accélérer en fonction des tendances des cours du pétrole, de l'évolution des règlementations et des développements technologiques, mais les effets potentiels de ces facteurs sur le rythme d'expansion de l'industrie ne devraient pas être amalgamés avec les effets plus limités de certains oléoducs particuliers ».

Si l'on se penche sur l'avenir, la production de pétrole au Canada et aux États-Unis devrait continuer à croître et une bonne partie de l'augmentation de la production est transportée par chemin de fer. La capacité ferroviaire dans l'Ouest canadien a augmenté de 200 000 b/j en 2013 à une valeur estimée de 1 million b/j d'ici à la fin de cette année. Aux États-Unis, le transport par chemin de fer de pétrole brut en provenance de Bakken a augmenté de 200 000 b/j en 2008 à 800 000 b/j en 2014.

L'EPA a suggéré que la chute des cours du pétrole devrait changer l'évaluation de l'impact de Keystone XL sur l'environnement. Le rapport FSEIS a conclu que les sables bitumeux seraient développés indépendamment de la construction de l'oléoduc. L'EPA a écrit dans sa lettre : « étant donnée la variabilité récente des cours du pétrole, il est important de revoir ces conclusions ».

La fluctuation des cours du pétrole à court et moyen terme n'influe pas de manière significative si les sables bitumeux seront développés. Quand TransCanada a effectué sa demande officielle initiale de permis présidentiel pour le projet en 2008, le cours du pétrole était de 40 et quelques dollars par baril. Depuis, les prix ont varié entre 110 et 39 dollars par baril.

« Même avec l'instabilité des cours, le pétrole continue à arriver sur le marché », a conclu Girling. La production de pétrole en provenance des sables bitumineux et en provenance de la formation de Bakken, aux États-Unis, sont toutes les deux en hausse d'un million de barils par jour par rapport à 2008. Il est donc clair que la décision de construire ou de ne pas construire l'oléoduc Keystone XL ne causera pas une augmentation ou une réduction de la production, et que la construction de l'oléoduc n'aggravera pas de manière significative le problème de l'émission de GES ».

Pour lire une copie de la lettre envoyée au Département d'État américain, veuillez cliquer ici.

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