Un gouvernement Harper remettrait en question le droit à l'avortement des femmes canadiennes

La clinique Morgentaler tiendra une conférence de presse le 25 avril


TORONTO, ONTARIO--(Marketwire - 25 avril 2011) - Les actions passées des conservateurs laissent entendre que le droit des femmes à l'avortement risque sérieusement d'être remis en question si le gouvernement Harper était réélu.

« En dépit de ses déclarations selon lesquelles il ne rouvrirait pas le débat sur l'avortement, ses actions sont plus significatives que ses paroles », affirme Judy Rebick.

Des organismes tels que la Fédération internationale pour le planning familial, qui offre des programmes de santé sexuelle, voient maintenant leur financement remis en question par les membres conservateurs anti-choix du Parlement. Plus de vingt groupes nationaux de femmes se sont également vus retirer leur financement.

QUOI:Conférence de presse sur la menace que les conservateurs représentent pour les droits des femmes
QUI:Militants pro-choix, notamment des représentants du Women's College Hospital, de Planned Parenthood, de la Clinique Morgentaler, de la Coalition ontarienne pour les cliniques d'avortement, de la Coalition pour le droit à l'avortement au Canada et des étudiants universitaires
OÙ:Clinique Morgentaler, 727 Hillsdale Ave. E., Toronto
(au coin de Hillsdale et Bayview, deux rues au sud d'Eglinton)
QUAND :Lundi 25 avril à 10 heures

« L'initiative sur la santé maternelle présentée par Harper au somment du G8 refusait clairement le financement des avortements à l'échelle internationale alors qu'un sondage Léger Marketing avait montré que 61 % des Canadiens y était favorable » a déclaré Carolyn Egan, de la Coalition ontarienne pour les cliniques d'avortement et de la Coalition pour le droit à l'avortement au Canada. « Il a ignoré les conseils de ses propres experts de l'ACDI pour aller de l'avant avec cette mesure qui a été très mal reçue », a-t-elle ajouté.

Après les élections de 2006, les conservateurs ont mis un terme au processus d'arbitrage qui aurait assuré le respect de la Loi canadienne sur la santé et aurait permis le financement des cliniques d'avortement au Nouveau-Brunswick. Les femmes doivent payer elles-mêmes ce service qui devrait être couvert par le régime de santé provincial et se sont vues refuser le droit de choisir.

« Des projets de loi anti-avortement émanant des députés ont régulièrement été proposés par des membres conservateurs du Parlement. Au moins 68 % du caucus de Harper étant anti-choix, et si les conservateurs remportaient les élections, une majorité de ces projets de loi pourrait facilement être adoptée », a affirmé Ayesha Adhami de Windsor Women Working with Immigrant Women.

REMARQUE : Journalistes, veuillez vous munir d'une pièce d'identité avec photo et d'un justificatif d'accréditation de journaliste.

Renseignements:

Entrevues en français :
Michelle Robidoux
416-856-5008

Carolyn Egan
416-806-7985

Shayna Hodgson
416-932-0446, poste 234

Lynn Simmons
416-668-7480